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Histoire de la médecine en Egypte ancienne

OBSTÉTRIQUE - XVI

Article complet du samedi 7 avril 2018 :

CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XVI

 

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• Richard-Alain JEAN, « Clinique obstétricale égyptienne – XVI . Les annexes embryonnaires (4) Le cordon ombilical », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 7 avril 2018.

  

 


 

 

 

 

 

 

 

CLINIQUE OBSTÉTRICALE ÉGYPTIENNE - XVI

LES ANNEXES EMBRYONNAIRES (4)

LE CORDON OMBILICAL

 

 

 

Richard-Alain JEAN

 

 

 

p[1], [2], [3]

 

 


 

2

 

1. Le cordon ombilical dans les textes

 

        Bien représenté dans l’art, l’ombilic, ou nombril, correspond à la cicatrice déprimée située au centre de la paroi abdominale. Il est le vestige de l’insertion du cordon ombilical puisqu’il est consécutif à sa chute. Aussi, les mots désignant ces deux parties successives dans l’histoire du nouveau-né sont-ils très proches et se confondent souvent. Les voici donc sans exclusive de sens :

p[4][5], [6]

       Les graphies et les déterminatifs seront ici plus qu’ailleurs à prendre en considération, même si les lectures modernes divergent. Nous savons en effet, en particulier depuis les études de Dimitri Meeks, que l’on peut perdre une quantité non négligeable de signifiant si l’on ne tient pas compte de ces éléments qui sont capables d’éclairer une expression, voire de révéler une partie du sens d’un mot.

p[7]

       En éthiopien nous aurons le mot ḥenbert. Voir encore peut-être le terme thahanbout en berbère. Puis plus rien de comparable en sémitique.

       Le grec conservera la même imprécision chronologique et anatomique avec ὀμφαλός « cordon ombilical » ou, => « nombril » [8] ; c’est ce mot qui a donné le latin umbilicus [9].

       Les textes religieux égyptiens pharaoniques nous indiquent que le cordon ombilical, qui était vu comme un tube sinueux comportant des vaisseaux (mtw), était en rapport avec la nutrition du néo-embryon, et donc, de l’embryon humain.

 

 


 

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          1.1.Les textes des Pyramides

 

         Je ne sélectionnerai ici que deux textes principaux mais particulièrement significatifs.

 

         1.1.1.Pyr. 204 § 118a-119b [10]

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       Suit une formule à réciter invoquant les entités qui ont le pouvoir d’intervenir sur les préparations liquides et solides « cuites », c’est-à-dire, et d’une certaine façon, au sens directement « assimilables » à un très jeune organisme en gestation (Pyr. 204 § 118b-120a) [11].

 

p [12]

 

 


 

4

 

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       Commentaire. — Pour se nourrir dans le sein de la Mère Divine, le roi « participe » de ce qui a circulé dans le cordon ombilical osirien. Il le fait au niveau de la sainte cicatrice de ce dieu, puisque lui, il est déjà ressuscité. Le néoembryon fait ce geste, délicatement, avec son petit doigt, car il ne s’agit pas d’une agression menée à l’égard du dieu bienveillant, mais d’une « prise de participation nutritive » heureuse et consentie (118a). Les textes lus précédemment nous ont montré que les médecins égyptiens avaient compris le rôle nutritif du liquide amniotique, et qui correspond pour nous en embryologie moderne, au premier stade de l’alimentation : celui de l’embryon à son début. La présente composition nous propose une autre phase, ce qui serait alors très juste quant à la biologie si elle se déroulait en seconde position. Il reste à déterminer l’ordre de la succession des choses : une alimentation concomitante, ou bien admettre une chronologie. Ainsi, comme l’eau du Grand Noun revisitée par Chou, nous l’avons vu, est « purificatrice », nous serions plutôt en présence d’une deuxième phase, puisqu’admettant des déchets de vie. Les savants pharaoniques auraient ainsi bien anticipé une connaissance moderne en deux temps nutritionnels importants et successifs de l’embryon au fœtus, mais en inversant les séquences durant la permanence sanguine et laitière placentaire – ce qui n’est déjà en soit pas si mal … 

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          1.1.2.Pyr. 266 § 359a-360a [13]

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pse prolongeant en interne dans les mtw des entrailles également torsadées du rejeton, afin d’acheminer les nourritures lactescentes mêlées au sang maternel depuis le « placenta sanguin-laitier ». 

[14][16]

 

 


 

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       (e) Ce nécessaire « est » essentiel, (en ce qui concerne (jr)), et donc exigé pour le bon déroulement normal de la deuxième « traversée ». L’on pourrait presque traduire, car c’est le sens voulu, « c’est le (carburant) nécessaire à » cette traversée, « l’énergie utile », avec le sens biologique « le comburant indispensable ». Cet aspect physiologique est très important, car il montre que les savants de l’époque avaient bien discerné que les lactescences devaient quitter quelque part leur vaisseau principal lymphatique (Cf. supra : note a), pour se mélanger au sang de la mère en l’enrichissant abondamment. Je n’ai pas encore repéré l’endroit exact de cette anastomose maternelle égyptienne, mais il serait logique qu’elle se situe en section basse abdominale, dans le petit bassin, avant de rejoindre le placenta utérin pour se concentrer et diffuser : soit, probablement, à la base de la citerne de Pecquet en regard de la 3vertèbre lombaire dans un flou ganglionnaire absolu pour l’époque, mais dans le sens contraire de la circulation pour nous, modernes. Ou alors, puisque le produit du canal thoracique se jette dans le flot sous-clavier gauche [17], que cet abouchement se situe à cet endroit même, afin de confondre ces nutriments avec le sang veineux, puis, en toute fin de parcours, avec le sang artériel finissant par arriver à l’enfant. Rappelons-nous que c’est dans le flot sous-clavier droit qu’aboutissent les produits lymphatiques mammaires externes et internes. Et dans ce cas précis, le sens circulatoire perçu serait le bon. Cependant, je ne suis pas du tout sûr que les médecins de l’époque aient réussi à distinguer ces canaux pas évidents à discriminer au cours d’une dissection manuelle. Tout au plus pouvaient-ils au moins penser que tous ces vaisseaux cheminaient de concert et finissaient par s’aboucher pour former les gros vaisseaux qui vont vers le cœur ḥ3ty, et cela, au cœur jb même de la mère, ce qui est juste. Puis, à contresens pour nous, l’un d’eux, bien chargé de nutriments collectés en amont, mais ne passant qu’au cœur jb de la mère en communiquant avec la poitrine, pouvait se diriger en bas vers l’utérus et le placenta comme je l’ai déjà supposé. La localisation canalaire étendue purement anatomique n’est pas erronée, mais le sens circulatoire lymphatique s’en trouve inversé. Ainsi, combien même les Égyptiens se serait trompé de sens pour une partie du trajet, l’association mammaire aurait bien pu être comprise de cette façon. Je reviendrai encore ailleurs sur cette problématique anatomo-physiologique. 

       f) Dans cette deuxième proposition (ḏ3w.t jr 3ḫ.t ḫr Ḥr 3ḫty), se termine la séquence dynamique : (espace) ouvert « traversé », par ce qui est « rempli (complet) », pour « inondé (passer) », afin de « transporter » toute la nourriture embryo-formatrice et l’énergie nécessaire aux voyages vers tous les horizons comme nous l’avons déjà vu (liquidien, aérien, et temporel), et donc, pour mener à bien la croissance charnelle et néo-charnelle jusqu’à procurer à l’impétrant assez de force pour son expulsion volontaire vers un autre monde, divin de renaissance, ou plus prosaïquement, plus humain, de première naissance. Aux deux endroits de la phrase, remarquer la notion véhiculaire symboliser par la barque marquant par deux fois l’action active de progression dans le double processus : 1. celui du transport et de l’aboutissement des substances nutritives, 2. leurs livraisons pour opération effective. Nous verrons ailleurs que ceci représente une notion fondamentale en biologie humaine et animale. 

       Commentaire. — Nous trouvons dans ce texte très ancien, et finalement assez court, un résumé particulièrement clair de l’anatomie fœto-maternelle et de l’utilité fonctionnelle du cordon ombilical. Associé aux autres données livrées à d’autres endroits de ce contexte mortuaire, et de ceux plus tardifs mais bien établis en continuité, cet abrégé nous renseigne de manière remarquable sur les notions purement embryologiques avec des détails biologiques, qui, s’ils ne sont pas tous complètement fondés, n’en sont pas moins intéressants pour cette époque lointaine, dans la mesure où ils concourent tous à l’élaboration d’une théorie propre. En effet, tous ces éléments constitutifs de la pensée médicale pharaonique, élaborée dès les règnes fondateurs au temps des pyramides, nous prouvent encore une fois aujourd’hui, que la science observationnelle était déjà bien pratiquée en ces époques que nous pouvons maintenant aisément qualifier de précurseurs de la biologie moderne. Pour un rappel complémentaire de ce passage, Cf. également le commentaire d’une pièce muséologique en infra : 2.1. Encore le lac amniotique de turquoise, p. 9.

 

 


 

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          1.2 Les textes des sarcophages

 

       Dans les écrits plus anciens, puis dans les textes des sarcophages, le défunt pour se sustenter va harponner des poissons dans le Š Nw.w « Lac du Noun » (CT V, 383 § 46b). Aussi, dans un contexte néo-embryologique, l’expression wnw ḥr spty Š Nw.w « manger sur les deux lèvres du “Canal sinueux” » (CT VI, 479 § 421), ne peut que se référer à une allégorie de la nutrition empruntant le cordon ombilical dont nous avons vu la forme tortueuse. Je prendrai ici trois exemples, dont un objet.

 

p[18][19][20]

l’Île de l’Embrasement qu’il gouverne (113a) : je reparlerai ailleurs [21] de la cuisson et de l’assimilabilité des aliments prévus dans les contextes théologiques (principes actifs fumés, ou en dissolution liquide). Ici, les nourritures sont non seulement préparées, cuisinées, mais conçues comme directement bio-assimilables et donc comme « prés-digérées » en tant que lait interne mêlé au sang maternel – ce qui rappelle fortement le chyle lactescent lymphatique que j’ai déjà évoqué. En définitive, le roi est identifié comme « flot contenu » pourvoyeur pour lui-même, il est désigné comme seigneur de sa propre canalisation dispensatrice, ce qui est habituel dans l’esprit égyptien, et donc, par glissement néo-obstétrical, montré comme son propre cordon ombilical qui le nourrit sous l’auguste protection de la divinité dans laquelle il se ḫpr m « transforme » (110a ; 112f ; 114a ; 116g …). En somme, il maîtrise, par ses kas, la situation de son approvisionnement, comme il maîtrisera sa propre « percée au jour » au moment de l’accouchement de la divine mère (CT VI, 762 § 392 g-p). Voir aussi les gemmes magiques qui en témoignent [22].

p[23]

enveloppe » (CXXII-I), et donc dans son antre amniotique, est figurée dans une très belle illustration du Livre des Quererts datant de la XXedynastie (VIetableau, I, tombe de Ramsès VI) [24] (Fig. 5a et b). 

 

 


 

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          1.2.2. CT VI, 761 § 391i-392e [25]

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pde facto une signification physiologique habituellement supportée par le placenta, et par les reins maternels. À la « sortie » seront aussi lavés (391f), par le dernier flot de la poche des eaux, les derniers « déchets » biologiques, liquides, et squameux lactescents, qui retourneront au « lac du firmament » (391g). 

 

 


 

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         2. Muséologie

 

         2.1. Encore le lac amniotique de turquoise

 

p[26].

permet de « traverser » (ḏ3) le corps du roi (insertion et mtw internes) afin que lui-même ai la force motrice de « traverser » (ḏ3) l’horizon (Pyr. 266 § 359a-360a). Il est donc difficile de pas y voir une métaphore d’un transport des nutriments aboutissant au sujet par l’intermédiaire du cordon ombilical dont il est « équipé » : « C’est que N a été mis à part dans le Champ des Roseaux, (afin) qu’il se repaisse avec vous dans le Champ de Turquoise. Que N se nourrisse de ce dont vous vous nourrissez … Que N reçoive avec vous l’eau (provenant) du « canal nourricier » de N avec une bolée (zwr) de Bienheureux par la bouche (r3) dont il est équipé (ʿpr) » (Pyr. 473 § 936b-937a … 937e-f) [27]. Cette pitance est identifiée à celle du nourrisson prise par la bouche, comme l’enfant qui tète sur les genoux d’Isis représente aussi la nutrition intra-utérine. N’oublions pas qu’il s’agit de l’absorption mystique des mêmes constituants destinés, ici, à l’accomplissement de l’état de « Bienheureux » à la bouche perpétuellement garnie (930a) et à leur identification (930d-931b). Aussi le défunt pourra-il s’exclamer dans les Textes des Sarcophages : « Je mange dans le Champ des Offrandes (Sḫt-htp) auprès de ce “Lac de Turquoise” (š n mfk3t) » (CT III, 203a). La purification (excrétion) est peut-être encore sous-entendue en parcours inverse (amniotique ; et ombilicale, ex : CT VI, 761 §391f-g …).

 

 

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         3. Iconographie

 

         3.1. Préhistoire

 

         Pour la préhistoire en Europe, il faut par exemple au moins ici rappeler le nouveau-né de Saint-Cirq-du-Bugue et celui de La Marche (sujet 35-1), avec chacun leur cordon ombilical (Fig. 7-8) [28]. Voir en Afrique les rupestres sahariens que je déclinerai en partie bientôt.

 

 

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         3.2. En Égypte

 

         3.2.1. Les modèles animaux

p[29][30]

 

          3.2.2. Chez l’homme

 

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          Dans les cimetières d’enfant de Gournet Mouraï [31], les silex taillés qui avaient dû servir à couper le cordon ombilical de très jeunes enfants décédés étaient le plus souvent placés au-dessus des linges de couches sanguinolents contenus dans des poteries enterrées.

         Notons que les dieux eux-mêmes sont montrés dotés d’un ombilic de rappel mémoriel anthropomorphique, ou d’animaux mammifères placentaires [32]. Voir par exemple l’ombilic solaire de la déesse Thouéris peinte sur une coupe en faïence siliceuse du Louvre (Don Montesino, Louvre E 32649). 

 

  


 

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p[33].

 

 

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         4.2. Pathologie

 

          Les anomalies morphologiques [34] bien visibles pour les médecins égyptiens de l’époque étaient les cordon courts, soit d’un longueur inférieures à 30 cm (1 % des cas), ou plus souvent, des cordons longs avec 70 cm (6 à 7 %) , ou même atteignant 1 m (1 %). Les cordons trop courts entraînent un allongement de la durée du travail. Les cordons trop longs peuvent être responsables de nœuds, de circulaires, et de procidences (cf. infra). Les deux extrêmes favorisent donc les accidents périnataux, surtout en provoquant de mauvaises présentations, comme par le siège .... (Fig.21).

         Ainsi, si la longueur du cordon est excessive, de vrais nœuds (2 % des grossesses) sont susceptibles de se former à partir du 4mois, surtout si le fœtus est trop actif. La vision peut en être spectaculaire, mais le pronostic n’est cependant pas nécessairement péjoratif. 

         Les circulaires sont des enroulements uniques ou multiples (15 à 30 % des accouchements). Ils se produisent autour du cou, ou du tronc (bretelle), ou bien ils s’organisent en écharpe (bandoulière). Tous entraînent paradoxalement un syndrome de cordon trop court. Beaucoup plus rare, mais marquantes dans les esprits, de nombreuses circulaires cervicales serrées provoquent la mort du fœtus.

 

 

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         En général, il suffisait déjà de faire glisser le circulaire pour dégager la tête, ou la bretelle par-dessus les épaules pour libérer le tronc ... de couper le cordon si cela était trop difficile. Dans les cas les moins importants, il restait à mettre deux doigts de part et d’autre du cordon le plus haut possible entre la présentation et le détroit supérieur et/ou de refouler la présentation vers le haut sans essayer de remonter le cordon ou de le réintégrer. Il pouvait être utile d’entourer le cordon d’une compresse irriguée tiède lorsqu’il s’agissait d’une procidence du 3degré, et de mettre la parturiente en déclive.

 

 

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          Les autres pathologies du cordon ombilical que les praticiens pharaoniques ont pu rencontrer sont d’ordre infectieux avec les funiculites qui donnent un gros cordon œdémateux avec des vaisseaux rigides. Elles sont parfois associées à des nécroses. Ces problèmes sont 3,5 fois plus fréquents en cas de rupture prématurée des membranes. Il existe encore quelques tumeurs organiques impossible à définir à l’époque, ainsi que des anomalies de voisinage comme le laparoschisis (1/1000) où une insuffisance de paroi abdominale libère les anses intestinales qui flottent dans le liquide amniotique, et, l’omphalocèle avec une forme de hernie viscérale péri-ombilicale double-membranaire transparente (1/2000). Mais par contre, ces problèmes et ces malformations étaient incurables en ces temps très anciens.

 

 


 

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          Nous percevrons en fin d’étude obstétricale égyptienne, que les dangers encourus à l’époque étaient importants, et que les traitements dépendaient surtout de l’expérience des opérateurs qui essayaient de pratiquer au mieux quelques gestes simples ou plus ou moins complexes. Or, c’est particulièrement le cas avec les anomalies du cordon ombilical, qu’il suffit bien souvent de respecter et de libérer comme ci-dessus, pour lever calmement l’embarras. Et dans quelques autres complications, de tenter de lever l’obstacle en sachant qu’un geste preste et précis est parfois capable de tout remettre dans l’ordre. Cependant, l’on se retrouvera également dans des situations où il est connu que plus rien n’est possible. C’est la raison pour laquelle, les incantations remplaçaient à ce moment la thérapeutique, et induisaient pour la mère et l’entourage une certaine notion de fatalité admise avec le secours de la foi. Ainsi, nombre de formules et de rituels céderont le pas à la médecine, et le praticien laissera faute de mieux le magicien accompagner la manœuvre, tout en surveillant de près l’évolution, en sachant que dans bien des éventualités, soit la mère, soit l’enfant, peuvent encore parfois être sauvés. Notons que c’était encore assez souvent le cas au milieu du XIXsiècle en Europe. 

         Les substrats de ces formules incantatoires – formules débarrassées de ce qu’elles manifestent de temps à autre comme véritables indications thérapeutiques ou pronostiques – seront analysés à la fin de ce travail, compte tenu de leurs puissances potentielles à créer un contexte psychologique tranquillisant, et donc absolument médical quant à leurs attendus physiopathologiques et curatifs.

 

         En effet, comme je l’ai déjà indiqué, une bonne naissance pouvait alors s’opposer à un mauvais développement de sinistre mémoire. Ici aussi, la strangulation ombilicale pouvait encore rappeler l’action d’un long ver malveillant, car nous avons vu que le serpent du mal sait évoluer dans le Noun amniotique pour tenter de défaire toute création. Cependant, le serpent femelle solaire veille et peut déjouer cette étiologie. Ici encore, la dangerosité de l’annexe fœtale n’a d’égal que sa puissance efficiente à cette fois, « nourrir » l’enfant par voie trans-ombilicale.

 

 


 

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         5. Pour comparer

 

         Hippocrate connaissait le rôle « respiratoire » et de « développement » fœtal (De la nature de l’enfant, XIV, 2) [35]. Il parle des circulaires en hésitant sur le pronostic (Du fœtus de huit mois, X, 2-3) [36]. Eudème, Érasistrate et Hérophile au IIsiècle à Alexandrie ont observé le cordon [37]. Soranos d’Éphèse (Maladies de femmes, I. 19,25) [38] écrit à tort que le cordon ombilical (καλοῦμεν ὀμφαλόν) était formé de quatre vaisseaux, soit, de deux veines, et de deux artères, il suit ensuite Eudème qui pensait que le fœtus urinait par l’ouraque, qui constituait donc alors un cinquième canal. Le chiffre égyptien pharaonique reste à déterminer, mais une coupe franche le montre aisément à l’œil nu.

 

 

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[1] R. Labat, Manuel d’Épigraphie Akkadienne, P. Geuthner, Paris, 1976, n° 59 p. 61, et, n° 108 p. 89 ; O. Lauffenburger, J-P. Sliva, dans Dictionnaire akkadien, Association assyrophile de France, Paris, 2010.

[2] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, La mère, l’enfant et le lait en Égypte Ancienne. Traditions médico-religieuses. Une étude de sénologie égyptienne (Textes médicaux des Papyrus du Ramesseum n° III et IV), édité par S. H. Aufrère, Collection Kubaba –Série Antiquité –Université de Paris 1, Panthéon Sorbonne, L’Harmattan, Paris, 2010, p. 185.

[3] S.H. Aufrère, « Le hiéroglyphe du crible à grain – et la métaphore désignant le nouveau-né dans l’Égypte ancienne», dans N. GRIMAL, A. KAMEL, C. MAY-SHEIKHOLESLAMI (éd.), Hommage à Fayza Haikal, Le Caire, 2003, p. 17-27. 

[4] Th. Bardinet,Médecins et magiciens à la cour du pharaon. Une étude du papyrus médical Louvre E 32847, Institut Kéops, Paris, 2018, p. 312.

[5] N. Yamazaki, Zaubersprüche für Mutter und Kind, Papyrus Berlin 3027 (Achet-Verlag, Schriften  zur Ägyptologie 2), Berlin, 2003, Tafel 5.

[6] Yamazaki op.cit. 2003, Tafel 15.

[7] R.-A. Jean, « Le shedshed et la renaissance - II » – Enhommage à Madame Anne-Marie Loyrette, dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 15 février 2018, p. 13.

[8] Chantraine1974, III, p. 800-801. Par exemple : Soranos, Maladies des femmes, I,19 (BL1988, p. 56).

[9] Chantraine1974, III, p. 801.

[10] Sethe 1908-1922, I, Sp. 204 § 118c-119bp. 67-68 ; Allen 2013, II, Pyr. 204 § 118c-119b. Spellers1923, I, p. 12. Faulkner1969, p. 37. Carrier, XXX, 2009, Ounas, p. 44-45; V, Mastaba de Senousretânkh, p. 2905-2906, et, Mastaba de Neha, p. 2760-2761.

[11] Sethe 1908-1922, I, Sp. 204 § 118b-120a p. 67-68. Spellers1923, I, p. 12. Faulkner1969, p. 37. Carrier, I, 2009, Ounas, p. 44-45 ; V, 2010, Mastaba de Neha, p. 2760-2761 ; Mastaba de Senousretânkh, p. 2904-2905.

[12] R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne – XV . Les annexes embryonnaires (3) Le liquide amniotique », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 14 mars 2018, p 4 et note g p. 5.

[13] Pierre-Croisiau,2001, pl. XVI (P/CantW). Sethe 1908-1922, I, Sp. 266 § 359a-360a p. 188. Allen 2013, III, PT266 § 359a-360a. Spellers1923, I, p. 28. Faulkner1969, p. 75. Carrier, II, 2009, Pépy II, p. 926-927.

[14] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, « Anatomie humaine. Le bassin – IV. Anatomie de la femme (5), Les parties molles, Aspects comparés et symboliques », dansHistoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 15 janvier 2016, fig. 16 p. 18.

[15] R.-A. Jean, « Anatomie humaine. L’abdomen - V, Splanchnologie - IV, Les vaisseaux profonds. Les vaisseaux digestifs. L’assimilation », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Angers, 27 janvier 2017, p. 4-5, et fig. 7.

[16] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette,op.cit.2010, p. 79-98, 104, 123, 136, 159, 380-384, 405. R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, op.cit, 15 janvier 2016, p. 16-20.

[17] Au niveau de C7, le canal thoracique descend autour de l’artère sous-clavière. Puis il rejoint la face postérieure du confluent jugulo-sous-clavier gauche pour former ainsi sa portion cervicale (K. Achour, M. Riquet, « Anatomie chirurgicale des lymphatiques du thorax », dans Chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, 2011, 15, 1, p. 41 et fig. 7, puis, fig. 8 pour les voies lymphatiques mammaires). Pour les variations, voir : P. Kinnaert, « Anatomical variations of the cervical part of the thoracic duct », dans man. J Anat, 1973, 115, p. 45-52 ; K. Shimada, I. Sato, « Morphological and histological analysis of the thoracic duct in the jugulo-subclavian junction in Japanese cadavers », dans Clin Anat, 1997, 10, p. 163-72. 

[18] de Buck1935-1961, IV, Sp. 317 § 112d-112f. Faulkner1973, I, p. 241. Barguet1986, p. 483. Carrier2004, I, p. 748-749. 

[19] de Buck1935-1961, IV, Sp. 317 § 111d ; 112a. Faulkner1973, I, p. 241. Barguet1986, p. 483. Carrier2004, I, p. 748-749.

[20] de Buck1935-1961, IV, Sp. 317 § 113 a-b ; 112a. Faulkner1973, I, p. 241. Barguet1986, p. 483. Carrier2004, I, p. 748-749.

[21] Voir déjà pour attendre : R.-A. Jean, « Anatomie humaine. L’abdomen - V, Splanchnologie - IV, Les vaisseaux profonds. Les vaisseaux digestifs. L’assimilation », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Angers, 27 janvier 2017, p. 16-20.

 

 


 

18

 

[22] Voir pour cet objet : V. Dassen 2007, p. 59, et fig. 9 p. 60, et encore d'autres que nous reverrons. 

[23] de Buck1935-1961, IV, Sp. 335 § 209f (BH1Br). Faulkner1973, I, p. 267, note 20. Barguet1986, p. 565, note 7. Carrier 2004, I, p. 808-809.

[24] Piankoff, 1945, p. 25-26 et pl. CXXI, Paroi du fond en haut à droite, 1er registre, I (CXXII-CXXIII), voir aussi au 2registre, A (CXXVII), à droite.

[25] de Buck1935-1961, I, Sp. 761 § 391p. Faulkner1973, II, p. 293. Barguet1986, p. 138-139. Carrier2004, II, p. 1706-1707.

[26] Sethe 1908-1922, I, Sp. 254 § 289a p. 155. Spellers 1923, I, p. 24. Faulkner 1969, p. 64. Bertrand 2004, p. 94. Carrier, I, 2009, Ounas p. 120-121 ;Téti, p. 294-295 … Voir encore : Carrier, VI, 2009, p. 4124. Pour zk = « creuser », voir : Hannig I, 2003, 46558, p. 1249 « graben » (Pyr. 254 § 289a).

[27] Feneuille 2008, p.162. Pierre-Croisiau, 2001, (partiel) pl. VII (P/A/W 21). Sethe 1908-1922, II, Sp. 473 § 936b-937a … 937e-f p. 19-21. Spellers 1923, I, p. 66. Faulkner 1969, p. 161-162. Carrier, II, 2009, Pépy I er, p. 752-755 ; III, 2010, Pépy II, p. 1528-1531 ; IV, 2010, Mérenrê, p. 1932-1933. 

[28] J.-P. Duhard, « L’identité physiologique, un élément d’interprétation des figurations féminines paléolithiques », Trabajos de prehistoria, Salamanque, 1994, p. 47. Parmi les figurations possibles d'immatures, l’auteur cite celles de Gonnesdorf, Laussel, la Marche, Saint Cirq, et de Fontanet : Réalisme de l’image masculine paléolithique, Grenoble, 1996. Par exemple pour Saint Cirq, Jean Airvaux, arguant de la grosse tête et de la position fœtale du personnage, a proposé récemment de le lire comme la représentation d’un nouveau-né, le phallus étant un cordon ombilical (R. Pigeaud, Fl. Berrouet, Est. Bougard, H. Paitier, V. Pommier, P. Bonic, La grotte du Sorcier à Saint-Cirq-du-Bugue (Dordogne, France) : nouvelles lectures. Bilan des campagnes 2010 et 2011, dans Paléo, 23, 2012, § 44 et fig. 12). Voir aussi : Réalisme de l’image féminine paléolithique, Paris, 1993.

[29] Voir par exemple : L. Keimer, « L’identification de l’hiéroglyphe iw », ASAE, 42, 1943, p. 257-262. P. Vernus, dans Vernus, Yoyotte, 2005, p. 111-114.

[30] R.-A. Jean,« Anatomie humaine. L’abdomen - I, Surface, myologie, et signes superficiels », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Angers, 25 juillet 2016, p. 8 et fig. 26-30.

[31] B. Bruyère, Les fouilles de Deir el-Médineh (1934-1935), 2partie, la nécropole de l’ouest, FIFAO 15, Le Caire, 1937, p. 11-13.

[32] Tous les mammifères placentaires possèdent une cicatrice ombilicale comme vestige de la circulation fœto-maternelle. Ce groupe comprend tous les mammifères, sauf deux, qui sont des mammifères non placentaires. Ce sont : l'ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus), et l'échidné (avec quatre Tachyglossidaevivants), qui appartiennent à l’ordre des monotrèmes. Ces deux cousins australiens, tasmaniens, plus les trois espèces d’échidnés au nez long de Nouvelle guinée (Zaglossus), sont donc ovipares (ils pondent des œufs). Les l'ornithorynques allaitent leurs petits sans mamelles puisque leur lait dégouline des pores ventraux sur leurs poils que les jeune doivent sucer (D. Fleay, We breed the platypus, Robertson & Mullens, Melbourne, 1944 ; — We breed the platypus – 50th Anniversary Edition, Boolarong Publications, Brisbane, 1994), alors que les jeunes échidnés têtent dans la poche de leur mère (T.F. Flannery, C.P Groves, « A revision of the genus Zaglossus (Monotremata, Tachyglossidae), with description of new species and subspecies », Mammalia, 62, no 3,‎ 1998). 

[33] Voir par exemple à ce sujet : A. Fournié, L. Connan, V. Toffani, O. Parant, « Physiologie et pathologie du cordon ombilical », dans Encyclopédie Médico-ChirurgicaleObstétrique, 2001, 5-073-A-10. 

[34] Voir par exemple : M. Deshayes, G. Magnin, J.B. De Meeus, « Anomalies du cordon ombilical », Encyclopédie Médico-ChirurgicaleObstétrique, 1991, 5-073-A-10 ; R. Vokaer, La procidence du cordon et des membres, Paris, 1985. 

[35] Hippocrate, XI, De la génération. De la nature de l’enfant. Des maladies IV. Du fœtus de huit mois, éd. R. Joly, Les Belles Lettres, Paris, 1970, p. 57.

[36] Hippocrate, XI, op.cit 1970, p. 175.

[37] Leurs désaccords montrent qu’ils ont tous lu, à la bibliothèque d’Alexandrie, de très anciens traités pharaoniques inspirés de l’art vétérinaire bovin, et d’autres plus théologiques d’ordre hathorique : j’en reparlerai bien à propos, car il existe des similitudes avec la circulation du jeune veau. À mon sens, les déviations anatomiques tardives provenaient des déviations théologiques quelque part imposées par une partie du clergé. 

[38] Soranos d’Éphèse, Maladies des femmes, éd. P. Burguière, D. Gourevitch, Y. Malinas, Les Belles Lettres, Paris, L. I - 1988, p. 57.

  

 


 

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