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Histoire de la médecine en Egypte ancienne

GYNECOLOGIE - AVORTEMENT - 1

Article complet - mardi 13 mai 2014 :

L'AVORTEMENT - Première partie

Trois articles à suivre

 

Fig

 

  • Richard-Alain JEAN, Anne Marie LOYRETTE, « L’avortement en Égypte ancienne. Quatre hypothèses papyrologiques. Première partie (pBerlin 192). Le sorgho. Le céleri », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 13 mai 2014.

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

L’AVORTEMENT EN ÉGYPTE ANCIENNE

QUATRE HYPOTHÈSES PAPYROLOGIQUES

PREMIÈRE PARTIE (pBERLIN 192)

LE SORGHO. LE CÉLERI

 

Richard-Alain JEAN

Anne Marie LOYRETTE

 

 

 

            Cette étude complète et actualise l’une de nos recherches consacrées à la maîtrise de la fécondité dans l’Égypte ancienne. Nous avions en effet déjà évoqué l’avortement dans nos travaux : Richard-Alain Jean, Anne-Marie Loyrette, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, I : « La contraception », dansS. H. Aufrère (éd.), Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV II), Orientalia Monspeliensia XI, Université Paul Valéry – Montpellier III, Montpellier, 2001 : avec 1) « La reproduction », p. 537-564 ; puis, 2) « La contraception », p. 564-592. Nous en reprendrons ici quelques paragraphes revus et augmentés, puis nous ajouterons trois passages du pEbers qui n’avaient pas été retenus en raison de leur publication la même année dans l’article de Jacques Guiter, « Contraception en Égypte ancienne », dans le Bulletin de l’Institut Français d’Archéologie Orientale (BIFAO 101), 2001, p. 222-223. Nous apporterons aujourd’hui quelques nouveaux éléments de lecture et de pharmacologie.

            Dans notre premier travail, la section consacrée à la contraception était organisée en deux parties, l’une réservée aux « Moyens anticonceptionnels naturels » [1] (2.2) quand l’autre détaillait « Les moyens anticonceptionnels artificiels » (2.3). Ces derniers étaient présentés en indiquant qu’ils étaient d’ordres mécanique, chimique, physique et magique. L’hypothèse abortive avait été abordée à propos du pBerlin 192.

 

 


 

 

 

01

Notes actives : [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9] [10] [11] 

 

            Pour la période romaine nous ne donnerons que le passage magique suivant cherchant à « faire s’ouvrir les parties génitales (de la femme) et son utérus et à le laisser saigner jour et nuit » :

 

PGM LXII, 102-105 [12] *

 

102  "Let the genitals and the womb of her, NN, be open, and let her become bloody

105  by night and day." And [these things must be written] in sheep's blood, and recite

      before nightfall, the offerings I (?) . . . first she harmed . . . , and bury it near

      sumac, or ncar ... on a slip of papyrus.

*   Traduction : John Scarborough.

 

            Nous poursuivons cette étude en reprenant ici, par commodité de lecture, une partie de notre texte décrivant « l’hypothèse abortive » actualisée du pBerlin 192, et en ajoutant, à la suite, les passages 797 [13], 798 et 799 [14] du pEbers pouvant également se rapporter à l’avortement.

 

 


 

 

3

 

pBerlin 192. Verso, 1, 1-2

 

02

 

Hypothèse abortive.

1a [..] Comme ( ?) malade de ne pas pouvoir ( ?) (a) [….] une femme, sans accepter une grossesse.

1b Tu devras lui faire des fumigations (b) avec du sorgho mjmj (c) à son vagin, afin qu’elle ne tienne pas une conception.

2a […] Tu devras lui [confectionner] des préparations (d) afin de délier (e) :

2b huile (f) 5 ro (g) ; céleri (h) 5 ro ; bière douce 5 ro ; (ce sera) cuit ;

2c (et ce sera) absorbé quatre matins (de suite).

 

            Notes. – (a) Ḫ3jt : Wb. III, 224, 6-11. Alex. 77.2969, 78. 2925 (« la maladie ») ; ḫ3j, « maladie » : Alex. 78.2924 ; ḫ3j: Wb. III, 224,12 ; Alex. 78.2926, « le malade » ; ḫ3ʿw, état maladif : Wb. III, 229, 2. (Voir aussi : Westendorf 1999, I, p. 426, n. 737).

Le titre suggère peut-être un état comparatif : pour faire comme si l’homme ne pouvait pas (fertiliser son épouse) ou avait (sur commande) le pouvoir de fertiliser ou non sa femme. En ce sens, l’homme simulerait une infertilité provisoire, considérée par ailleurs comme une maladie. Le tout début de ce passage lacunaire commencerait par indiquer alors ce que l’on doit faire, pour qu’à l’image de cette possibilité, la femme maîtrise aussi sa fécondité.

p

 

 


 

 

4

 

Page 4 - note c - mjmj -OK

 [15]

Sauneron (1989, p. 96 et 113) et Th. Bardinet gardent « épautre mjmj ». R. Hannig (GHandWb, 1995, p. 325) donne « mjmj : Durra, Sorghum, Sorgho ; Samenkorn (graines de) des Emmers… ». Loret (Flore, 1892, p. 25-26) rappelle (sur : A. de Candolle) l’épisode biblique d’Ezéchiel (IV, 9) où le mot hébreu dokhan correspond à l’arabe dukhn. Or dans le même texte, l’épeautre, khoussèmèth figure à côté de dokhan, ce qui peut également contribuer à éliminer cette traduction dans les textes plus anciens pour lui préférer des graminées de type Gros mil (Sorgho) ou Petit mil (Millet), avec peut-être une préférence pour le sorgho mieux acclimaté en Égypte (Pline). La LXX situe bien, dans le même texte – καὶ κέγχρον, καὶ ὀλύραν – où κέγχρος représente bien le millet (le sorgho n’étant pas encore nommé), et, ὄλύραι l’épeautre mal distingué de ζειαί [16]. Pour le copte, Vycichl (1983, p. 32) donne ⲃⲱⲧⲉ (S), ⲃⲱϮ (B) « épeautre » = ὄλύρα « millet » = dukhn = bd.t espèce de céréale : blé « à deux rangées » (Emmer, Weizen) ; btj au Moyen Empire ». Voir aussi Crum, Dict. 45b et Černy 1976, p. 28. Le grec donnant bien κέγχρος et l’arabe dukhn pour le millet (et non ὄλύραι), le sorgho (hébreu durah) n’étant pas mentionné dans la bible, le copte semble entretenir la confusion avec ⲃⲱⲧⲉ pourtant construit sur btj, dém. bt pour une espèce de blé. L’arabe distingue bien le sorgho dura, du millet dukhn (Voir aussi infra : pharmacodynamie). Cette étude nous amène à privilégier l’identification mjmj = sorgho, Sorghum vulgare Pers. T., ou S. bicolor Mœnch, attesté depuis l’époque prédynastique jusqu’aux xviiie-xixe dyn. et à l’époque islamique (de Vartavan, Asensi Amorós 1997, p. 242).

notes d & e

 

 

 

 

 


 

 

5

 

notes f & g

Page 5 - note h - mjmj - PDF

D. Meeks (Alex. 77.1633, 77.1634, 78.1648 ; Wb. II, 34, 23) signale un autre mot : m3ṯt, forme originelle m3ṯrt (voir aussi Daumas, BIFAO 56, 1957, p. 59-64), souvent confondu dans les graphies avec m3tt. Dans ce cas, le calotrope, Calotropis procera ou pomme de Sodome, confirmé en Égypte (de Vartavan, Asensi Amorós 1997, p. 60), peut être écarté de cette recette car il contient un violent poison cardiaque : la calotropine. Voir maintenant Takács 2008, p. 120-123.

           

Commentaire général sur les fumigations.

 

 

pTurin

Les fumigations consistent en des productions de gaz ou de vapeurs, notamment par volatilisation grâce à la chaleur, que l’on répand dans l’atmosphère ou, comme c’est ici le cas, que l’on dirige sur une partie du corps. On peut utiliser la combustion du produit ordonné, par exemple de la cire en pEbers 795. 94, 7-8. Les Égyptiens employaient aussi les vapeurs émises lors de l’ébullition des produits réputés actifs comme en pKahun 5. 1, 15-20 et 20. 3, 3-6. Une autre technique consistait à étaler le mélange médicamenteux sur des girelles de tour de potier (7 à 12), à les chauffer, puis à les refroidir brusquement par aspersion en pBrooklyn § 99c et § 100 [17], pBerlin 75. 7, 2-3 ; par aspersion de mucilage et d’urine de jeune fille en pBerlin 60. 5,12 - 6,1 ; par aspersion de bière, les vapeurs étant canalisées par une poterie retournée et percée afin d’y placer un roseau creux destiné à faire parvenir les émanations jusqu’à l’endroit souhaité, par exemple la bouche en pBerlin 46. 4, 5-8, et en pEbers 325. 54,18 - 54,1 qui ajoute « afin d’inhaler la vapeur s’en exhalant ».

On peut probablement voir une femme procédant à une fumigation vaginale dans le pOmlin 55001 conservé au Musée égyptien de Turin (Pl. I ; XI,4 ; XIII ; XVI, XVII, XIX) [18].

 

 


 

 

6

 

Les fumigations sont classiquement aromatiques, désodorisantes, antiseptiques ou toxiques. La méthode dite du Dr Langlebert [19] préconise l’utilisation des trochisques (clous fumants) contenant des substances médicamenteuses volatiles que l’on peut brûler sous un cornet de façon à amener la fumée sur la partie malade. Par exemple les fumigations d’anhydride sulfureux étaient utilisées contre la gale et d’autres infections cutanées (Codex 1937). Un procédé comparable consistait à placer des baies de genièvre concassées (250 gr) avec des charbons ardents dans une bassinoire, et de passer celle-ci entre les draps contre les douleurs rhumatismales, musculaires, les lumbagos. Les trochisques, de τροχόϛ (toupie, cône), étaient notamment très utilisés dans la médecine arabe, comme les trochisques alhandal à base de coloquinte, les trochisques de plomb blanc de Rhazis ou Sief des Arabes.

            Pharmacodynamie. – Une fumigation humide bien menée de graminées tels que de mil d’Égypte (millet/dukhn), Pennisetum typhoideum ou Penicellaria spicata s’ils venaient à être attestés antérieurement à l’époque romaine (de Vartavan, Asensi Amorós 1997, p. 191 pour Pennisetum, Pennisetum L.C.Rich) ou de sorgho bien très anciennement attesté (dura, cf. supra), peut dégager de l’acide cyanhydrique toxique [20] (la cuisson détruit le ferment mais pas le glucoside cyanogénétique qui peut être hydrolysé par des diastases digestives, sanguines, voire muqueuses). Rappelons que la fumée de tabac contient elle même de l’acide cyanhydrique (3 à 8 mgr par 100 gr de tabac fumé).

            Nous avons pu constater que les matrones traditionnelles africaines utilisaient des sortes d’abaisse-langue en bois arrondi et huilé en guise de spéculum [21] pour « voir l’intérieur de la femme » et en profitaient pour pousser quelques médications décidées après cet examen. Elles pouvaient également à cette occasion introduire une brindille végétale dans l’utérus à des fins abortives, dont assez souvent, des tiges de sorgho.

            En pEbers 822. 96, 8-9, une application locale d’un mélange de résine de térébinthe et de céleri sauvage dans du lait est censée « rassembler (l’utérus) ». Cette dernière propriété est également citée à propos de la plante mjmj en pEbers 820. 96, 5-7. Prosper Alpin (Histoire Naturelle [1980], p. 304-305, n° 158) cite le σέλινον en grec et le karafs en arabe, et, dans La Médecine des Égyptiens ([1980], p. 424, n° 315), il parle de clystères de décoctions de graines de céleri ayant un pouvoir réchauffant et résolutif à propos d’affections froides du ventre des femmes dans un paragraphe sur les femmes hystériques (dues selon Galien à une rétention du sang menstruel). Ibn Al Beïthar indique qu’un mélange d’« une once de son suc avec une once et demie de sucre et une égale quantité de suc de grenade douce, pris pendant plusieurs jours de suite, est un puissant sédatif » (n° 1902, Le Chérif) et Al Suyuti le préconise en préventif contre l’odontalgie. Cette plante figurait au Codex 1818 et a été réinscrite à la Pharm. Franç. en 1975. Réputé excitant et diurétique, le suc de ses feuilles est un assez bon fébrifuge.

 

 


 

 

7

 

Le céleri de culture, ou Apium dulce Mill, figurant également au Codex 1818 et réinscrit à la Pharm. Franç. en 1975, contient de la vitamine C et de la provitamine A. Il possède la réputation d’aphrodisiaque. Son essence renferme un anhydride lactonique, le sédanolide. Certains arabes, notamment en Algérie, pratiquent des fumigations de céleri dirigées vers la tête pour dissiper les migraines. L’apport vitaminique du céleri peut aussi agir comme un stimulant général et aider localement à maintenir l’état des muqueuses agressées par les fumigations en synergie avec l’apport des vitamines du groupe B contenues dans les bières. Les bières ont également une action diurétique, même pour les petites bières qui peuvent être en outre un peu plus acides. L’huile employée participe à l’extraction et à l’assimilation des fractions liposolubles.

            Commentaire de l’hypothèse abortive. – La double prescription d’une fumigation agressive suivie de l’administration d’une potion reconstituante et détoxiquante pouvant venir compenser l’action locale recherchée est plutôt en faveur de l’hypothèse abortive. Dans ce cas, les descriptions théologiques peuvent également nous aider à comprendre le sens de ce texte (cf. nos travaux - Jean, Loyrette 2001, Embryologie § 1.3.3 et 1.4 ; Jean, Loyrette 2010, p. 99, 183-185, 191-192, 198, 229-230 ; 259-263).

 

sorgo

 

Fig. 2. Panicule de sorgho, Ancien Empire, 2500 av. J.C.

Coll. Musée de l'Agriculture ancienne du Caire - Inv. n° 1313

(Cliché Arnaud du Boistesselin)

http://www.museum.agropolis.fr

 

 


 

 

8

 

fig - 3

 

 


 

 

9

 

Fig 4

  



 

[1] Sujet sur lequel il faut maintenant ajouter « Les pouvoirs contraceptifs de l’allaitement »  : R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, La mère, l’enfant et le lait en Égypte Ancienne. Traditions médico-religieuses. Une étude de sénologie égyptienne (Textes médicaux des Papyrus du Ramesseum n° III et IV), édité par S. H. Aufrère (Textes et Documents de la Méditerranée Antique et Médiévale), Collection Kubaba – Série Antiquité – Université de Paris 1, Panthéon Sorbonne, L’Harmattan, Paris, 2010, réimprimé en 2011, Ch. 8.3. p. 131.

[2] Pour les époques suivantes, voir pRylands, 53, 1. 26. Et prédictif : pTebtunis 2. 676 (MP3 2366) 11. 9-10 ; M.-H. Marganne, « La gynécologie dans les papyrus grecs de médecine », Acta Belgica Historiae Medicinae VII/4, 1994, p. 207-217 : 211-212 ; E. Eyben, Family Planning in Graeco-Roman Antiquity, Université catholique de Louvain, Louvain, 1980-1981.

[3] R. Hähnel, « Der künstliche Abortus im Altertum », Arch. f. Gesch. d. Med. 29/4-5, Berlin, 1936.

[4] Jean, Loyrette op.cit. 2010, p. 258-262. Dans ce contexte, le mot désigne bien un « rejet », une « fausse couche », ou un « avortement ».

[5] Wb. II, 473,15 ; Belegst II,2, p. 720 .

[6] Y. Koenig, Memnonia III, 1992, p. 267 ; Wb. II, 483,15.

[7] P. Vernus, Affaires et scandales sous les Ramsès, Paris, 1993, p. 126 « Mémorandum concernant le fait qu’il fit avorter la citadine Tarepyt… ».

[8] Voir : Belegst. II, p. 720, 15 : P. Turin P.u.R. 55,1, voir aussi 121,10.

[9] Vernus op.cit. 1993, p. 226, n. 16 ; Wb. II, 473,15.

[10] Lexicon der Ägyptologie, tomes I à VI et VII (index), Wiesbaden, 1976-1986.

[11] L’auteur ne donne toutefois pas ses références.

[12] J. Scarborough, dans H. D. Betz (éd.), The Greek Magical Papyri in Translation Including the Demotic Spells, Chicago - London, 1986, p. 294.

[13] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, « L’avortement en Égypte Ancienne, quatre hypothèses papyrologiques. Deuxième partie (Papyrus Ebers 797). La menthe », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 15 mai 2014.

[14] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, « L’avortement en Égypte Ancienne, quatre hypothèses papyrologiques. Troisième partie (Papyrus Ebers 798 et 799). La terre cuite. Les dattes », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 17 mai 2014.

[15] Voir la description donnée par Prosper Alpin (Histoire naturelle [1980], II, p. 341 (n° 177) et pl. iii n° 3).

[16] Chantraine, Dictionnaire étymologique de la langue grecque, Klincksiek, Paris, 1968-1980, p. 397, p. 796 ; p. 508.

[17] Sauneron 1989, p. 133-134.

[18] J.A. Omlin, Der Papyrus 55001, und seine Saririsch-erotischen Zeichnungen und Inschriften (Catalogo del Museo Egizio di Torino, vol. III), Torino, 1973.

[19] F. Dorvault, L’officine, Vigot, Paris, 1987, p. 714-715.

[20] Perrot, 1944II, I, p. 544-547 ; II, p. 1343-1344, p. 1428-1431, p. 1903.

[21] R.-A. Jean, « Dioptres ancêtres des grands spéculums. À propos de deux représentations égyptiennes », dans Clystère, Avril 2014 : Histoire de la santé et des instruments médicaux (http://clystere.com/).

 

 


 

 

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