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Histoire de la médecine en Egypte ancienne

OBSTÉTRIQUE - XIX

Article complet du lundi 2 juillet 2018 :

CLINIQUE OBSTETRICALE - XIX

 

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• Richard-Alain JEAN, « Clinique obstétricale égyptienne – XIX . Les annexes embryonnaires (7) Le placenta (3) Étude comparative animale », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 02 juillet 2018.

 

 


 

 

 

 

 

 

 

CLINIQUE OBSTÉTRICALE ÉGYPTIENNE - XIX

LES ANNEXES EMBRYONNAIRES (7)

LE PLACENTA (3)

ÉTUDE COMPARATIVE ANIMALE

 

 

 

Richard-Alain JEAN

 

 

          Afin de clôturer cette étude sur la perception pharaonique du placenta, je terminerai par deux études comparatives complémentaires, et qui nous seront utiles pour bien comprendre un certain nombre d’éléments que nous rencontrerons plus avant dans le domaine obstétrical. 

         La première étude comparative sera animale [1]. En effet, après avoir déjà présenté une formulation préconisant l’ingestion d’une préparation laitière avec du placenta humain pour établir un test pronostique de vitalité énoncé en pRamesseum IV. C, 17-19a, j’aborderai maintenant une préparation locale contenant du placenta animal, soit, un organe de chatte. Ensuite, nous parcourrons également à cette occasion, plusieurs autres produits de la délivrance qui ont pu influencer la pensée médicale égyptienne, et ceci, en raison des mythologies successives, naturellement établies dans des théâtres opérationnels changeants, et parfois radicalement, durant la longue histoire de ce pays. Ainsi, je me limiterai, dans ce contexte, à ne présenter ici que quelques éléments importants des délivrances de chatte, de lionne, d’éléphante, de vache, et de femelle hippopotame, car nous aurons encore à revenir ensemble ailleurs, et à bon escient, sur plusieurs autres produits animaux, et détails précis.

         Puis, j’ajouterai la prochaine fois une étude comparativehistorique antique, puis plus étendue.

 

 


 

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1. Le placenta de chatte 

 

1.1. pEbers 453. 65, 10-12 

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         Il faut remarquer à cette occasion, que le terme technique donné ici est exactement le même que pour désigner un placenta « humain » (rmṯ). Cela nous montre, que bien que très dissemblable dans sa forme physique pour ce type d’animal (Cf. infra) – par comparaison à l’aspect d’un placenta de femme à la morphologie assez différente – les savants égyptiens avaient, bien au-delà de cette dissimilitude anatomique notoire, compris la fonction profonde de cet organe particulier, et donc l’essentiel de son utilité physiologique par rapport à celle, moderne et globale, que nous avons déjà étudiée [5]. Et ceci, bien que son anatomie puisse être comprise comme partie intégrante de l’utérus. Ce dernier avait donc bien deux fonctions complémentaires : l’une strictement « contenante » et fixe (durable), car restant interne après l’accouchement, et l’autre, « façonnante » et détachable (transitoire), en suivant le reste des annexes à l’issue de la naissance.

 

 


 

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Nous allons voir plus bas en effet, que le « giron tubaire » que constitue une forme placentaire félidée, et voir pachydermique, se rapporte à la sollicitude à la fois maternelle et divine des grandes déesses, même dans des formes plus diffuses. C’est un excellent exemple de la capacité d’observation naturaliste de ce temps et en ce lieu, 

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cylindrique de kératine dure possède bien en effet au niveau de sa base un petit orifice (ombilic inférieur), par où passaient les capillaires sanguins qui irriguaient la plume pendant toute sa croissance [9] (Fig. 2). Et dans la mesure où, les phanères : poils, ou plumes, se renouvellent constamment, il sera logique de penser revitaliser leur formation en leur apportant le sang qui a provoqué leur germination. Une notion de regroupement près-histologique [10] des « phanères » est donc ainsi déjà bien appréhendée. Ensuite, les taches allongées foncées à noires figurant sur cet œuf laisse présager un accès à la noirceur. Il faut aussi se rappeler, que contrairement au poussin de poule, le duvet du poussin de cette espèce de corbeau est déjà nativement d’un noir absolu. De plus, le simple fait de « plumer » un oiseau, par exemple un canard, un pigeon, ou une poule, avant de le faire cuire pour être consommé, entraîne le plus souvent un point sanguin bien visible, aussi bien sur la base de la plume, que sur le point natif de la peau. Cette apparence, due à l’arrachement, pouvait également faire croire à un contact sanguin inférieur persistant de « maintien en vie » de la plume « adulte », restant visible localement et sur le bas de la plume une fois enlevée. Tous ces éléments aisément observables à l’œil nu concourent ensemble à faire espérer la même mise en œuvre, aboutissant à non seulement interdire la chute des cheveux, mais aussi à rétablir une vraie repousse d’éléments jeunes et foncés [11].  

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         Commentaire— Nous avons dans cette partie du pEbers, un véritable traité dermatologique de soins capillaires, avec des prescriptions prévues contre la chute des cheveux de toutes étiologies (437. 64,14 à 476. 67, 5-7), et la chute des sourcils (462. 66,2-4 à 463. 66,4-7 = pHearst 148). De fait, pour notre texte (453. 65, 10-12), nous nous trouvons bien dans une suite de procédures (453. 65, 10-12 à 458. 65, 18-19), préventives, puis curatives, chargées de traiter un processus dégénératif débutant généralement par une dermatose séborrhéique, un grisonnement, et une chute progressive cartographiée des cheveux des hommes : soit, de l’extension de la calvitie. Phénomène naturel certes, mais qui prélude à une vieillesse que l’on veut repousser au plus loin possible. Je reviendrai plus longuement sur ce sujet en dermatologie. 

         Dans ces parties de textes, les capacités thérapeutiques semblent espérées en fonction du rendu des couleurs rouge + noir = brun, ce qui oriente pour les Égyptiens l’aspect final de l’objet de la repousse du poil, après une reconstitution physique et physiologique, commandée, comme initialement en histologie moderne, par le sang. Ensuite, les anciens n’étaient pas si éloignés de la réalité scientifique puisque d’autres phanères rentrent également en composition (écailles de tortue, cornes, sabot, piquants de hérisson). De plus dans notre texte, une dimension spéciale est accordée au processus générationnel, avec du placenta, tout comme nous le faisions encore à la fin du siècle dernier afin de soigner les escarres dans les grands hôpitaux. La même idée existe aussi dans un autre passage (460. 65, 20-22), où il est question de k3.t ṯsm.t« (sang) de vulve de chienne », c’est-à-dire, de sang prélevé sur une vulve de chienne « en chasse », donc du sang « non utilisé » des règles émises à l’occasion de ses trois semaines de chaleurs, normalement deux fois par an, et plus précisément, au moment du pro-œstrus durant sept à onze jours. Nous nous trouvons ainsi devant une logique dynamique de reconstitution biologique, souhaitant le maintien, et la repousse des cheveux (Cf. ici même, la conclusion p. 17-19).

 

         2. Le placenta des félins

 

         Chez la chatte [13] comme la lionne, le placenta est décidu-zonaire complet type endothélio-chorial. Chez la lionne, le chorion forme une lisière linéaire d’un beau vert, couleur due à l’accumulation de l’hématochlorine (hémoglobine fœtale). Lorsque les contractions de la lionne s’accentuent, les poches allantoïdienne et amniotique sont éliminées. Souvent, la femelle tire avec les dents le petit pour l’aider à sortir. Le cordon est coupé entre les dents et elle consomme les annexes : placenta et eaux fœtales. Ceci permet l’établissement du premier lien mère-lionceau et évite d’attirer les prédateurs par l’odeur de ces annexes [14]. En post-partum immédiat, l’ingestion des annexes favorise l’attachement mère-petits en déposant des phéromones maternelles à la surface de la peau des petits [15]. La mère lèche aussi délicatement le petit pour l’imprégner de son odeur et le nettoyer. En le marquant ainsi, elle rend son arrivée au sein du groupe plus sûre car elle évite qu’il ne soit pris pour un intrus [16]. Sauf la couleur marginale persistante quasi hathorique (turquoise) de l’organe de la lionne, toutes ces éléments sont bien entendu applicables aux chats sauvages et aux chats domestiques [17]

 

 

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         La très ancienne déesse Bastet apparaît sous la forme d’une chatte, ou d’une lionne [18].

         En effet, les plus anciennes attestations de la déesse Bastet datent de la IIdynastie (Fig. 7 a, b, c, d = e) [19]. D’ailleurs, elle nourrit le roi (Pyr.1111 / Pépy Ier, Pépy II) « du lait de (sa) mamelle ».

         Puis, la « Dame de Bubastis », pourtant qualifiée de b3 n 3st « ba d’Isis », était bien considérée comme une lionne dangereuse. Elle représente aussi « l’Œil de Rê », et, en tant également « d’Œil d’Atoum », elle engendrera bien plus tard le lion Mahès. Elle est le plus souvent montrée avec une tête léonine dans les temples ptolémaïques, et apotropaïquement, en cobra léontocéphale.

 

 

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         La déesse apparaît avec une tête de chatte coiffée du disque solaire par exemple dans la tombe d’un fils de Ramsès IX (KV 19, XXe dyn.). Elle pourra être représentée en femme enceinte (Londres BM EA 60279 ; Baltimore, Johns Hopkins Archaeological Museum 3603). Le plus communément, la chatte est représentée assise, ou, couchée et allaitant ses chatons, ou encore, debout avec un panier.

 

 

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         Les canidés sont pourvus du même type de placenta, mais il ne semble pas que la chienne figure avec ses attributs maternels dans la mythologie égyptienne pharaonique. L’assimilation de Sothis à Isis montée sur un grand chien, et sous influence babylonienne [20], date de l’époque romaine.

 

         3. Le placenta de l’éléphante 

 

         À l’observation, le placenta des éléphantes (Loxodonta africana) paraît nettement zonaire, comme celui des carnivores dont la chatte et la lionne. Il y a donc au minimum une similitude importante de forme (Fig. 9-12). 

         Voici d’ailleurs ce qu’en disait autrefois les savants au XIXsiècle [21] : « Les recherches du professeur Owen nous apprennent une particularité singulière relative au placenta de l'éléphant. Ce placenta tient le milieu entre les placentas diffus, tels que ceux des pachydermes, des ruminants et des cétacées, et, les placentas zonaires, tels que ceux des carnassiers et de l'Hyrax. Le chorion est, en effet, attaché à l'utérus d'une part par un placenta annulaire, qui se développe à l'équateur de l'œuf et d'autre part par deux plaques subcirculaires et villeuses qui se forment aux deux pôles. Une autre particularité de l'ovologie de l'éléphant consiste dans la présence d'un grand nombre de corps ovalaires et aplatis, qu’on trouve disséminés sur la couche interne de l'allantoïde, en particulier sur le chemin des vaisseaux endochorioniques. Leur diamètre varie entre un pouce et une demi-ligne ; leur tissu est compact, et sans structure apparente ». Ainsi, parmi les décidués, on a désigné alors des « Zonoplacentaliens » chez les carnivores et chez quelques Ongulés, comme par exemple l'éléphant, parce que le placenta présente la forme d'une ceinture [22].

 

 

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         Ensuite, et après bien des querelles d’expertises entre modernes – surtout quand la nature joue des tours avec l’observation d’exceptions [23], l’on qualifiera finalement ce grand organe transitoire comme « zonaire », un peu comme celui des carnivores. Et aujourd’hui, pour les scientifiques anglo-saxons qui ont la meilleure expérience sur ce sujet en effet, ces animaux ont un placenta endothélio-chorial avec certaines régions hémo-choriales (comme les primates). Le placenta est dit « villeux », le sous-placenta « ectopique » étant labyrinthique [24]. C’est également l’avis des chercheurs de la très prestigieuse École Vétérinaire de Maison Alfort, qui le désignent donc finalement bien comme « zonaire » [25]. Il existe également une bordure verte due à la présence l’hématochlorine (Fig. 11).

 

 

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         Ainsi, la dispersion diffuse apparente para-cotylédonaire propre à l’éléphante, pouvait, à l’œil nu, être comparée au placenta cotylédonaire de la vache sans microscope, mais avec zones, un peu à la manière de ce qu’avaient considéré les savants du XIXsiècle pour le pachyderme (Cf. supra). 

         Or, nous avons vu que l’éléphante avait sans doute précédé la vache dans la très vieille histoire de la sexualité et des assimilations divines en Égypte [26]. Et que, immanquablement, les observateurs des temps les plus anciens avaient assisté à des accouchements et à des délivrances spectaculaires (Fig. 15-16). Ils ont donc très probablement eu le loisir d’avoir en main quelques placentas, et je pense qu’ils les ont examinés avec intérêt du fait de leur curiosité naturaliste bien connue par ailleurs. Or, étonnamment, nous venons de constater que les organes des éléphantes, partagent, avec ceux des chattes et des lionnes, quelques détails bien apparents. Ils sont dits « zonaires », et ils disposent d’une zone marginale d’un beau vert pouvant rappeler la turquoise [27]

         De quoi alors faire penser à la fuite de la Grande Femelle, et au retour de l’Œil de Rê, aux déesses bovines ou félines remplaçantes [28], puis, aux retours saisonniers de la mère, après la libération des eaux, l’accouchement preuve de fertilité, et la délivrance du produit charnel fertile de la Déesse Dangereuse après l’inondation – et mettant en œuvre, comme je l’ai déjà indiqué, et dans la mémoire la plus séculaire, le départ des éléphants vers les sud, et le retour de la fille de Rê pacifiée [29].  

         En Afrique, les extraits de placenta d’éléphant sont encore utilisés dans la pharmacopée traditionnelle pour soigner la stérilité féminine [30].

  

 

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         4. Le placenta de la vache

 

         J’ai déjà indiqué que le placenta conjonctivo-chorial de la vache était constitué de plusieurs cotylédons répartis sur la dernière membrane [31] (Fig. 17-27).

 

 

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         En ce qui concerne les membranes parcourues de cotylédons, j’ai déjà dit, que l’on pouvait se demander si les points visibles sur des emblèmes divins montés (Sanakht ou Djoser à Gebelein) ne correspondraient pas aux formations arrondies qui figurent sur la dernière enveloppe fœtale de vache. Bien plus tard, on retrouvera des « pois » sur des figurines de bonne maternité [32]. On y discernerait donc encore une symbolique bovine, noutéenne, isiaque, puis, hathorique.

         Il faut aussi noter, que chez l’animal, carnivore, ou non, le placenta est normalement dévoré par la mère dès après la délivrance. Ce fait devait également contribuer à faire penser à un juste retour, et à la reconstitution des chairs utérines pour les observateurs égyptiens.

         Comparativement chez la femme, il peut aussi exister un placenta en plusieurs parties (placenta multipartita), ou avec plusieurs cotylédons accessoires (placenta succenturiata) [33]. On voit en effet quelquefois des éléments séparés de la masse principale, à laquelle ils ne sont réunis que par un pont membraneux, dans l’épaisseur duquel serpentent les vaisseaux ombilicaux qui se rendent à ce cotylédon ou qui en reviennent [34]. Cela a pu également influencer une perception isiaque/hathorique bovine apparemment commune à la femme et à la vache dans quelques cas cliniques observables.

 

 

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         5. Le placenta de l’hippopotame femelle

 

         Le placenta [35] de l'hippopotame (Hippopotamus amphibius Linné[36], est de type diffus et épithélio-chorial. Il comporte des aréoles qui sont des espaces entre le chorion et l'endomètre remplies de substances essentielles au développement du fœtus [37]. Voici ce que l’on pouvait en dire au XIXsiècle : « Le placenta est un long sac cylindrique, de trois pieds et demi de bout en bout et un pied et demi à travers. Il n'y a qu’une seule ouverture d’un pied de long située à l’une des extrémités. L’autre extrémité est arrondie et assez complète. Il est évident que tout le viscère a amplement la forme du fœtus enfermé, et qu'il a dû le recouvrir de près. L’extrémité à laquelle la rupture s’est produite, c’est-à-dire celle qui se trouve à l’orifice de l’utérus, est un peu resserrée, comme on peut le déduire de l’énoncé ci-dessus de son diamètre. Le cordon ombilical est attaché au placenta sur l’un des côtés, à peu près à mi-chemin entre les deux extrémités. Il fait un pied et demi de long et il est déchiré à son extrémité libre. Il a un pouce et demi de diamètre au milieu et grossit à mesure qu'il se rapproche de son attachement, près duquel se trouvent de nombreux corps sphériques, gros comme des pois et de couleur jaune, soutenus par de courts pédicules amniotiques. La surface extérieure de tout le viscère est couverte uniformément de villosités d’une couleur rouge vif ; et il n’y a aucune réduction de leur nombre, ni de leur taille, à la fin du tout. À l’extrémité lacérée, près de la rupture, ils sont plus pâles et plus épars. Les parois des viscères ont une épaisseur uniforme, à quelques pouces près du point d’attache du cordon, où les vaisseaux commencent à se diffuser » [38]

 

 

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         La femelle de l'hippopotame, avant de mettre bas, construit à l’écart du groupe une sorte de nid parmi les papyrus le long des îlots, et si le sol n’est pas sablonneux, la végétation y est piétinée autour afin de voir arriver un intrus [39]. Toujours très rapide, la parturition y a lieu la nuit, ou bien, elle se passe dans l’eau, à l’immédiate proximité. Long de deux mètres, le cordon ombilical se déchire naturellement – simplement, la mère le raccourcira avec ses dents si la partie restante attachée au petit est trop importante. La délivrance suit immédiatement. Dans la mesure où il se trouve que l’arrière-faix n’est pas mangé par la mère qui ne redoute pas les prédateurs [40], et que si l’on tient compte également de son aptitude farouche à protéger, seule au début, puis en groupe, les petits, on comprend aisément que les Égyptiens aient divinisé la « Grande » femelle avec le nom de Taouret, Touéris. De fait, cette déesse veille sur la femme enceinte et la parturiente.  

 

 

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         6. Les délivrances préhistoriques

 

         Plusieurs représentations en Europe nous montrent des signes dits « réniformes », mais dont l’aspect pourrait bien aussi signifier des placentas humains (Fig. 40-42) [41], dont deux avec le cordon ombilical resté attaché au centre (Fig. 41). Dans le dernier objet, le cordon pourrait figurer en coupe, encore plus visible dans l’élément de droite (Fig. 41 b). J’ai déjà expliqué que le placenta humain récupéré n’était pas systématiquement circulaire, mais qu’il pouvait également se trouver ovalaire. Ici, l’aspect apparent « réniforme » serait dû au dégagement laissé à la représentation du cordon. C’est tout au moins mon interprétation. Voir également les « cercles échancrés » de la grotte de Perle, et ceux de la grotte Roucadour [42], noter qu’un cordon s’en échappe toujours. Le remplissage du dernier symbole n’est pas si éloigné de ceux déjà évoqués des signes égyptiens. Ou bien s’agit-il d’enfant né coiffé [43] ?

 

 

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         Pour l’Afrique, se reporter aux gravures rupestres de Libye (Messak Settafet Sud) [44], où nous trouvons, très bien reconnaissables, les placentas, cordons ombilicaux, et petits, de mouton et d’aurochs (Fig. 43-44). Selon Jean Loïc Le Quellec, en Libye, les gravures réalisées dans le style du Messak (et qui ne sont peut-être pas les plus anciennes) sont étroitement associées aux monuments en corbeille, et donc à placer entre 4500 et 4000 cal.BC [45].

 

 

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         7. Les impactes mythologiques et médicaux

 

         Il est absolument hors de doute que les observations naturalistes des anciens ont influencé leurs pensées ontologiques, puis les fondements de leurs mythologies respectives selon les lieux et les époques, les changements climatiques, et l’histoire. Nous l’avons déjà vu à propos de l’éléphante avec sa fuite vers le sud [46]. Aussi, les assimilations précoces ou plus tardives avec diverses divinités, entraînant plusieurs familles de théologies locales, ont orienté plusieurs niveaux de prescriptions religieuses, médicales et magiques. Ensuite, certaines ont disparu, faisant place à d’autres selon les jeux et les changements politiques en fonction de leurs sphères d’influences.

 

 


 

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On peut de cette manière affirmer, que la médecine et la pharmacopée, tant dans leurs champs d’applications diagnostique, pronostique et thérapeutique, évoluèrent parallèlement aux grands bouleversements selon les événements, les prépondérances et les propagandes royales. Quelques résidus cicatriciels demeureront cependant quand ils seront reproduits malgré tout plus tard dans les écrits (ex. : 3bw, « éléphant », pour « ivoire » (pEbers 444. 64,21), et pour cet exemple, tant que l’approvisionnement en demeurera possible grâce aux contacts entretenus avec le Soudan par le Nil, et les régions du Tchad actuel par les pistes. Les médecins qui accompagnaient les troupes vers le sud, ont également participé à maintenir dans leurs vadémécums, une partie des produits animaux et végétaux importés, surtout ceux qui étaient utilisés dans d’autres domaines, comme l’ameublement ou la bijouterie (ivoire, ébène …). 

         Ensuite, il était logique que les médicaments « remplaçants » aient été inspirés par les concepts théologiques « remplaçants », et à l’image des divinités restées à l’honneur dynastique. Pour les animaux restants, nous trouverons ainsi naturellement les géographiquement fidèles bovins en bonne place, les félidés domestiqués bien compris comme les descendants des félidés sauvages également représentés, puis l’hippopotame grâce à un Nil changeant mais permanent (en ce qui concerne les animaux placentaires cités ici). Des éléphants resteront vénérés en Nubie méroïtique [47].

         Ainsi, le lien ombilical particulier qui unit l’organe à l’enfant, rejoint aussi, nous l’avons vu, le flux nourricier passant dans l’axe Sud-Nord et dépendant de la Fille du Soleil elle-même, et dont la forme rejoint, celles léonines (Routy), des lèvres jumelles issues de la Grande Mère Solaire aux matins des renaissances journalières de l’astre dévalant à chaque fois du sein interne de Nout. Je serai alors amené à dire, qu’en tant que partie intégrante de l’utérus divin, le placenta reste de nature solaire. Ce qui est aussi montré, nous l’avons vu, par les tenants des lignées royales hissant leur légitimité bien haute, sur les hampes, au cours des grandes fêtes rythmant les règnes. Il faudrait alors s’attendre à voir un jour une forme placentaire traitée de la même façon qu’un sein solaire irradiant son lait solaire [48], c’est-à-dire cette fois, un organe irradiant son sang solaire comme une lune rousse au reflet osirien. En effet, nous le savons, je le rappelle, que le double aspect sélénique et solaire de l’enfant divin, résultant entre autres de l’illustre allaitement, est une chose certaine (Aufrère 1991 et 2003). Il faut aussi se rappeler à cette occasion, de l’épisode des aventures d’Horus et de Seth, où ce dernier, « enceint » d’Horus (11,1 - 13,5), finit par expulser (12,1 - 13,5) de son front sa « part de féminité » qui ne pouvait pas être représentée par un utérus gravide, s’agissant d’un dieu mâle, mais d’une excroissance ayant reçu le sperme d’Horus, « sperme inutilisé », à l’image du « sang ‘cataménial’ inutilisé », qui, mêlé à un « lait inopérant » ressemble fort à un « placenta stérile » rassemblant des composés n’ayant pu aboutir à la formation d’une chair enfantine mais douée de l’éclat doré de son géniteur divin issu de la théologie solaire. Aussi ce « bout de chair divine » donnera tout de même l’astre lunaire aussitôt ravi par Thot pour s’en faire une couronne, celle-là même qui gouvernera les « mois des femmes » et attirera au-dehors d’elles leurs progénitures à son plein épanouissement. Comme au souverain régnant voulant assurer sa généalogie, la mythologie accordera le soleil et la lune aux yeux horiens se réclamant héritiers du géniteur primordial. Ce qui, d’une certaine façon, « unifie » l’organe solaire en « matrice divine » (mwt nṯrw) et « matrice humaine » (mwt rmṯ), utérus et placenta stellaires de même nature, un temps caché au sein de Nout et apparaissant selon leur temps, parfois ensemble et annonçant leurs enfants impérissables à l’horizon des hommes [49]

         Nous voyons que la finalité placentaire dans la pensée théologique et médicale égyptienne est bien assurée dans un contexte solaire, et ceci est également bien affirmé dans les extensions se rapportant aux animaux domestiques comme la chatte, et puis pour la vache et l’hippopotame femelle, surtout si l’on se souvient de l’aspect épars noutéen des structures cotylédonnaires étendues de leurs placentas comme des étoiles au sein du ciel de la Grande Mère [50].

 

 


 

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         De plus, nous avons vu que chez la chatte, il existe deux bandes zonaires marginales vertes bien visibles avant terme à la dissection, même si elles foncent progressivement jusqu’à disparaître à la fin de la gestation pour donner deux bordures brunes au moment de l’expulsion. Cependant, ce phénomène est bien persistant et donc toujours visible chez la lionne, comme chez l’éléphante, et ce sont ces deux premières observations initiales qui ont dû prévaloir à l’origine. Les deux bandes vertes de la chatte restant en elle comprises comme marques de mémoire successorale de la lionne furieuse devenue apaisée. Or, ce beau vert minéral, tranchant curieusement au sein du rouge placentaire animal, nous rappelle la turquoise patronnée par Hathor. Pourtant, nulle trace de vert dans l’organe produit par la vache. Les maîtresses initiales de ce minéral seraient-elles alors éléphante ou lionne ? Les bandes placentaires vertes, irisantes alors de la lumière fondue native de l’Œil féminin du Démiurge furieux rappelant sa fille à lui-même avant son repentir, en seraient-elles le signe ? Puis, à son retour, la chatte familière et la vache fidèle [51] supposaient un vert devenu « caché » signe de vie osirien solaire/lunaire.

         Enfin, dans le texte du pEbers (453. 65, 10-12), plus précisément, et à titre d’exemple (Cf. supra), c’est bien de deux fonctions particulières dont il est question ici : celle du « noir » de la chevelure qui doit être maintenu préventivement, et, celle du « noir de repousse » qui doit venir palier une chute éventuelle, et donc assurer ainsi un renouvellement pileux permanent. On y trouvera une analogie avec le duvet du nourrisson, qui forcira en couleur et en abondance en lien immédiat avec les « informations » (Cf. note 8) contenues dans le sang rouge et le sang jaune d’apparence solaire, « données mémorielles parentales » initialement mises en œuvre par le placenta in utero. La formulation médicale est établie afin de reconstituer cette étape, celle de « revivre » cette naissance capillaire, comme un « rappel » génétique de ce qui doit être « maintenu » comme une « renaissance perpétuelle ». 

         Dans ce contexte particulier, on peut sans grand danger déjà prévoir les « médications de substitution » pour la même indication, qu’il sera possible de retrouver dans d’autres papyrus médicaux à découvrir et à traduire, avec le produit principal des délivrances de chatte, de lionne, d’éléphante, de vache, et de femelle hippopotame, allié ou non à un « sang de mémoire ».

         Psychanalytiquement, il s’agit de la traduction d’une peur de la mort, et donc par réaction, de chercher à mettre en œuvre tout ce qui peut rétablir un processus de « maintien de la naissance », en usant de produits recréant la vie même du sujet, afin de surseoir à une vieillesse jugée trop précocement annoncée ici par un « signe capillaire ». Dans l’inconscient propre, et collectif miroir, ce « signe visible » est le « témoin clinique » d’autres modifications physiologiques, visibles, et moins visibles, qu’il faut tenter de réprimer afin de repousser la sénescence qui guette. 

         Nous noterons qu’aucun dieu, ni aucune autre entité, ne sont accusés de ce déclin, qui malgré tout, correspond donc à la notion d’une évolution toute naturelle, et sans qu’il soit nécessaire d’y trouver une autre étiologie. C’est un premier élément de diagnostic différentiel théodynamique, entre une calvitie précoce, et une pathologie infectieuse ou parasitaire non discriminée [52]

p[53]

 

 


 

SUITE des ARTICLES sur le PLACENTA

 

OBSTÉTRIQUE - XVII

• Richard-Alain JEAN, Anne-Marie LOYRETTE, « Clinique obstétricale égyptienne – XVII . Les annexes embryonnaires (5) Le placenta (1) », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 9 mai 2018.

 

OBSTÉTRIQUE - XVIII

• Richard-Alain JEAN, « Clinique obstétricale égyptienne – XVIII . Les annexes embryonnaires (6) Le placenta (2) Les principales données modernes », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 8 juin 2018.

 

OBSTÉTRIQUE - XIX

 • Richard-Alain JEAN, « Clinique obstétricale égyptienne – XIX . Les annexes embryonnaires (7) Le placenta (3) Étude comparative animale », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 02 juillet 2018.

  

OBSTÉTRIQUE - XX

• Richard-Alain JEAN, « Clinique obstétricale égyptienne – XX . Les annexes embryonnaires (8) Le placenta (4) Étude comparative historique », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 17 septembre 2018. 

 

 


 

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[1] Cette étude comparative animale prélude également une autre, mais concernant cette fois la totalité de la mise bas, telle que je l’avais auparavant présentée, mais qui sera encore augmentée. Voir déjà pour le moment : R.-A. Jean, L’Art vétérinaire et la naissance des bovins dans l’Égypte ancienne, Biltine, 1998 et réimpression anastatique en 2011 ; 3e édition revue et augmentée en 2012. 

[2] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, « Clinique obstétricale égyptienne – XVII . Les annexes embryonnaires (5) Le placenta (1) », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 9 mai 2018, p. 2.

[3] Voir au sujet de cet animal : , III, 1980, « Katze », Col. 367-370. G. Lenglet(édt.), Les chats des pharaons. 4000 ans de divinité féline, Bruxelles, 1989. D.J. Osborn, J. OsbornovÁ, The Mammals of Ancient Egypt, Warminster, 1998, p. 106-113. P. Vernus, J. Yoyotte, Bestiaire des pharaons, 2ème édition révisée et augmentée, Paris, 2005, p. 513-534. L. Evans, Animal Behaviour in Egyptian ArtRepresentations of the Natural World in Memphite Tomb ScenesA.C.E Studies, 9, Oxford, 2010, p. 158-192. H. Guichard (Edt.), Des animaux et des pharaons. Le règne animal dans l’Égypte Ancienne, Paris, 2014, p. 294-299, 162-167. 

[4] V. Linseele, W. Van Neer, St. Hendrickx, « Evidence for early cat taming in Egypt », Journal of Archaeological Science, Volume 34, Issue 12, December 2007, p. 2081-2090, https://doi.org/10.1016/j.jas.2007.02.019.

[5] R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne – XVIII . Les annexes embryonnaires (6) Le placenta (2) Les principales données modernes », dansHistoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 8 juin 2018, p. 15-20. 

[6] P. Vernus, J. Yoyotte, Bestiaire des pharaons, 2ème édition révisée et augmentée, Paris, 2005, p. 365-366.

[7] P.F. Houlihan, The Birds of Ancient Egypt, Aris & Phillips, Warminster, 1986, p. 131-134. 

[8] Et ceci, comme j’ai déjà eu l’occasion de l’indiquer : « quasi génétiquement », en ce sens que, le sang et le jaune, ici, de même nature fonctionnelle dans l’idée que se faisaient les Égyptiens du développement embryologique, se trouvaient alors « porteurs » de l’information en mémoire des parents « donneurs » (Cf. : La néobilogie et la néoembryologie). Dans ce texte, c’est bien la fonction de « noir de repousse » qui est « commandée », c’est-à-dire, non pas seulement une couleur, mais son signe de renaissance avalisée par le placenta.

[9] An. Beaumont, P. Cassier, D. Richard, Biologie animale - Les Cordés -Anatomie comparée des vertébrés, Dunod, Paris, 9éd, 2009, p. 130-132, et pl. 5.4.

[10] J’en reparlerai à propos de l’histologie macroscopique, et donc abordable à l’œil nu par les médecins égyptiens. Les matières médicales employées nous le démontrent également par suite logique, avec les formulations utilisées dans ce contexte et contenant : de l’écaille de tortue, des sabots d’ongulés, des cornes, et des piquants de hérisson. Ce sont des prescriptions « analogiques », et espérant mettre en œuvre, ou rétablir, des processus physiologiques « analogues ». Il s’agit, nous le verrons, d’un champ important de la pensée médicale pharaonique. Notion qui s’avère parfois très utile, par exemple avec l’utilisation de cartilages bien indiqués.

[11] Les Égyptiens étaient très majoritairement bruns de nature et avaient les cheveux lisses. 

[12] Pemberton (Edt.), Pharmacopée du collège Royal des médecins de Londres, Chez Didot, Paris, 1771, I, p.188-189. 

[13] Voir par exemple : A. Blaise, Diagnostic et suivi de la gestation par échographie chez la chatte, Thèse, École Nationale Vétérinaire de Lyon, Lyon, 2005. Voir également le site vétérinaire : vetopsy.fr (http://vetopsy.fr/reproduction/gestation/annexes-foetales-chien-chat.php).

[14] S. Morin-Garraud, Anatomie et éthologie du lion (Panthera leo), Thèse, École Nationale Vétérinaire de Toulouse, Toulouse, 2001, p. 111. 

[15] St. Maisonneuve, Phéromones et communication olfactive chez les mammifères, Contribution à l’étude de l’attraction des carnivores par les phéromones, Thèse, École Nationale Vétérinaire de Toulouse, Toulouse, 1989. 

[16] E. Parez, Étude du comportement maternel chez les mammifères, Thèse, École Nationale Vétérinaire de Toulouse, Toulouse, 1992. 

[17] Sur l’organe produit par la chatte, la couleur de cette zone marginale est également due, comme chez la lionne, à l'accumulation d'un dérivé de l'hémoglobine fœtale, l'hématochlorine ou utéroverdine. Il s’agit d’une accumulation en bande de multiples hématomes microscopiques. Chez la chatte, bien que moins marquées, ces deux bandes vertes parallèles sont visibles avant terme à la dissection, puis foncent progressivement jusqu’à disparaître à la fin de la gestation pour donner deux bordures brunes, et seules perceptibles au moment de l’expulsion. Ce phénomène est persistant chez la lionne. 

[18] J.-P. Corteggiani, L’Égypte ancienne et ses dieux, Paris, 2007, p. 79-80. 

 

 


 

22

 

[19] Voir par exemple : N.E. Scott, « The cat of Bastet », BMMA, 17/1, 1958, p. 1-7 ; Fr. Raffaele, « An unpublished Early Dynastic stone vessel fragment with incised inscription naming the goddess Bastet », Cahiers Caribéens d’Égyptologie, n° 7-8, 2005, p. 27-46. (http://xoomer.virgilio.it/francescoraf/hesyra/Bastet.htm).

[20] Voir à ce sujet : A.Erman, La religion des Égyptiens, Payot, Paris, 1937, p. 445-446 et fig. 161. J. Hani, La religion égyptienne dans la pensée de Plutarque, Belles Lettres, paris, 1976, p. 203-204. 

[21] Richard Owen, « On the placenta of elephant », Annals and Mag. Of Nat. Hist., août 1857, p. 147. Archives_des_sciences_physiques_et_naturelles, Genève, I, 1858, p. 86-87. 

[22] Voir à ce sujet : Henry C. Chapman, «  Observation upon the placenta and young of Dasyphus sexcincitus »,Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, 1901, p. 366-369. M.A. Richard Assheton, « The morphology of the ungulate placenta, particularly the development of that organ in the sheep, and notes upon the placenta of the elephant and hyrax », Philosophical Transactions of the Royal Society B, 1 January 1906 (DOI : 10.1098/rstb.1906.0006). E. C. Amoroso, J. S. Perry, « The foetal membranes and placenta of the African elephant (Loxodonta Africana) », Biological Sciences, 26 November 1964 (DOI : 10.1098/rstb.1964.0007).

[23] Voir par exemple : W. Allen, St. Mathias, F.B.P. Wooding, R.J. van Aarde, « Placentation in the African elephant (Loxodonta africana) : II morphological changes in the uterus and placenta throughout gestation », Placenta, 24, 6, 3003, p. 598-617 (doi:10.1016/S0143-4004(03)00102-4). 

[24] R.A. Cooper, R.S. Connell, S.R. Wellings, « Placenta of the Indian elephant, Elephas indicus », Science, 146, 1964, p. 410-412 : « The placenta of the Indian elephant is incompletely annular and zonary macroscopically and occupies the equator of an ovoid chorioallantoic sac. The amnion is fused with the chorion over the zone. Microscopically, the placenta is labyrinthine and endotheliochorial with a rudimentary marginal hematoma. Both macroscopically and microscopically it resembles the placentas of the carnivores, particularly the racoon, the cat, and the dog » ; E.C. Amoroso, J.S. Perry, « The foetal membranes and placenta of the African elephant (Loxodonta africana) », Phil. Trans. R. Soc., B 248, 1964, p. 1-34.E.MRamsey, The Placenta of Laboratory Animals and Man, Holt, Rinehart and Winston, New York, 1975.

[25] Fl.El.C. Labatut, L’éléphant domestiqué au Laos (Elephas maximus indicus). Aspects culturels, situation sanitaire et conservation de l’espèce, Thèse vétérinaire, École Vétérinaire de Maison Alfort, Maison-Alfort, 2009, p. 148. 

[26] R.-A. Jean, « La sexualité en Égypte ancienne - I. Physiologie symbolique comparée interhistorique. L’éléphant, la vache, et le scarabée », Angers, 22 avril 2017. 

[27] La turquoiseest un phosphate hydraté d’aluminium et de cuivre contenant des proportions notables de fer. Formule : CuAl6 (OH)8 (PO4)4 (OH)8 - 4H2O,avec des ions fer (Fe2+ et Fe3+). Les variations de concentrations des ions Cu2+ et Fe3+ sont responsables des couleurs allant du bleu au vert malachite souvent contenus dans la même gemme. Les nuances de fonds bleus à bleu-vert, à vert jaunâtre, sont fonctions de la quantité de cuivre (fond bleu), du chrome ou du vanadium (fond vert), et du fer (fond jaune). Ces métaux ou des impuretés (traces de matrice) sont aussi responsables d’une certaine irisation dorée visible selon les taux résidant en surface. Pour la turquoise (fk3t) en Égypte, voir : S.H. Aufrère, L’Univers minéral dans la pensée égyptienne(BdE 105/1-2), Le Caire, 1991, II, p. 506-508 ; D. Valbelle, « Chapelle de Geb et Temple de millions d'années dans le sanctuaire d'Hathor, maîtresse de la turquoise », Genava, NS 44, 1996, p. 61-70 ; D. Valbelle, Ch. Bonnet, Le sanctuaire d'Hathor, maîtresse de la turquoise. Sérabit el-Khadim au Moyen Empire, Paris, 1996 ; — , Le sanctuaire d'Hathor, maîtresse de la turquoise, Paris, 1996. 

[28] Se reporter aux tableaux des échanges animaliers égyptiens prédynastique/dynastique, éléphante/lionne, aval/amont, décrue/crue, Sud/Nord, fuite/retour de l’Œil de Rê, déjà produit (R.-A. Jean, op.cit., 22 avril 2017). 

[29] R.-A. Jean, op. cit., 22 avril 2017. 

[30] D. Nill, La biodiversité agricole en Afrique de l’Ouest, Archives de documents de la FAO, Département de l’agriculture, Bamako, et, ONU, Rome, 2004, chap. 3.4.2. 

[31] R.-A. Jean, « Le shedshedet la renaissance - II » – Enhommage à Madame Anne-Marie Loyrette, dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 15 février 2018, p 5 et fig. 7, puis, p. 13 et fig. 37. 

[32] J. Bulté, Talismans Égyptiens d’heureuse maternité« Faïence » bleu-vert à pois foncés, CNRS, Paris, 1991. 

[33] L.R. Cochard, Atlas d'embryologie humaine de Netter, Louvain la Neuve, 2015, p. 44. 

[34] Pour un cas compliqué moderne voir par exemple : J. Morales Rosello, « Doppler Impedance Changes at the Fetal Brain Vessels in a Pregnancy Affected with a Multiple Combination of Uteroplacental Anomalies », Case Reports in Medicine, February 2012, 1, p. 293156.

 

 


 

23

 

[35] E.C. Amorosa, N.A. Hancock, L. Kellas,« The fœtal membranes and placenta of the hippopotamus (Hippopotamus amphibiousLinnaeus) »Proceedings of the Zoological Society of London, 130, 1985 ,p. 437-447. 

[36] Voir à ce sujet : R.Verheyen, Monographie éthologique de l’hippopotame, Bruxelles, 1954, p. 821-822.

[37] Ch. Kitayama, M. Sasaki, H. Ishikawa, T. Mogoe, S. Ohsumi, Y. Fukui, T. Budipitojo, D. Kondoh, N. Kitamura, « Structure and functions of the placenta in common minke (Balaenoptera acutorostrata), Bryde’s (B. brydei) and sei (B. borealis) whales »J Reprod Dev., 61(5), Oct. 2015, p. 415-421.

[38] A.H. Garrod, « Note on the Placenta of the Hippopotamus »Proc. Zool. Soc. London, London, 1872, p. 821-822. 

[39] Voir par exemple pour une réaction contre le crocodile : http://www.maxisciences.com/hippopotame/quand-un-crocodile-a-la-mauvaise-idee-de-se-glisser-au-milieu-d-une-horde-d-hippopotames_art39996.html.

[40] J. Vosseler, « Aus dem Leben ostafrikanischer Säuger »Zool. Beobachter-Zool. Garten, VII, 1907, p. 193. 

[41] J.Ph. Rigaud, Le Paléolithique en Périgord : Les données du sud-ouest sarladais, et leurs implications, Thèse de doctorat d'État ès sciences, Bordeaux I, Bordeaux, 1982, p. 493. 

[42] M. Lorblanchet, Art pariétal, grottes ornées du Quercy, Éditions du Rouergue, 2010.

[43] Au sens complet déjà évoqué : R.-A. Jean, « Le shedshedet la renaissance - II » – Enhommage à Madame Anne-Marie Loyrette, dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 15 février 2018, fig. 42-43 p. 15.

[44] (https://bonsai-dayer.jimdo.com/voyages-sahariens/libye-de-2000-à-2008/messak-settafet-sud/).

[45] J.-L. Le Quellec, « Périodisation et chronologie des images rupestres du Sahara central », Préhistoires Méditerranéennes, 4 | 2013, mis en ligne le 16 janvier 2015, consulté le 06 juin 2018 (http://journals.openedition.org/pm/715).

[46] R.-A. Jean, op.cit., 22 avril 2017. 

[47] Cl. Rilly, Le méroïtique et sa famille linguistique, Selaf n° 454, Peeters, Louvain-Paris, 2010, 445-446.

[48] Voir par exemple dans l’art, les bustiers féminins qui pouvaient être ornés de motifs concentriques comme ceux représentés sur la poitrine de la femme de Sekedhou dans un groupe familial de la Vdyn. trouvé à Saqqâra et conservé au Musée égyptien du Caire (n° CG 101). Cette représentation aréolaire coïncide avec des représentations solaires (du style des signes N 5 ; O 50 ; N 8). Des motifs concentriques d’où naissent des cascades de lait solaire se retrouvent également assez souvent sur les seins de la déesse Nout (sarcophage de Padiimenipet, Louvre, E 13016). Voir aussi un masque-plastron de femme d’époque romaine (Louvre, N 2878 a) … 

[49] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, La mère, l’enfant et le lait en Égypte Ancienne. Traditions médico-religieuses. Une étude de sénologie égyptienne (Textes médicaux des Papyrus du Ramesseum n° III et IV), édité par Sydney H. Aufrère, Collection Kubaba – Série Antiquité – Université de Paris 1, Panthéon Sorbonne, L’Harmattan, Paris, 2010, p. 203-204. 

[50] Et donc très probablement comme nous l’avons vu, de l’apparition des pois répondant cotylédonniens figurant sur les talismans égyptiens d’heureuse maternité. 

[51] C’est-à-dire, les deux déesses animales rassérénées héritières, et donc devenues familières ou domestiques, et répondant, dans le temps, aux « Grandes » déesses initiales pachydermes et léonines sauvages. 

[52] Sauf nous le verrons en dermatologie, en pEbers 466. 66, 12-13.

[53] Voir à ce sujet : N. Guilhou, La vieillesse des dieux, Montpellier, 1989. 

 

 

  


 

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