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Histoire de la médecine en Egypte ancienne (ISSN 2270-2105)

OBSTÉTRIQUE - XXI

Article complet du samedi 6 octobre 2018 :

CLINIQUE OBSTETRICALE - XXI

 

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• Richard-Alain JEAN, « Clinique obstétricale égyptienne – XXI . L’enfant à naître (1) L’œuf, l’embryon, et le fœtus », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 6 octobre 2018.

   

 


 

 

 

 

 

 

 

CLINIQUE OBSTÉTRICALE ÉGYPTIENNE - XXI

L’ENFANT À NAÎTRE (1)

L’ŒUF, L’EMBRYON, ET LE FŒTUS

 

 

Richard-Alain JEAN

 

 

          Ce chapitre, et les suivants concernant l’enfant à naître et sa gestation, sont à verser dans le dossier de l’embryologie divine et humaine pharaonique, avec les quatorze autres déjà parus, et eux-mêmes à situer d’une façon transversale dans la partie néo-biologie :

         Richard-Alain Jean, « La déesse Séchât, le bois silicifié, et la “ résurrection de la chair ” », dans Hommages à Madame Christiane Desroches Noblecourt - Memnonia, XXII, Christian Leblanc (éd.), Le Caire - Paris, 2011, p. 199-214 ; — , « Le pharaon pétrifié du Louvre, ou une médecine théologique politique et royale », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 04 décembre 2013 ; — , « Néo-embryologie osirienne - I , La chair du dieu », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 3 septembre 2014 ; — , « Néo-embryologie osirienne - II , La naissance du scarabée », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 15 septembre 2014 ; — , « Néo-embryologie osirienne - III , La splanchnologie canopique », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Angers, 26 septembre 2016 ; — , « Le shedshed et la renaissance - I », dans Hommage à Madame Anne-Marie Loyrette - Memnonia, XXVII, Christian Leblanc (éd.), Le Caire - Paris, 2017 ; — , « Le shedshed et la renaissance - II » – En hommage à Madame Anne-Marie Loyrette, dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Angers, 15 février 2018 ; — , « Naissance et renaissance en Égypte ancienne et dans les religions monothéistes » – En hommage à Madame Anne-Marie Loyrette, dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Angers, 31 mars 2017. 

         Toutes ces sections se complètent avec ceux concernant les autres annexes embryonnaires [1].

 

 


 

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         1. Les dénominations techniques de l’enfant à naître

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p[2][3][4][5][6]

 

 


 

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          2. L’œuf divin

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p[8][9], [10][11][12], [13], [14][15]

 

 


 

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          3. L’œuf humain

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          Divin ou humain, et ceci depuis les temps les plus anciens nous l’avons déjà vu, la maturation du poussin dans son œuf matriciel clôt a fortement inspiré et influencé les savants de l’époque, qui pouvaient d’ailleurs très justement y voir un processus embryologique complet et évolutif en fonction des différents temps successifs d’observation, et à l’œil nu, surtout chez l’autruche (Fig. 7), ou la canne. Les auteurs postérieurs le feront également chez la poule (fig. 4 et 6), voir chez la femme (Fig. 5).

 

 

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          4. La nidation

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          4.1.1. La nidation égyptienne animale et humaine

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         4.1.2. La nidation égyptienne végétale

 

         La tête du défunt qui émerge du lotus indique également l’idée de « fixation » de l’œuf dans la paroi de la matrice. Madame Christiane Ziegler dans son cours à l’École du Louvre, avait déjà proposé de voir dans ce symbole, « un enfant naissant de l’utérus divin figuré par cette partie charnue de ce végétal » (TP). La structure particulière du cœur de lotus dans sa forme utérine conique, et son épaisseur spongieuse montrant des alvéoles nidatoires, sont en effet tout à fait capables d’inspirer cette notion [19] Fig. 9-10). Et encore, comme je l’ai déjà indiqué ailleurs [20], l’envers de la feuille de nymphéa rappelant la face fœtale d’où part le cordon ombilical, confirme bien la vocation de cette plante à signifier cette anatomie et cette physiologie. Beaucoup de décors inscrits sur des hippopotames et qui représentent des fleurs et des feuilles de ce végétal confirment cet état, car en effet, un dessin localisé à l'arrière-train de l’animal montre presque toujours une fleur de lotus épanouie (Louvre, E 5886, E 7709 ...). Aussi, l’art égyptien nous fournit un certain nombre d’exemples de tête émergeant d’une de ces fleurs ouvertes, en deux ou en trois dimensions (Fig. 11-13). De plus, un certain nombre d’artefacts nous montrent bien la transformation de l’œuf en un enfant figuré dans sa position fœtale (Fig. 14-15).

 

 

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         4.2. La nidation antique contemporaine de l’Égypte

 

         Il existe une assez grande quantité d’ex-voto étrusco-romains en terre cuite datant du IVsiècle au IIsiècle av. J.-C. représentant des utérus en forme de sac ou d’outre renversée, plissés ou striés, creux, col ouvert, mais dont l’orifice ne laisse pas passer une ou deux petites boules d’un diamètre d’environ un centimètre et également en terre cuite [21]. La bille captive évoque très probablement le désir de voir retenu en son sein une petite formation embryonnaire et figure donc une « nidation » espérée dont nous avons déjà étudié les détails [22]. La bille représente ainsi le tout début puis les phases ultérieures de la formation progressive embryonnaire. Deux exemplaires de cet objet auraient été acquis en Égypte avant 1914 (Suisse, collection particulière).

 

 

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         5. Les plus anciens textes

 

         Dès les textes des pyramides, nous savons que la renaissance passe par différents stades, formes, et positions adoptés in utero divina par l’impétrant progressant au cours de sa deuxième gestation. Comme nous l’avons vu, ce parcours est calqué sur celui de la première naissance obstétricale [24]. Par exemple, nous avons déjà pour la nidation de l’œuf, les attitudes et changements de position :

  

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p[26], [27][28]. 

 

 


 

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         Commentaire. – Si l’épaississement endométriale provoqué par la nidation est perceptible à l’œil nu au bout d’un moment, en revanche, le « hatching » qui a lieu avant, et à partir d’un œuf libre, lui, nécessite un moyen de grossissement. Il faut donc mieux penser que ce texte nous décrit d’une façon prémonitoire ce qui pour les Égyptiens correspond probablement au passage de l’état d’œuf aviaire à l’état embryonnaire des mammifères avec le même phénomène naturel, celui de la libération d’une coque où le germe était enfermé, et ceci, afin qu’il puisse grandir librement au sein de la mère. Cependant, la chronologie se trouve inversée dans le texte par rapport à ce que nous enseigne la biologie moderne. Cette libération a lieu en effet ici après la nidation réelle, ce qui peut paraître extrêmement logique aux yeux des anciens, puisque le modèle animal aviaire nécessite le dépôt préalable dans un nid, avant une certaine maturation qui est nécessaire à fournir la force nécessaire à l’éclosion d’un être viable, ici, en pleine permutation forme-poussin-homme. Cette ancienne lecture n’en reste pas moins remarquable si on la conduit de cette manière et pour cette époque très lointaine. Et puis, nous avons l’habitude de comparer des phénomènes biologiques ressentis « à rebours », comme il y est nécessaire dans l’économie de la re-naissance égyptienne pharaonique. Il faut encore remarquer que c’est l’acteur principal qui dirige personnellement les opérations : c’est-à-dire le roi lui-même assimilé à la puissance divine qui concède toutes les phases de cette suite d’actions positives « produisant » sa propre résurrection. Cela est normal puisqu’il s’agit en réalité d’une mutation osirienne. Ce niveau d’avancement peut-il être mis en parallèle avec le temps où Osiris « s’enracine » dans le « dais feuillu » (wnwnjt) de l’Abaton initial (butte arborée) ? (Busiris [30] ). Selon Pierre Koemoth, « Le buisson nbḥ de la butte symbolise sans doute le lieu où s’opérait la re-naissance d’Osiris en tant qu’Horus, son fils posthume » [31] (Fig. 56-58). Et peut-on encore comparer ce stade au temps où Osiris « s’accroche » (ʿḥʿ) en se redressant latéralement ? (Dendara …). Les sages-femmes utiliseront jusqu’au XXsiècle la correspondance d’un verbe semblable en leur langue à l’égyptien de l’Ancien Empire : ʿḥʿ, pour indiquer que l’œuf ou l’embryon « accroche » pour indiquer que la nidation a bien été effectuée normalement.   

 

         5.2. Les attitudes et les changements de positions

 

         Un certain nombre de textes mortuaires et de représentations nous indiquent que les anciens avaient déjà bien observé les différentes attitudes et changement de position du fœtus in utéro. Nous les trouvons déjà dès les Textes de Pyramides [32], avec des extensions dans les Textes des Sarcophages et le Livre des Morts, et bien entendu, dans les autres grandes descriptions théologiques figurant sur les parois des tombes. Il serait utile de les discerner à chaque endroit, mais je ne livrerai pour cette fois-ci que quelques exemples graphiques pris sur les papyrus et les grands monuments. Nous verrons qu’elles sont conventionnelles, et dépendantes d’une chronologie inversée, ce qui est logique dans ce contexte.

 

 


 

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         6. Les représentations de l’embryon et du fœtus

 

         « L’œuf » en nidation contenant « l’embryon » qui doit grandir, va donc bientôt donner un « fœtus »  [33], qui à terme, donnera un nourrisson viable, un défunt renaissant sur le modèle osirien, ou, le renouvellement cyclique de l’astre solaire, et journellement depuis son auto-suscitation initiale.

 

         6.1. L’embryon et le fœtus

 

 

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pposture rejoint celle présentée sur quelques sarcophages (Ourechnefer), et fait le lien entre la renaissance des deux soleils, dont l’osirien en rapport avec le défunt. Rapportés à la même échelle, ces différents états de croissance, visuellement distingués en au moins deux stades figurés en cinq représentations particulières, montrent une certaine pertinence dans la conception embryologique humaine. Ainsi, les variations des positions fœtales correspondent à la progression espérée du défunt dans son parcours visible dans l’art juste avant sa re-naissance, tout comme le soleil, ou l’enfant royal. Elles représentent donc également le reflet indirect des situations réelles adoptées dans le sein maternel charnel, telles qu’elles ont été perçues à l’époque par les médecins obstétriciens égyptiens, c’est-à-dire au moment de la surveillance manuelle de la femme gravide, des accouchements compliqués avec manœuvres externes et internes, des expositions par éventrations pathologiques ou accidentelles subites, ou peut-être aussi nous le verrons, ménagées volontairement au cours d’un acte chirurgical, et encore, dans les situations observées in situ après dissections de mères étrangères décédées avant terme, ou après de graves dystocies qui ne pouvaient certes pas être résolues autrefois.

[34][35][36]

 

  


 

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         Ainsi, dans l’esprit égyptien, la croissance in utero se passait bien selon des stades progressifs et déterminés après la nidation, dont au moins deux définis par un passage de la situation des jambes repliées (embryon), à celle des jambes dépliées (fœtus), et rejoignant en cela les auteurs postérieurs. 

 

 

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         La gestation est figurée à rebours, en effet, ici, l’enfant montré pelotonné se déplie avant de naître activement comme nous l’avons déjà vu dans le modèle osirien, reproduisant lui-même une partie du modèle solaire. Le fœtus à terme, je le rappelle, est supposé devoir pousser fortement avec ses pieds afin que sa tête perce les membranes et s’engage en premier « chef » et sous le contrôle des sens de ce dernier, au moment de l’accouchement. Seul Osiris, puis le roi, et donc l’homme, sont soumis à la station mortuaire transitoire. Cette étape adoptait, aux époques fondatrices, des sépultures où le défunt anticipait déjà, par sa position fœtale in situ, la suite de son espérance de résurrection. En biologie moderne, c’est par la forme pelotonnée que nous terminerions la séquence de formation in utéro. Les médecin de l’époque en auraient fait de même en dehors de toute influence théologique, mais ce qui était important dans la démonstration de cette séquence, était de représenter la bonne progression dans le temps de la croissance divine sur laquelle est venue se calquer finalement pour les prêtres la néo-biologie humaine, laissant aux praticiens le soin d’inverser pour eux la liste des stades et des positions – ce qui est logique dans la mesure où celles-ci ne sont utiles à déterminer que dans les conduites à tenir dans les nombreux contextes obstétricaux normaux et pathologiques. La rectification inverse allait donc de soi à l’époque, et cela faisait partie des assez nombreuses accommodations que les médecins devaient accepter vis-à-vis du pouvoir royal, comme par exemple encore avec le cœur et le cerveau dont j’ai déjà longuement parlé.

 

 

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         6.2. Quelques représentations postérieures analogues

 

         Je rappellerai ici, et simplement pour comparer, quelques schémas réalisés par des auteurs postérieurs comme Mustio dans sa traduction du VIsiècle du Gynæcia de Soranos d’Éphèse (dans un exemplaire recopié du IXe-Xs.), puis du codex Sloane (1erquart du 15s.), des gravures de Rösslin (1563), et de Jacob Rueff (1573). Je joindrai une fresque religieuse montrant l’annonciation à la Vierge Marie où l’on voit deux fœtus (Pélendri, Chypre, église Sainte-Croix, XIVs.). Et ceci pour montrer une permanence de représentativité allant du fœtus étendu les jambes à peine ployées et les bras libres, contrastant avec la forme classique pour nous, et adoptée sur une lampe copte (IVs.), un dessin de Mansur ibn Ilyas (1488), et dans une étude très naturaliste de Léonard de Vinci (1510-1513).

         Les figures montrant des enfants près à naître, et sur quasiment les mêmes modèles séculaires depuis l’Égypte pharaonique, représentent des fœtus montrés debout, allongés, ou en positions à peine repliées, demeureront encore longtemps dans les manuels d’accouchement puisque l’on en rencontre jusqu’au XVIIIsiècle comme je l’ai déjà indiqué (Fig. 41-43).

 

 

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         7. Le fœtus solaire programmatique

 

         Toujours en deux dimensions, il existe encore une forme fœtale plus curieuse figurant sur la paroi Est de la crypte Ouest n° 3 du temple d’Hathor de Dendara [37] (Fig. 45) :

 

 

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         Il ne s’agit pas d’une malformation pathologique (!) mais d’un énoncé théologique et politique, consistant à annoncer le Démiurge comme s’étant créé de lui-même par la parole divinisée (Hou) – et ceci, dès sa formation embryonnaire dans Ihet (Cf. infra p. 6 et Fig. 9) – et de ce fait, en se prévoyant lui-même capable de se mouvoir par sa propre force interne renouvelable perpétuellement dans le sein de la Grande Déesse. Donc, Khépri, sous cette forme munie de quatre membres se terminant chacun par une main, est ainsi doué des membres inférieurs figurés du scarabée sacré qui roule sa boule représentant le soleil, la tête en bas (Fig. 51), et donc, aussi aisément qu’il le ferait avec ces deux bras vaillants  [38].

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         S’agissant d’une suite cryptographique gravée dans un temple d’Hathor élevé comme support de la propagande pharaonique, le roi régnant se réclame alors comme héritier solaire de plein droit, et capable d’assurer la permanence d’un programme politique fort avec la même facilité agile que le scarabée sacré le démontre chaque jour sur terre.

         Je renvoie également pour illustrer ce propos, à un scarabée de cœur à six bras (Fig. 60 p. 26). 

 

         N.B. J’ajouterai à cette première partie consacrée à la nidation, la forme de l’œuf, de l’embryon, et du fœtus en Égypte ancienne, trois rapides notules. 

 

         Notule 1 — En ce qui concerne l’aspect du fœtus solaire sur papyrus montré dans la figure 30 a (ici même, p. 14), il faut remarquer que l’enfant se trouve entouré d’un l’Ouroboros se confondant volontairement avec l’épaisseur du sein de la déesse vache porteuse dont la tête est dirigée vers le bas, et qui rappelle ainsi fortement l’histologie macroscopique réelle de la muqueuse utérine en gestation. Les bras de Nout figurent en haut.

 

 


 

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pdans la mesure où le contexte l’impose dans le cadre de la néo-embryologie démiurgique qui fournira à la néo-embryologie osirienne, ce que la néo-embryologie horienne, et donc royale, tiendra de l’observation de l’embryologie humaine et animale (oiseaux, vache), et conservera en mémoire, de manière à privilégier le fondement même de la titulature pour les impérieux besoins de la légitimité qui doit être en état de prouver la descendance divine du souverain terrestre. Ce terme qui a pu être traduit par les expressions « corps » et « terre » (Cauville, 2004, p. 466-467), supporte d’autant mieux la traduction « chair » ou « chairs », que le « corps de chair » provient bien selon la tradition égyptienne de la « terre » avec le dieu potier Khnoum qui façonne l’héritier solaire pharaonique – ainsi que toute personne dans sa première naissance biologique, venue au monde qu’elle tiendra à reproduire dans la deuxième naissance post-mortem, mais cette fois-ci, sur le modèle osirien dont nous avons vu l’importance et parcouru les détails néo-embryologiques qui nous indique, d’une façon quasi génétique, que tous les stades germinaux, sont, depuis l’expérience de la création, contenus dans la « mémoire » dépendante du dieu Sia qui conserve désormais toutes les données techniques des besoins de reproduction de la « chair », et qui avaient été « prononcés » au fur et à mesure, progressivement, au cours de la toute première gestation de volonté solaire par le dieu porte-voix Hou [39]. La déesse Séchât en prendra le relais personnalisé pour les capter et les stocker désormais pour chaque roi et chaque imitateur justifié humain en re-naissance osirienne.

          Notule 3 — Enfin, le coucher lui-même du soleil montre une entrée en « nidation » dans l'organe de la Grande Mère Divine (Fig. 61). La nidation cosmique rejoint la nidation charnelle.

 

 

– Atlas intégré (1ère partie)  

 

 

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[1] Soit : R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne – XV . Les annexes embryonnaires (3) Le liquide amniotique », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris,14 mars 2018 ; — , « Clinique obstétricale égyptienne – XVI . Les annexes embryonnaires (4) Le cordon ombilical », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris,14 avril 2018 ; — , « Clinique obstétricale égyptienne – XVII . Les annexes embryonnaires (5) Le placenta (1) », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 9 mai 2018 ; — , « Clinique obstétricale égyptienne – XVIII . Les annexes embryonnaires (6) Le placenta (2) Les principales données modernes », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 9 juin 2018 ; — , « Clinique obstétricale égyptienne – XIX . Les annexes embryonnaires (7) Le placenta (3) Étude comparative animale », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 02 juillet 2018 ; — , « Clinique obstétricale égyptienne – XX . Les annexes embryonnaires (8) Le placenta (4) Étude comparative historique », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris,17 septembre 2018. 

[2] Wb IV,72,8 ; Alex. 77.3457.

[3] R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne – XX . Les annexes embryonnaires (8) Le placenta (4) Étude comparative historique », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 17 septembre 2018, p. 2. 

[4] R. Labat, Manuel d’Épigraphie Akkadienne, P. Geuthner, Paris, 1976, n° 271 p. 131 et p. 323 ; J-P. Sliva, dans Dictionnaire akkadien, Association assyrophile de France, Paris, 2010.

[5] Secondine/segondine au pluriel vieilli : expression technique empruntée au bas latin médical secundina « arrière-faix » (Bartholomaeus, Anglicus, Edt.J. Corbichon, Propriétés des choses, 1372, livre VI, chap. 4, f oi r o).

[6] R.-A. Jean, Anne-MarieLoyrette, op. cit. 9 mai 2018, p. 2. 

[7] Labat 1976, p. 229-231 ; R.-A. Jean, « Anatomie humaine. Le bassin – V. Anatomie de la femme (6), Atlas (1) », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 26 février 2016, p. 2.

[8] R.-A. Jean,A.-M. Loyrette, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, I : la contraception », dans S.H. Aufrère (éd.), Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV II), OrMonsp XI, Montpellier, 2001, p. 560-561, avec l’errata concernant la page 560 due à une erreur d’impression, et reproduit dans : R.-A. Jean,A.-M. Loyrette,« À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, II : la gynécologie (1) », dans S.H. Aufrère (éd.), Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV III), OrMonsp XV, Montpellier, 2005, p. 456-457. J’ai réactualisé la linguistique et augmenté le texte.

[9] Abou Simbel, paroi sud, registre inférieur, 3tableau, dénomination du roi, en arrière.

[10] Voir aussi : M. Maher-Taha, A.-M. Loyrette, S. Sayed, Ramesseum, 1l, « Les Fêtes de Min », le Taureau blanc et la danse de la reine, CEDAE, Le Caire, 1979, p. 11-12, pl. V-VI, cliché IVb.

[11] Wb l, 108,5-112,11 ; Alex. 77.0383, 78.0416, 79.0288, « faire, agir, créer (Dendara, VIII, 144,6), engendrer, fabriquer, produire (KRI, II, 333,4) » ; Hannig-Wb I & II,1 – 3245 « machen, tun » (faire) - 3287 « erschaffen » (créer) ; Erichsen1954, p. 36, dém. jr, iry « faire » ; PtoLex. p. 88 « to make, to do » (faire), p. 90 « to create » (créer) ; KoptHWb, 51 sq. ; Vycichl 1983, p. 65, ⲉⲓⲣⲉ S, ⲓⲣⲓ B, « faire ». 

[12] Wb V, 34, 3-35,5. Alex. 77.4394, 78.4283, 79.3127 « créer, façonner, concevoir, imaginer ». Voir aussi : Wb V, 36,9-15 ; Alex. 78.4285, 79.3129 « nature, aspect » ; Hannig-Wb I & II,2 - 34222 « schaffen, erschaffen » (créer) , II, 2 - 34233 « herstellen, anfertigen (Statue, Bild » (faire : une statue, une image) ; PtoLex. p. 1056 « to create ». Ce mot donnera « le Créateur » en copte : KoptHWb p. 509 avec ⲕⲟⲙ Ak « le Créateur » ; Vycichl 1983, p. 82, ⲕⲟⲙⲧⲟ « le Créateur ». Bardinet, 1995, p.140-141. 

[13] Wb V, 396,12 - 399,3 ; Alex. 77.4970, 78.4717 « nouer, fixer, rassembler, assembler [les membres épars], organiser, bâtir, tresser », 79.3504 « ... nouer (la semence) » ; Hannig-Wb I & II,2 - 38268 ... « nouer » ; PtoLex. p. 1172 « to fix, tie on, attach » (fixer, attacher, attacher) ; Erichsen1954, p. 670, dém. ṯs « nouer » ; KoptHWb, 435 ; Vycichl 1983, p. 332, ϫⲱⲥ S = 2. Joindre. Voir aussi : ṯ3z (Urk. I. 142,8).

[14] Wb II, 105, 1-8 ; Alex. 77.1775 « lier », 78.1778, 79.1264 « lier, lier une botte» ; Vandier, Manuel d'archéologie égyptienne, VI, Paris, 1978, p. 113, § ι (mr m3ḫw, « lier (des bottes de céréales) » ; Hannig-Wb I & II,1 - 13306 « binden, zusammenbinden, anbinden » (lier, attacher ensemble) ; Cauville 1997, III, p. 217 « lier » ; Erichsen 1954, p. 166, dém. mr « lier, attacher » ; KoptHWb p. 99 ; Vycichl 1983, p. 119, ⲙⲟⲩⲣ SB « lier, serrer, attacher, enchaîner ». Voir aussi mrw, « sac, ballot, botte (de légumes) » : Wb II, 105, 9-14 ; Alex. 77.1776, 781779, 79.1265. Takács, 48-3, 2008, p. 383.

 

 


 

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[15] Wb IV, 240,11 - 242,17 ; Alex. 77.3796, 78.3752 « créer, faire croître, produire ... », 79.2734, « mener à terme », sḫpr rḫjt « susciter des générations (nouvelles) » ; Hannig-Wb II,2 - 29659 « Sprössling » (pousse) , I, - 26639 « schaffen, erschaffen » (créer) ; Cauville 1997, III, p. 657 « faire advenir (sur des briques de naissance, tout ce qui existe, les dieux ...), créer (les plantations) » ; Voir aussi : Hannig-Wb I, - 26639 « schaffen, erschaffen » (créer), 29640 « entstehen lassen » (laisser surgir), et, (*) sḫpr « rejeton ». 

[16] Voir à ce sujet : F. Daumas, « Sur deux chants liturgiques des Mammisis de Dendera », RdE 8, 1951, p. 31-46.

[17] Wb V, 344, 12 - 345, 13 ; Alex. 77.4883, 78.4627, 79.3451 « Homme, mâle », et 79.3452 pour l’adjectif.

[18] Voir à ce sujet : C. Spieser, « De l’embryon humain à l’embryon divin en Égypte ancienne », dans V. Dasens (edt.), L’embryon humain à travers l’histoire. Images, savoirs et rites, Acte du colloque international de Fribourg, 27-29 octobre 2004, Gollion, 2007, p. 35-39.

[19] Voir aussi pour la reproduction de ce végétal par prolifération axillaire et sa symbolique maternelle : R.-A. JeanA.-M. Loyrette, La mère, l’enfant et le lait en Égypte Ancienne. Traditions médico-religieuses. Une étude de sénologie égyptienne (Textes médicaux des Papyrus du Ramesseum n° III et IV), édité par Sydney H. Aufrère, Collection Kubaba – Série Antiquité – Université de Paris 1, Panthéon Sorbonne, L’Harmattan, Paris, 2010, p. 74-75.

[20] R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne – XX . Les annexes embryonnaires (8) Le placenta (4) Étude comparative historique », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris,17 septembre 2018, p.7. 

[21] Voir à ce sujet : V. Dasen, op. cit., 2004, p. 127-129.

[22] R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne – XVIII . Les annexes embryonnaires (6) Le placenta (2) Les principales données modernes », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 9 juin2018. 

[23] Voir à ce sujet : V. Dasen, « Femmes à tiroir », dans V. Dasen (éd), Naissance et petite enfance dans l’Antiquité, Actes du colloque de fribourg, 28 novembre - 1er décembre 2001, OBO 203, Fribourg / Göttingen, 2004, p. 129-133, et fig. 1 a et b.

[24] Bien que l’auteur ne cite pas toutes ses sources (Cf. infra), voir aussi dernièrement avec prudence : El. Monlouis, L'accouchement à l'éternité. Nouvelle traduction des textes de la pyramide d'Ounas. Perspectives obstétricales, Paris, 2017. En effet, pourtant partie d’un bon plan, l’auteur ne cite jamais les derniers travaux relatifs à l’obstétrique en Égypte Ancienne. Puis, à part l’ancien dictionnaire de Faulkner, que dire de ceux employés pour traduire les expressions techniques d’une langue de l’Ancien Empire (Crum, Vycichl ...), jamais Meeks ou Hannig, ni même les travaux du Wörterbuch ; par exemple, s’il m’arrive encore de citer Speleers, ce n’est qu’avec beaucoup de précautions, car comme l’indique très justement Meeks, « Cet ouvrage très utile en son temps est maintenant à réformer ». L’analyse linguistique est donc limitée, et par conséquent, l’exégèse, sauf à emprunter aux auteurs antérieurs (mais encore une fois hélas, sans les nommer). Il faut aussi savoir que l’excellent travail de Sethe est parfois cependant mâtiné d’approximations hiéroglyphiques qui peuvent modifier les choses, il faut donc au minimum avoir recours à des parallèles, et regarder systématiquement toutes les autres publications montrant les signes originaux (Berger-el Nagar pour Pépy 1er, Allen 2013 ....). Pour le reste, Seule une comparaison avec le pWestcar est rapidement proposée (toujours sans citer les dernières traductions comme Bagnato 2006, ou Lepper 2008). Enfin, beaucoup de travaux semblent ignorés (Nyord 2009 ...). Que dire aussi des comparaisons rapides, par exemple, quand un groin à deux orifices est comparé à un museau de tanche matriciel à un orifice (p. 47-49), ou, quand une oreille musculeuse et très cartilagineuse de vache, plus une corne très dure, sont assimilées aux mêmes organes d’Hathor et aux annexes utérines (p. 33-34), pourtant très molles, et au centre très fin et quasiment translucide à la dissection. Et puis, il faut se méfier des schémas anatomiques, car l’anatomie descriptive ne rejoint que partiellement l’anatomie opératoire, tous les chirurgiens le savent. De plus, la notion de maternité de cette déesse est beaucoup plus récente dans la théologie égyptienne que celle de l’écriture des Textes des Pyramides (!) Il resterait encore un certain nombre de choses à dire, d’imprécisions à lever, d’erreurs à signaler, mais la lecture de cet ouvrage avec ses traductions libres reste utile – et je ne puis donc, malgré toutes ses lacunes, qu’en recommander un usage averti.

[25] Sethe 1908-1922, I, Sp. 261 § 326a-d p. 175. Allen 2013, III, PT261 § 326a-d. Spellers1923, I, p. 26. Faulkner 1969, p. 70. Berger-El-Naggar, Leclant, Mathieu, Pierre-Croisiau, Les textes de la pyramide de Pépy 1er (MIFAO 118, 1-2), Le Caire, 2001, 2, pl. X, col. 33. Carrier, I, 2009, Ounas, p. 130-131 ; II, 2009 ; Pépy 1er, pour 326a et d, p. 850-851 ; voir aussi, V, 2010 : Imhotep, p. 2812-2813, Senousretânkh, p. 2990-2991, Siese, p. 3092-3093.

  

 


 

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[26] Wb III, 136,7-137,18 ; Alex. 77.2778 « central, médian, « à l’intérieur », « pour le for intérieur », « (rester) au milieu (du fleuve) », 79.20.20 « milieu, centre », mḥrj-jb « au milieu, au centre, au sein », ʿḥʿ ḥrj-jb « se tenir au milieu ». Voir aussi ḥrj-jb : Wb III, 137,19 - 138,16 ; Alex. 77.2779 « qui est dans, qui réside dans ». Pour notre texte, et dans ce stique double, c’est bien le défunt N qui se « voit » établi « au cœur » de la « voûte » du « sein » de la Grande Déesse du ciel et où il va « s’implanter » (ʿḥʿ) dans le stique suivant (nider). 

[27] J’ai utilisé ici pour ce texte le signe D210, le signe correspondant étant indisponible dans JSesh. Cette reproduction provient de James P. Allen (2013). 

[28] Voir à ce sujet : Am. Marshall, L’enfant et la mort en Égypte ancienne, Éditions Mondes antiques, Toulouse, 2018, p. 133-268 et pl. 1 à 50.

[29] R.-A.Jean, « Clinique obstétricale égyptienne – XVIII . Les annexes embryonnaires (6) Le placenta (2) Les principales données modernes », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 8 juin 2018, p. 3-5, et fig. 6 pour le « hatching ».

[30] Ém. Chassinat, Rituel des mystères d'Osiris, Livre V, 80-82. 

[31] P. Koemoth, Osiris et les arbres, Contribution à l’étude des arbres sacrés de l’Egypte ancienne (Aegyptiaca Leodiensia 3), Liège, 1994, p. 111-112. 

[32] Pour les textes de la pyramide d’Ounas, l’on peut avec prudence et relecture personnelle se reporter à : El. Monlouis, op.cit. 2017.

[33] Pour l’aspect extérieur de la femme enceinte, se reporter à : R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne - V . L’inspection de l’abdomen. La grossesse extra-utérine », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Angers, 5 septembre 2017.

[34] J.J. Clère, Le Papyrus de Nesmin, un Livre des Morts Hiéroglyphique de l’Époque Ptolémaïque, IFAO 661, Le Caire, 1987.

[35] A139D de JSesh, ou bien, A7A du Hieroglyphica (2000, p. 1 A-1), car le dessinateur de JSesh a interprété le bas du signe autrement (les talons sont relevés, et l’extrémité du métatarse, seule avec les orteils, sont au contact du sol).

[36] Ce papyrus de Bruxelles se raccorde au papyrus E. 2775 de l’University Museum de Philadelphie (Pennsylvanie, U.S.A.).

[37] É. Drioton, « Un oudjat à représentation hermopolitaine », RdE, I, 1-2, Paris, 1933, p. 81-85 ; É. Chassinat, Fr. Daumas, Le temple de Dendara, VI, IFAO 313, Le Caire, 1965, p. 162-163, et pl. DLXXIX, DLXXXII-DLXXXIII ; S. Cauville, Dendara – V-VI. Traduction. Les cryptes du temple d’Hathor, I, OLA 131, Peeters, Leuven, 2004, p. 466-467 ; C. Spieser, « De l’embryon humain à l’embryon divin en Égypte ancienne », dans V. Dasens (edt.), L’embryon humain à travers l’histoire. Images, savoirs et rites, Acte du colloque international de Fribourg, 27-29 octobre 2004, Gollion, 2007, p. 35-39. 

[38] R.-A. Jean, « Néo-embryologie osirienne – II , La naissance du scarabée », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 15 septembre 2014 ; — « La sexualité en Égypte ancienne - I . Physiologie symbolique comparée interhistorique. L’éléphant, la vache, et le scarabée », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Angers, 22 avril 2017, p. 13-15.

[39] Nous voyons bien ici la nature « instrumentale » des dieux et des génies qui représentent chacun une parcelle de la volonté divine du démiurge solaire : Hou, la volonté créatrice orale immédiatement issue de Rê et opératoire par elle-même, Sia, le lieu de stockage permanent et omniscient résultant de l’accumulation progressive dans le temps et l’espace des émissions solaires, puis dans cet exemple, Séchât, le lieu de réception personnalisé par unités de vies des créatures dont elle prend note.

 

  


 

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