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Histoire de la médecine en Egypte ancienne (ISSN 2270-2105)

OBSTÉTRIQUE - XLVII

Article complet du samedi 26 décembre 2020 :

CLINIQUE OBSTETRICALE - XLVII

 

 

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• Richard-Alain JEAN, « Clinique obstétricale égyptienne – XLVII. Les accouchements divins, royaux et humains (13), Les suites de couches pathologiques (1), L’endométrite, La fièvre puerpérale », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 26 décembre 2020.  

 

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CLINIQUE OBSTÉTRICALE ÉGYPTIENNE – XLVII

LES ACCOUCHEMENTS DIVINS, 

ROYAUX, ET HUMAINS (13)

LES SUITES DE COUCHES PATHOLOGIQUES (1)

L’ENDOMÉTRITE

LA FIÈVRE PUERPÉRALE

 

 

Richard-Alain JEAN

 

 

          En ce qui concerne la pathologie de la période du post-partum, et en dehors des infections vésicales, rénales, veineuses, ou encore mammaires [i], sans oublier les phénomènes dépressifs, il faut signaler les endométrites et les grands syndromes historiques gravissimes telle que l’ancienne « fièvre puerpérale » dont il sera question ici, puis, le tétanos obstétrical qui sera abordé prochainement.

         En parcourant les textes médicaux qui nous ont été conservés, nous trouverons des symptômes en rapport avec diverses affections, qui, prises séparément, ou associées, sont compatibles avec la « fièvre puerpérale » ou bien ses causes. Parmi les signes principaux figure la douleur dans « l’endométrite » qui est exprimée dans les cinq textes pharaoniques étudiés ici (pEbers 820. 96, 5d-7a ; pEbers 834. 97, 7c-8 ; pKahun 3. I, 8c-12a ; et deux extraits du pBrooklyn 47.218.2). Puis, différents termes techniques désignent l’hyperthermie qui est prépondérante dans la « fièvre puerpérale », accompagnée d’autres symptômes associés et pour lesquels je renvoie aux définitions déjà indiquées avec leurs notes [ii]. En effet, plusieurs termes de la lexicographie médicale que nous allons retrouver ici ont déjà été abordés ailleurs. J’ai cependant préféré en signaler une partie pour la commodité de lecture, quitte parfois à provoquer quelques petites redites partielles en fin de chapitre [iii]

 

 


  

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         1. Introduction

 

         Aujourd’hui, et comme je l’ai déjà indiqué, l’on considère que la période des suites de couches commence deux heures après l’accouchement, pour se terminer par le retour de couches (réapparition des règles) environ six semaines plus tard ( 42 j selon l’OMS).

         Un retour de couches hémorragique peut survenir brutalement plusieurs semaines après l’accouchement. Le plus souvent il est dû à une atrophie de l’endomètre (carence œstrogénique), mais il faudra d’abord éliminer une endométrite par rétention placentaire.

         Les pathologies les plus fréquemment rencontrées pendant cette période correspondent aux problèmes utérins (endométrite, hémorragies, et complications avec « l’infection puerpérale »), l’infection urinaire haute (pyélonéphrite aiguë), veineuses (thrombophlébite des membres inférieurs ou pelvienne avec risque d’embolie pulmonaire), mammaires (engorgement, lymphangite, galactophorite, abcès) que nous avons déjà étudiées pour l’Égypte ancienne [iv], cicatricielles, et, psychiques.

         Dans la mesure où certaines infections du post-partum peuvent débuter avant l’accouchement l’OMS propose de rassembler les pathologies afférentes sous le titre global « d’infections maternelles du péripartum » [v].

         Cependant, il ne sera ici question que de l’infection puerpérale et de sa cause principale avec « les endométrites », puis, des complications abdomino-pelviennes et générales telles qu’elles ont pu être comprises autrefois, et tenté d’être traitées chirurgicalement.

         De la même façon, « l’infection puerpérale » sera assez souvent désignée ici par son ancienne appellation apparue au XVIIe : « fièvre puerpérale » ( febris puerperarum, Thomas Willis 1659 [vi] ), afin de continuer, dans notre cadre historique, à surtout tenir compte des moyens d’investigation qui étaient possibles autrefois, et donc par analogies, avec la clinique qu’en avait perçu les anciens égyptiens.

 

         2. Rappel des éléments cliniques de surveillance durant les suites de couches

 

         • Examens : température, pouls, TA, douleur, état général.

         • Utérus : involution du globe utérin : hauteur et consistance.

         • Périnée : cicatrisation.

         • Lochies : abondance, aspect, odeur.

         • Appareil urinaire : signes fonctionnels, aspect des urines.

         • Seins : douleur, tension, crevasses.

         • Jambes : recherche de signes de phlébite.

 

         Nous avons déjà vu que les médecins égyptiens avaient mentionné dans un certain nombre de textes spécialisés, beaucoup d’éléments dénotant une certaine capacité de surveillance – j’en rappellerai quelques exemples en infra.

 

         3. Étiologies des infections maternelles du péripartum 

 

         Les agents infectieux qui provoquent l’infection puerpérale étaient variés autrefois. De nos jours encore, les infections poly-microbiennes sont fréquentes. Les origines de ces germes sont endogènes (contamination vaginale), et/ou exogènes (défaut d’asepsie). Auparavant, c’était un streptocoque du groupe A qui dominait avec le β-hémolytique (Streptococcus pyogenes), puis une quantité d’autres germes ont été incriminés. Ensuite, à la fin du XVIIIe, le staphylocoque ou le colibacille sera plus concerné, avec d’autres germes aérobies à Gram négatif, et anaérobies, voir même dans des formes asymptomatiques par le streptocoque β-hémolytique, ou des bactéries issues de vaginoses comme le Streptococcus agalactiae (du groupe B) qui devient majoritaire en 2017 avec un taux de portage maternel estimé entre 10 et 25 % et asymptomatique (21 % des endométrites). Désormais, l’origine est préférentiellement endogène [vii] plus qu’exogène comme ce fut le cas un certain temps avec le portage par les mains du personnel médical encore dénoncé en France par Tarnier [viii] à la fin du XIXe.

 

 


 

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         À la suite d’un accouchement septique, les portes d’entrée sont génitales : plaie placentaire, lésions du col, du vagin, de la vulve et du périnée. La durée du travail et la rupture prématurée des membranes sont prépondérantes. Les gestes de surveillance (touchers vaginaux), et les interventions par voies basses peuvent être contaminants (mains sales). 

         D’autres facteurs sont favorisants, telles des maladies résidentes (anémies, diabète …), la toxémie [ix], ou d’origine infectieuse (herpès …), ainsi que la malnutrition, ou encore l’obésité.

 

 

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         Dans les temps anciens c’est le manque d’hygiène qui portait la maladie puerpérale. Si l’histoire des mœurs médicaux au cours des âges nous enseignent que c’est la saleté qui incontestablement engendrait tous ces processus infectieux dramatiques, il est peut-être un point qui pourrait être discuté en Égypte pharaonique – c’est celui de l’attention à la propreté – dans la mesure où nous savons que les prêtres, qui étaient souvent médecins, ou qui formaient les spécialistes [x], se l’imposaient à eux-mêmes, et, que la « pureté » était portée en exemple en permanence par ceux-ci – et encore plus particulièrement selon les textes, lors des « temps spéciaux » des « actes » à portées religieuses. Or, nous avons déjà vu plusieurs fois bien à propos, que précisément, les « actes » obstétricaux était également sans cesse rapportés à la mythologie des déesses mères fondatrices théologales, et qu’il existait bien un lien pratique entre la nécessité d’origine théologique, et que justement, cette « pratique » particulière des « actes » était à reproduire autant que faire se peut sur le modèle mythologique idéal, garant du « bon maintien de la vie, de la force, et de la santé », ici, de la mère et de l’enfant. Les intellectuels de l’époque étant de bons observateurs, des liens de causes à effets ont pu être compris d’une manière statistique, et cet écueil en partie estompé. Cependant, tous les risques ne peuvent être écartés malgré l’adoption de procédures choisies, et l’utilisation de produits adaptés provenant de la pharmacopée que nous avons étudiée ensemble à plusieurs endroits [xi]. De meilleurs chances de salut ne viendront qu’à partir du XIXe siècle avec l’imposition du lavage systématique des mains, l’emploi automatique des antiseptiques (Semmelweis en 1847) [xii], la découverte raisonnée des micro-organismes et de leurs différents rôles pathogènes (Pasteur) [xiii], la promotion généralisée des soins stériles, et enfin de l’apparition des sulfamides (Prontosil en 1935) [xiv], puis, des antibiotiques (Pénicilline en 1944) [xv].

 

 


  

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         4. Les formes cliniques

 

         Les formes cliniques décrites dans les ouvrages récents [xvi] distinguent : les infections basses (d’origine cicatricielles), l’endométrite aiguë, l’infection annexielle (et ses complications comme le pyosalpinx et la stérilité secondaire), les phlegmons du ligament large, la pelvipéritonite (du post abortum – premier temps), la péritonite généralisée (du post partum ; et, du post abortum – deuxième temps), les thrombo-phlébites pelviennes suppurées, les septicémies puerpérales primitives ou secondaires, qui entraînaient pratiquement toutes la mort autrefois, et ceci, bien avant qu’apparaissent des localisations secondaires des états septicémiques ou bactériémiques (cœur avec l’endocardite d’Osler, atteinte des poumons …)

 

         5. L’endométrite

 

         En ce qui concerne l’endométrite, le diagnostic restera clinique :

         • Facteurs favorisants : rupture prématurée des membranes, accouchement dystocique, manœuvres endo-utérines (délivrance artificielle, révision utérine), chorioamniotite, rétention placentaire [xvii].

         • Début : souvent précoce, trois à cinq jours après l’accouchement. 

         • Signes d’appels : fièvre modérée vers 38°, céphalées, fatigue, des douleurs pelviennes spontanées, les lochies sont abondantes et malodorantes, quelquefois des émissions sanguines (endométrite hémorragique). 

         • Examen clinique : utérus mal involué (gros, globuleux, mou), stagnation de la hauteur utérine, mobilisation douloureuse, col béant, les lochies sont le plus souvent grisâtres, abondantes, et fétides. 

         • Et donc en dehors des examens complémentaires impossibles à l’époque pharaonique, il restait à surveiller : la température, la hauteur, la tonicité et la sensibilité de l’utérus, l’aspect des lochies.

         • Forme hémorragique due au streptocoque β-hémolytique (métrorragies + infection).

         • Formes suppurées gravissimes.

         • Évolution : de nos jours, l’évolution d’une endométrite est favorable sous traitement adapté (hospitalisation, antibiotiques, éventuellement anticoagulants préventifs, utérotoniques en cas d’endométrite hémorragique …) – Dans le cas contraire, il faudra craindre une rétention de quelques fragments placentaires, ou bien encore, une thrombophlébite pelvienne associée. 

         L’endométrite du post partum ou du post abortum est l’une des principales causes de fièvre pendant les suites de couches. Aujourd’hui encore, la morbidité infectieuse, dominée par les endométrites représente 5% des accouchements [xviii].

         Aux époques anciennes et en dehors de tout traitement actif, cette endométrite devait alors entraîner une « fièvre puerpérale ».

 

         5.1. La rétention placentaire

 

         Une rétention placentaire intra-utérine partielle se définit par l’absence d’expulsion de fragments placentaires ou de membranes. Elle favorise une atonie utérine et/ou une endométrite.

         Il n’y a pas de signes cliniques spécifiques. Le diagnostic ne repose en effet que sur la vérification de l’état macroscopique du placenta et des membranes qui doit être systématiquement réalisée immédiatement après la délivrance [xix], et la constatation d’une hémorragie qui peut être importante.

 

 


 

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         En ce cas, il faudra pratiquer une révision utérine prudente au doigt (l’utérus est à ce stade très fragile), ou plus chirurgicalement, avec une grosse curette (grosse curette mousse). Attention aux risques de perforation sur un utérus infecté. Aujourd’hui, une antibioprophylaxie est prescrite (céphalosporines).

          Nous n’avons pas de texte égyptiens pour cette indication précise, mais aux temps pharaoniques, nous avons vu qu’il était possible de faire des injections intra-utérines avec l’une des solutions antiseptiques connue à l’époque, ou avec du lait de chèvre comme les matrones africaines autrefois. Nous avons également vu ensemble que les médecins pouvaient faire un méchage vaginal, et par suite probablement, pratiquer un écouvillonnage plus profond avec de la charpie en profitant de la vacuité du col, et aussi un tamponnement, et encore peut-être, un curage digital, voir un curettage (?)

pchaque fois comme une curette aux deux côtés correspondants de l’utérus afin de gratter systématiquement chacune des régions de l’endomètre. La main opposée doit à chaque fois, au travers de la paroi abdominale, empaumer et fixer l’utérus, comme pour l’en ganter, et amener ainsi la matrice au-devant du doigt de l’explorateur. À l’issue de cette manœuvre, la surface de l’endomètre doit paraître absolument lisse à la pulpe du doigt de l’opérateur. Ensuite, il faudra évacuer le maximum de débris avec un index, puis le reste par une expression abdomino-vaginale qui va expulser le tout « comme un noyau de cerise ». On peut compléter par un écouvillonnage. Ensuite, on revérifiera toujours au doigt. 

[xx][xxi]

 

 

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          Le curetage utérin. – Cette technique chirurgicale a normalement été introduite par Récamier en 1843. Nous n’avons toujours pas non plus de texte égyptien concernant le curetage utérin, mais nous avons aussi déjà vu que les médecins égyptiens possédaient des curettes métalliques de plusieurs tailles différentes [xxii]. Une grande curette est moins traumatique : commencer par un curage digital, puis l’utiliser de manière souple en la tenant entre le pouce et l’index (jamais à pleine main) [xxiii]. La pousser doucement afin d’éviter une perforation, jusqu’à sentir le fond utérin et la ramener vers le col plusieurs fois tant qu’il reste des débris. Pratiquer une injection intra-utérine évacuatrice. Ensuite, on revérifiera encore toujours au doigt. Verser un antiseptique, puis laisser un tamponnement une bonne demie journée. 

 

 


 

 

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         L’École Hippocratique se soucie de la bonne sortie de l’ὕστερον « arrière-faix/secondines » (DNF, 56 ; Épidémies II,17), et une portion d’un texte apocryphe (?) préconise bien l’utilisation d’un instrument recouvert d’une peau de vautour (sur un modèle égyptien ?) afin de cureter la matrice (DNF, 42) [xxiv].

         Des longues sondes métalliques, dont nous avons également des modèles égyptiens [xxv], étaient aussi utilisées (Superfétation XXVIII) [xxvi] :

         « Quand la matrice suppure après un accouchement ou un avortement, ou de toute autre façon ... il convient d’enfoncer dans l’orifice utérin une sonde introductrice ; car les injections seront moins nécessaires, si le pus s’écoule à l’aide de la sonde. »

 

 


  

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         Après avoir mis en garde contre de mauvaises prescriptions, Soranos indique également que le χόριον « chorion » peut tarder à venir, et indique plus sagement (MF, II,6), et MF, II,2 [xxvii] :

         Εἶτα διὰ τοῦ συμπεφυκότος οὐραχοειδοῦς ἐντέρου τῷ ὀμφαλῷ τρόπον τινὰ ὀδηγούμενον ἐπικαθιέναι δεῖ τὴν χεῖρα <καὶ> πειθηνίως διὰ τῆς ἐφ'ἐκάτερα τὰ μέρη παραφορᾶς, συνεντεινομένης ἅμα τῆς κυούσης, ἄνευ σπαραγμοῦ τε καὶ ἀποσπασμοῦ κομίζεσθαι τὸ χόριον. 

         « [...] Ensuite, guidé en quelque sorte par le boyau semblable à l’ouraque qui s’insère au nombril, on introduira la main et, doucement, en le suivant des doigts des deux côtés, la parturiente aidant la manœuvre de ses efforts, on fera venir le chorion sans le déchirer ni le morceler. »

 

         Comme l’École Hippocratique le prescrit pour les chirurgiens (MF, I,70) [xxviii], et toujours selon Soranos (MF, I,2) [xxix] , les sages-femmes devaient avoir les ongles ras, ce qui n’enlève rien à la sensation et à l’action mécanique selon mon expérience :

         Μακροὺς δὲ καὶ λεπτοὺς ἔχουσα τοὺς δακτύλους καὶ ὑπεσταλκότας τοὺς ὄνυχας, εἰς τό τινος ἐν βάθει φλεγμονῆς ἀσκυλτότερον ἅπτεσθαι. 

         « Elle doit enfin avoir les doigts longs et fins et les ongles ras pour pouvoir toucher sans risquer de les léser des zones enflammées profondes. » 

 

         D’autres auteurs classiques comme Gargilius Martialis en reviennent aux plantes : 

         « Suffito eo feminarum secundas euocari Hippocrates auctor est »

         « Selon Hippocrate, les fumigations d’ail font sortir les arrière-faix des femmes » RLF XVIII) [xxx] .

         «  Thymo … in cibo … menstrua feminis prouocat, uteri reliquias uuluae inhaerentes uel ipsos partus emortuos extrahit. » 

         « Le thym … pris au repas … provoque chez les femmes les menstrues et fait sortir les restes de placenta attachés à la matrice ou bien les enfants morts-nés » (RLF XXXVI) [xxxi].

 

         5.2. Les textes

 

         Cinq textes seront étudiés ici, il s’agit de : pEbers 820. 96, 5d-7a ; pEbers 834. 97, 7c-8 ; pKahun 3. I, 8c-12a ; pBrooklyn 47.218.2, x+V,22-23 - x+VI,1, et  pBrooklyn 47.218.2 x+VI,8 - x+VI,11.

 

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pla température générale de la femme. Cette « inflammation » au sens égyptien est due à une infection de l’utérus qui dans ce cas « surchauffe », ce qui n’est pas faux. Posé ainsi, ce terme technique ancien ne doit pas être rapporté au sens moderne de réaction immunitaire résultant d’une agression externe. Les seuls éléments communs bien vus des médecins pharaoniques, sont que le processus induit localement de la chaleur, de la douleur, et qu’il est également capable de provoquer de la fièvre. Ceci est par exemple particulièrement bien décrit dans le pSmith et dans plusieurs passages du pEbers. 

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ps3q litt. « rassembler » : Wb IV, 25,6 - 26,5 ; Alex. 77. 3372, 78.78.3310, 79.2418 « rassembler, réunir » ; Hannig-Wb I & II,2 - 26080 « zusammensammeln, zusammenfügen, zusammenfassen » (se rassembler, mettre ensemble, résumer) ; Cauville, Dendara II, OLA 88, 1999, p. 632 s3q ʿ « rassembler le corps » ; Erichsen 1954, p. 466, dém. sq « assembler, cueillir, économiser » ; KoptHWb p. 180 + 181 ; Vycichl 1983, p. 186 + 187, ⲥⲱⲕⲓ B, ⲥⲉⲕ B, « ramasser, cueillir ».

         Il s’agit ici de faire en sorte que l’utérus se « rassemble », et en somme, « de faire qu’il se contracte ». Cette action pharmacodynamique est particulièrement bien vue par les spécialistes égyptiens qui ont forgé le bon vocable technique puisé dans la langue courante de l’époque. C’est un très bon exemple.

         Aujourd’hui, nous donnons des ocytociques, par exemple afin d’aider à expulser le placenta ou des restes captifs, puis éventuellement, de prévenir une hémorragie après un geste opératoire (Cf. infra). C’est bien l’effet de « contraction » du myomètre qui est recherché dans cette prescription assurée.

 

 


 

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         Commentaire. – Une endométrite correspond bien à une « inflammation » (pEbers 820. 96, 6a) pouvant engendrer de la fièvre due à une infection de « l’utérus » dont elle est l’origine (pEbers 820. 96, 5d). Il est intéressant de noter qu’au Mali [xxxii] par exemple, le sorgho est administré contre les douleurs abdominales, et encore, que dans plusieurs pays africains comme par exemple au Nigeria [xxxiii], et au Burkina Faso [xxxiv], le sorgho (bédol) est utilisé dans la pharmacopée traditionnelle animale contre la rétention placentaire ou des restes résiduels.

         Les autres médications proposées dans les sept formulations suivantes et indiquées contre la même chose sont injectées (m) de la même manière dans le vagin (k3.t) sont : 

         1. Du chanvre-šmšm.t broyé dans du miel (pEbers 851. 96, 7-8).

         2. De la résine de térébinthe, du céleri broyé dans du lait de vache et exprimé dans un linge (pEbers 822. 96,8-9).

         3. De la (plante)-kheper-our dans du miel, avec, du jus de caroube et du lait (1/1/1/1), le tout filtré (pEbers 823. 96, 9-11).

         4. De l’eau de mesty (pEbers 824. 96,11).

         5. Du jus de la plante-nechaou (pEbers 825. 96, 11-12).

         6. De l’eau de qetqetou (pEbers 826. 96,12).

         7. Du jus de la plante-niaia (pEbers 827. 96,12). 

         Je renvoie également pour la plupart de ces médications à mes précédentes analyses produites en notes dans d’autres travaux. Certaines sont abortives (constrictives), et d’autres sont calmantes.

 

 

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px+V,22 ; pBrooklyn 47.218.2 x+VI,8 – x+VI,9 ; Cf. infra). Ces « lacérations » « ressenties » comme « douloureuses », traduisent bien également la réalité anatomopathologique qui montre une paroi utérine déchiquetée décrite dans les ouvrages des auteurs modernes. En effet, l’endomètre, au lieu d’être bien lisse, se retrouve recouvert de débris ovulaires, surtout abondants au niveau de l’area placentaire (Fig. 7, 12, et 14). C’est l’interaction toxique, produite entre la limite de ces débris devenant septiques et la paroi utérine, qui provoque l’inflammation, et produit de la douleur en irritant les terminaisons nerveuses.

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         Les cervelles animales sont employées en chirurgie dans les plaies infectées, et donc, enflammées (ex : cervelle de crapaud : pHearst 198. 13,6. Cervelle de silure : pEbers 128. 27,21-30,2 ; pHearst 203. 13,10 ; pEbers 730. 88,8-9), ou encore, dans les infections gynécologiques (pEbers 814. 95, 18-19) …

         On peut comparer cette médication avec les utiles applications de viandes longtemps utilisées.

 

 


 

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         Commentaire. – Nous voyons dans ce texte, que, déjà pour les observateurs égyptiens, c’est bien « l’inflammation (locale) » qui produit la « douleur (locale) ». La médication est destinée à faire diminuer la douleur abdominale qui est prépondérante dans les endométrites ou les métrites, et en agissant sur l’inflammation locale comme en pEbers 820. 96, 5d-7a et les autres textes. 

 

         5.2.3. pKahun 3. I, 8c-12a

 

         Comparer avec : pEbers 834. 97,7-8 // lacérations utérines (douleur)

         Comparer avec : pEbers 820. 96, 5d-7a // brûlures utérines (douleur)

         Comparer avec : pBrooklyn 47.218.2 x+VI,8 – x+VI,11 // douleurs

         Comparer avec : pBrooklyn 47.218.2, x+V,22-23 - x+VI,1 / douleurs 

         Comparer avec : pBrooklyn 47.218.2, x+V,22-23 - x+VI,1 // localisations anatomiques

         Comparer avec : pBrooklyn 47.218.2, x+V,22-23 - x+VI,1 //écoulements de l’utérus

         Comparer avec : pBrooklyn 47.218.2, x+V,22-23 - x+VI,1 // per os

         Comparer avec : pBrooklyn 47.218.2 x+VI,8 – x+VI,11 // per os

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         Il s’agit ici, et au sens large, de désigner tout ce qui entoure l’anus, en fait la partie inférieure du « petit bassin », le « fondement » (Cf. infra, note suivante).

pJean, op.cit. 1er décembre 2015, p. 6, fig. 2 p. 4 ; R.-A. Jean, « Anatomie humaine. Le membre inférieur - I », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 30 juin 2014, p. 4.

         Cette locution anatomique décrit normalement la face antérieure des deux articulations coxo-fémorales, c’est-à-dire les deux « aines ». Les « deux aines » se situent bien en effet à la suite du « fondement » (note a) et immédiatement à la suite inférieure du « petit bassin » (note b). 

         Il s’agit donc toujours au total de situer dans notre texte une grande aire anatomique s’étendant de l’ombilic aux deux aines de la femme qui « souffre » avec des irradiations dans toute cette région abdomino-pelvienne – ce qui est le cas dans une endométrite ou une métrite.

 

p2005, p. 407 et note (e). Ce terme technique désigne assez souvent des leucorrhées (pKahun 7, 1, 23-25 [xxxv] ; 10, 2-15 …). Ces ḫ3ʿ.w « écoulements » sont nommés ici pour incriminer l’utérus qui en est aux yeux des égyptiens l’origine. Ces émissions sont pour nous, modernes, vaginales, et non sanglantes, mais ici comprises comme clairement pathologiques dans ce contexte douloureux, qui est, et c’est tout à fait juste, susceptible d’évoluer. Leurs couleurs peuvent aller du blanchâtre au verdâtre et l’odeur devenir très mauvaise, surtout quand elles se confondent avec des suppurations qui proviennent de plus haut et dont elles représentent dans cette clinique un début. Ou bien, elles correspondent à des lochies fétides de nature différente quand il s’agit d’une accouchée. 

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         Par exemple, ce souchet est fréquemment employé dans le traitement des brûlures (pEbers 482bis. 67, 17-22, d ; 484. 68, 1-3 ; 497. 68,20 - 69,1). Ainsi qu’en thérapeutique gynécologique dans l’affection-qemit avec des abcès-benout (suite du traitement) per vaginam (pEbers 819. 96, 4-5) …

p4-5 ; Alex. 79.2926 « un fruit » ; Hannig-WbII, 32202, « Frucht » (fruit) . Barns, pRamesseum IV C8 « sorte de valériane ». Charpentier 1981, n° 1059 p. 650 « un fruit ». Germer 2008, p. 127-129.

         De Vartavan, Asensi Amorós 1997, p. 272, espèces Valerianaceae / Dipsaceae attestées à la XVIIIe dyn. et présentée au Musée du Caire comme « Valerianella / Pterocephalus type » (et appartenant donc à la famille des Valérianacées selon la Cronquist, et à la famille des Caprifoliacées selon l’APG IV). Boulos 2002, III, p. 121-122 : Valerianaceae : 1. Valerianella Mill. avec V. szovitsiana Fisch, V. discoidea (L.) Loisel (= Valeriana locusta L. var. discoidea L.), V. petrovitchii Asch. Boulos 2002, III, p. 122-128 : Dipsacaceae, avec Pterocephalus p. 126-128 (P. plumosus, P. brevis, P. sanctus et P. arabicus). Bardinet 2018, p. 301, pMédical Louvre E 32847 rect. x+8,3.4. « valériane ». 

 

 


  

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         Dioscoride (I, X) [xxxvi] employait le φυο (valeriana Phu L.) comme diurétique, contre les douleurs au côté, et commeemménagogue, les classiques ajouteront un effet antipyrétique.

         En 1592 [xxxvii], elle aurait calmé l’épilepsie du botaniste Fabio Colonna [xxxviii], depuis, et surtout à partir du XVIIesiècle, elle sera également utilisée comme sédatif.

         Traditionnellement on attribue au rhizome de valériane poussant en milieu sec, des propriétés antispasmodiques puissantes. Elle serait aussi fébrifuge, sédative, antihystérique et antiépileptique [xxxix]

         Pour la pharmacognosie, la valériane a quelques vertus sédatives car elle « réduit la tension nerveuse, diminue les difficultés d’endormissement, et réduit la douleur de type crampe dans la région gastrique » (Monographie officielle Allemande BfArM - Commission E). En France, « l’Extrait de valériane » est inscrit à la Pharmacopée Française (10e édition, 2005, p. 37). La drogue dont l’odeur est désagréable, contient des substances de nature terpénique avec des iridoïdes et des sesquiterpènes dont la valéranone qui est sédative, hypotensive et anticonvulsivante, et de l’acide valérénique qui a une action spasmolytique [xl]. Cela peut aider à calmer les douleurs et leurs suites nerveuses.

 

 

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pl/64 = 0,075 l (ou 4,805 l / 320 r(3) = 0,015 r(3) * 5 = 0,075 l). Pour les mesures de capacité et de volume, voir par exemple : A. Loprieno, dans LÄ VI, 1986, col. 1306-1319, s. v. « Zahlwort » ; Grandet, Mathieu 1997, p. 286-288. 

         Le volume total de la « masse » utilisée correspond alors à 0,075 l + 0,075 l + 0,48 l = 0,63 l.

 

 


 

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         (i) La posologie précise de cette médication sera alors de 0,63 l / 4 = 0,1575 l à administrer quatre fois de suite le matin. Cela représente à chaque fois la capacité d’un petit bol en terre cuite comme l’on en trouve parfois dans les chantiers de fouilles et parfois qualifiés de « votifs ». Ces doses seront ensuite à renouveler sur prescription du médecin en fonction de l’évolution.

 

         Commentaire. – Une endométrite ou une métrite correspond bien à une « inflammation » (pEbers 820. 96, 6a) pouvant engendrer de la fièvre due à une infection de « l’utérus » dont elles sont l’origine (pEbers 820. 96, 5d), avec « écoulements » en provenant (pKahun, 3. I, 10a), et qui se traduit principalement par de la « douleur » dans la région abdomino-pelvienne (pKahun, 3. I, 8b : note c).

 

         5.2.4. pBrooklyn 47.218.2, x+V,22-23 - x+VI,1 [xli]

 

         L’extrait suivant provient de Ivan Guermeur, publié dans « Entre magie et médecine, l’exemple du papyrus Brooklyn 47.218.2 », Égypte Afrique et Orient, 71, sept-nov. 2013, p. 17-18.

 

         Comparer avec : pEbers 834. 97,7-8 // lacérations utérines (douleur)

         Comparer avec : pEbers 820. 96, 5d-7a // brûlures utérines (douleur)

         Comparer avec : pKahun 3. I, 8c-12a // douleurs

         Comparer avec : pBrooklyn 47.218.2 x+VI,8 – x+VI,11 // douleurs

         Comparer avec : pKahun 3. I, 8c-12a // localisations anatomiques

         Comparer avec : pKahun 3. I, 8c-12a //écoulements de l’utérus

         Comparer avec : pKahun 3. I, 8c-12a // per os 

         Comparer avec : pBrooklyn 47.218.2 x+VI,8 – x+VI,11 // per os

 

p

 

         Commentaire. – La symptomatologie décrite dans ce premier extrait du pBrooklyn 47.218.2 se rapporte bien à une endométrite ou une métrite du postpartum. Comme l’indique bien Amandine Marshall dans son ouvrage [xlii], bien qu’elle puisse cependant se produire dans environ 7% des cas [xliii], il ne peut pas s’agir d’une disjonction pubienne dans la mesure où celle-ci n’entraîne pas de pertes putrides. 

         Le traitement consiste à administrer per os un « lait fort » très gras et enrichi d’acacia, soit un breuvage énergétique important et agréable au goût, afin de la soutenir dans cette épreuve. Le traitement est renouvelable et peut s’accompagner d’autres per os, plus, très probablement, d’un autre administré per vaginam, puisé dans les textes cités plus haut ou dans d’autres qui ne nous sont pas encore parvenus.

 

 


  

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         Il est intéressant de rappeler que l’acacia, comme par exemple Acacia nilotica (L.) Willd. ex Del. var. nilotica, et Acacia nilotica (L.) Del. subsp. subaldta (Vatke) Brenan, sont classiquement utilisés dans la pharmacopée traditionnelle africaine, par exemple en Mauritanie [xliv], au Burkina Faso [xlv], au Kenya [xlvi] et en Ougenda [xlvii], comme antiseptiques, cicatrisants, et en général contre les douleurs abdominales, comme antipyrétiques, et comme stimulants. Et de plus, Acacia nilotica (L.) Willd. ex Delile est administré comme antispasmodique en Égypte [xlviii] et en Ethiopie [xlix], contre les rétentions placentaires toujours en Éthiopie [l] (per os) ; au Soudan [li] et en médecine vétérinaire per os comme ocytocique, contre les troubles de la délivrance, et les douleurs de l’accouchement. Puis encore, toujours en Égypte, Acacia seyal Del. est utilisé « pour protéger les femmes contre le froid et la fièvre deux semaines après l’accouchement » [lii].

 

p 

 

         5.2.5. pBrooklyn 47.218.2 x+VI,8 – x+VI,11 [liii]

 

         L’extrait suivant provient de Ivan Guermeur, publié dans « Entre magie et médecine, l’exemple du papyrus Brooklyn 47.218.2 », Égypte Afrique et Orient, 71, sept-nov. 2013, p. 17.

 

         Comparer avec : pEbers 834. 97,7-8 // lacérations utérines (douleur)

         Comparer avec : pEbers 820. 96, 5d-7a // brûlures utérines (douleur)

         Comparer avec : pKahun 3. I, 8c-12a // douleurs

         Comparer avec : pBrooklyn 47.218.2, x+V,22-23 - x+VI,1 // douleurs

         Comparer avec : pKahun 3. I, 8c-12a // per os

         Comparer avec : pBrooklyn 47.218.2 x+VI,8 – x+VI,11// per os

 

 


 

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         Commentaire. – La symptomatologie de ce deuxième extrait du pBrooklyn 47.218.2, et où la douleur abdominale domine comme dans le premier extrait (Cf. supra), se rapporte à une métrite du postpartum. Ici, la guérison semble accessible après un traitement constitué d’une sorte de pain, et/ou, d’une sorte de bois, à prendre per os pendant quatre jours de suite. Le traitement est renouvelable et peut s’accompagner d’autres per os, plus, très probablement, d’un autre administré per vaginam, puisé dans les textes cités plus haut ou dans d’autres qui ne nous sont pas encore parvenus.

 

         Les deux anciens cas où les pronostics sont normalement favorables sont : 

         1. « L’endométrite puerpérale » [liv] qui correspond à une infection atténuée subaiguë, avec peu ou pas de douleur utérine, un fébricule, et qui peut se terminer dans les huit jours.

         2. « La métrite parenchymateuse » [lv] qui correspond à une infection aiguë, avec douleurs utérines, une élévation de la température le quatrième jour après trois jours d’apyrexie. L’utérus peut avoir tendance à se placer en rétrodéviation [lvi](x+VI,10), voir en superinvolution de la taille d’une petite noix (!) Puis la patiente peut guérir en environ un mois. C’est bien cette dernière forme que ce texte semble ici indiquer. Cependant, les évolutions peuvent varier, puis éventuellement s’aggraver dans ces deux cas vers des formes mortelles sans traitement approprié.

         Cela peut-il rappeler un traitement moderne aux antibiotiques comme je l’ai déjà indiqué à propos de la pharmacopée pharaonique [lvii] ? Ce serait en effet, le seul moyen d’y remédier. 

         Dans tous les cas, l’évolution de l’infection utérine est essentiellement variable suivant de nombreux facteurs, au premier rang desquels il faut citer : la nature et la virulence de l’agent infectant, la constitution de la femme, la résistance de son organisme – parfois dépendant de sa classe sociale, puis, de la précocité et l’opportunité du traitement.  

         Nous allons maintenant aborder le stade ultime avec la « fièvre puerpérale ».

 

 


 

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         6. La fièvre puerpérale

 

         La fièvre était un signe objectif compris comme prépondérant aux époques lointaines. En effet, cette définition résume ici toutes les formes d’évolutions parfois confondues naguère, surtout aux époques les plus anciennes, sauf toutefois apparemment pour les médecins égyptiens avec les « endométrites » et la « métrite parenchymateuse » que nous venons d’aborder. L’accouchement traditionnel à domicile pratiqué pendant des siècles par des matrones entraînait normalement peu de « fièvres puerpérales », tout au moins plus rarement dans les accouchements à domicile que dans les maternités au XVIIe siècle (Cf. infra). Cependant, les dernières évolutions de cette maladie se dirigeaient de tout manière vers la péritonite puerpérale, et la septicémie, puis hélas, aboutissaient à la mort de la parturiente, et ceci, malgré les soins apportés aux époques pharaoniques et même bien après, même si l’on peut penser que les spécialistes tentèrent des traitements héroïques, tels que des lavages intra-utérins avec des solutions antiseptiques dont les égyptiens connaissaient bien les formulations – méthodes, qui, il faut le souligner, ont été utilisées parfois avec quelque succès au XIXe en France [lviii]. Et voir aussi peut-être par une colpotomie postérieure de décharge qui était à la portée des chirurgiens pharaoniques dans ces cas extrêmes comme nous l’avons déjà vu à propos des matrones africaines [lix] ? Le pronostic restait létal.

         La mortalité maternelle de l’infection puerpérale s’élevait à Paris à 1 parturiente sur 17 en 1856, et à 20% en Europe pour les taux les plus hauts – tous dans des structures hospitalières [lx].

         Aujourd’hui, la fièvre puerpérale est toujours d’actualité, surtout dans les pays en guerre et ceux en voie de développement, mais celle-ci ne représente plus ailleurs une menace de premier plan. 

 

         Quelques signes – L’anamnèse nous apprend s’il y a eu, lors de l’accouchement, des causes d’infection : rupture prématurée des membranes, touchers multiples, interventions, délivrance incomplète. La température s’élève fortement bien rarement avant le troisième ou le quatrième jour. À ce moment, le pouls est accéléré, et paradoxalement, une douleur utérine siégeant au niveau des cornes est classiquement seulement révélée à la pression manuelle au moment de l’examen. Noter également une accélération permanente de la respiration, un faciès grippé et terreux, une langue sèche, comme rôtie, la perte de sommeil, et des délires. Puis enfin, arrivent l’incontinence des matières, la dyspnée sine materia, le refroidissement des extrémités, la carphologie (mouvement incessant et involontaire des mains et des doigts), et des soubresauts tendineux. 

 

         7. La péritonite puerpérale

 

         La péritonite puerpérale vraie se caractérise par une installation insidieuse et quelque peu bâtarde au début.

         • Malade épuisée, prostrée, teint gris, yeux cernés, nez pincé.

         • Pouls rapide et mal frappé, TA abaissée, pincée.

         • Température élevée, ou fébricule (!).

         • Pas de signe de défense abdominale ; 

         • on note un ballonnement progressif.

         • Diarrhée.

         • Des vomissements tardifs.

 

         8. La septicémie

 

         La septicémie puerpérale peut survenir d’emblée, ou à la suite d’une forme localisée qui peut correspondre à l’une des anciennes dénominations des métrites décrites plus haut.

         • La septicémie à streptocoques débute aux alentours du 3e jour des suites de couches.

         • Fièvre en plateau (39° à 40°), frissons, pouls accéléré, respiration rapide et superficielle.

         • La peau est sèche, la langue rôtie, les pommettes sont rouges, le regard est brillant.

         • Urines rares et foncées (oligurie).

 

 


  

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         9. Les textes

 

         Plusieurs termes techniques désignent bien « l’hyperthermie » qui est prépondérante dans la « fièvre puerpérale ». Celle-ci est accompagnée d’autres symptômes associés déjà cités ailleurs, et que je ne donne ici que pour bien montrer que les praticiens égyptiens étaient capables de les situer dans plusieurs contextes pathologiques différents, puis, de les reprendre en compte à nouveau au sujet d’une maladie particulière. Dans la mesure où je n’ai pas encore trouvé le texte pharaonique décrivant spécifiquement la « fièvre puerpérale », mais que nous avons pu étudier ceux concernant les « métrites » qui en sont l’origine, il devient alors impossible que cette pathologie qui les complique gravement n’ait pas été remarquée par les médecins et les sages-femmes, puisque les patientes devaient alors en mourir malgré tous les soins prodigués à ces dernières (!) Et ceci, dans la mesure où nous savons que l’attention qu’il leur été apportée était vive en Égypte Pharaonique, eu égard à l’importance du statut de la femme en général, et de l’affection que les familles éprouvaient pour les épouses et les mères. 

 

         Je ne reprendrai pas ici toute la lexicographie spécialisée avec les formes hiéroglyphiques, ni les notes afférentes justificatives auxquelles je renvoie et qui figurent déjà dans un autre ouvrage maintenant directement accessible en ligne : R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, II : la gynécologie (1) », dansS.H. Aufrère (éd.), Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV III), OrMonsp XV, Montpellier, 2005, p. 351-381 (ISBN 2-84269-695-6[lxi]. D’autres expressions avec leur analyse figurent dans diverses publications éditées depuis.

 

         Voici donc les principaux éléments :

 

         La fièvre. – Parmi les signes généraux accessibles à l’interrogatoire et à l’examen, l’on trouvera une appréciation de l’élévation de la température avec une notion de šmmt « fièvre » (pEbers 303. 52, 21-22 ; pBerlin 80. 7, 7-8 ; pMédical Louvre E 32847, rect. X+31,5 ; vers. 3,5 ; pSmith 41. Glose A = 14, 8-11 …), k3pw ou šmmt, en « poussées de » (pMédical Louvre E 32847, rect. X+18,7, et, vers. 3,6), elle peut être « brûlante » (pMédical Louvre E 32847, vers. 3,4). Voir également une corrélation importante : la déshydratation : st jb.t (pKahun 14. 2, 18-20). La perception d’un pouls accéléré confirmera cette impression (pEbers 854a. 99, 2-5 et Smith 1, 3-9) avec la wʿr ḥ3ty « fuite du cœur » indiquant une certaine tachycardie (pEbers 227. 45, 6-8). Les médecins étaient également attentifs au faciès (pKahun 31. 3, 23-24), qui dans ce cas est rouge. 

         Des pertes diverses préludant l’infection puerpérale. – Des pertes de nature bqn « lochies (physiologiques) » (pMédical de Londres BM EA 10059, 13. IV, 13c), qui sont à opposer aux sḥ3w « lochies (pathologiques) » (pKahun 17. 2, 25-30 ; 8. 1, 25-27). Ainsi que d’autres pertes, comme des ḫ3ʿ.w « leucorrhées » (pKahun 7, 1, 23-25 ; 10. 2, 1-5 …), mais qui peuvent aussi traduire la cause d’une émission purulente d’origine utérine, et correspondre dans ce cas précis à des lochies infectées du postpartum comme nous l’avons vu plus haut (pKahun 3. I, 8c-12a). Des wšš b3g, c’est-à-dire des sortes « d’exsudat épais » très probablement d’origine infectieuse (pEbers 786. 93, 11-16). Des nms.w « écoulements (pathologiques) », pw n ḥmt : « d’origine utérine », et donc des « pyorrhées » (pKahun 2. 1, 5-8). Des ḫ.t mj mw « hydrorrhées » eau - puis sang noir (pEbers 831. 96, 16-20 ; voir aussi en pKahun 17. 2, 25-30). Du znf « sang » d’origine génitale basse (pEbers 828. 96. 13-14 …), ou haute avec les métrorragies (pEbers. 831. 96, 16-20). La présence de sang noir « cuit », ou caillots - et de l’eau (pEbers 831. 96, 16-20). 

 

 


  

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         Des troubles digestifs. – Ils sont déjà bien connus des patientes, avec des nausées, des vomissements (pEbers 833. 97, 1-7 ; pBerlin 193. vrs. 1, 3-4 ; 194. vrs. 1, 7-8 ; pCarlsberg V. 1, x + 6-2,1), des vents (pBerlin 193. vrs. 1, 3-4 ; 194. vrs. 1, 7-8 ; pCarlsberg V. 1, x + 6-2,1), des troubles anorectaux, de la constipation, ou au contraire de la diarrhée, l’incontinence qui finit par se manifester quand la parturiente arrive à son extrémité. 

         Des troubles urinaires. – Ils sont péniblement ressentis, avec par exemple la dysurie (pKahun 34. 3, 27-28), ou encore « l’incontinence urinaire » ḏ3yt (pKahun 10. 2, 1-5).

         Des troubles neurologiques. – Centraux ou neuro-musculaires, comme des troubles du sommeil avec les insomnies, les cauchemars rswt (pLondres 40. 13, 9-14), des myoclonies mtw hhp « muscles trémulant » (pHearst 99. 8, 3-4 ; pEbers 644. 80,18-19 ; 681. 84, 13-15), on peut encore dans certains cas penser à des impatiences, des troubles visuels (pKahun 1. 1-1,5), des céphalées oculaires (pKahun 6. 20-22 ; 16. 2, 22-25), des céphalées crâniennes (pKahun 17. 2,25-30), une fatigue intense. 

         Des troubles psychiatriques. – Ils peuvent aussi être révélés par l’entourage, avec l’asthénie exprimée par l’expression n jw-s ḥr [sf]3-f « rien ne la motive de se (lever) » (pKahun 11. 2, 5-7), la prostration 3mmw « sidération » (pKahun 11. 2, 5-7), des délires, des symptômes hystériques dénoncés par le terme fḫḫw « démantèlement ». 

         D’autres signes physiques. – Ces signes peuvent dénoncer l’avancement de la maladie avec l’examen du faciès (pKahun 31. 3, 23-24), montrer l’état des yeux (pKahun 31. 3, 23-24), qui peuvent être « enflammés » ḏ3y, état de la langue, observation de troubles veineux avec une phlébite des membres inférieurs (pEbers 613. 77, 17-18 et 611 ; 77, 14-15 ; 614. 77,18-78,2) …

         Les diagnostics étiologiques. – La pathologie peut être due à l’action des stt « infectants » dans l’utérus (pEbers 812. 95-16) ; ou à des wḫdw « affectants » (pEbers 103. 25, 8-11). Et même, à une action du sang : active (pLondres 41. 13,14 14,1), ou passive « montée du sang » (pEbers 833. 97, 1-7 b). Et encore, à un sortilège : la « montée du sang » peut être due à un charme (pEbers 833. 97, 1-7 b …), et, à l’attaque d’un dieu, d’un démon, ou d’un mort (p Londres 42. 14, 1-2 …). Il s’agit d’une transmission sanguine. Nous avons vu que certaines pertes, comme des ḫ3ʿ.w normalement des « leucorrhées » peuvent aussi traduire la cause d’une émission purulente d’origine utérine, et correspondre dans ce cas précis à des lochies infectées du postpartum décrites plus haut (pKahun 3. I, 8c-12a). Et dans l’esprit égyptien, cette action proviendra bien d’agents infectieux cités ci-dessus, comme nous verrons prochainement que les textes parlent aussi d’une « sécrétion particulière de l’utérus » : tj3wpw n ḥmt devenant un « trismus occasionné par l’utérus » [lxii] (pKahun 5. 1,15-20), et encore d’un « trismus dû à l’utérus » [lxiii] (pKahun 23+24 3,7-9) – « le symptôme est transformé en cause véritable » [lxiv]. De plus bien entendu, nous savons par ailleurs que ce symptôme peut provenir des wḫdw : tj3w n wḫdw (pBerlin 75. 7,2+3), et donc dans ces cas précis, que le signe est d’origine infectieuse. Le raisonnement pharaonique est assez clair, et finalement très avancé pour son temps.

         Les pronostics. – Dans les papyrus médicaux égyptiens pharaoniques, les pronostics peuvent être : favorables, réservés, ou mauvais (voir à ce sujet : Jean 1999, p. 16, 18, 24). Pour la fièvre puerpérale, le pronostic est très péjoratif : dans ce cas, la malade est bṯw « à abandonner » comme dans un tétanos obstétrical (pKahun 5. 1,15- 20) ; ainsi que dans une tumeur utérine maligne (pKahun 13. 2, 11-18 : b). Bien entendu, dans le sens égyptien, c’est le traitement qui est à « abandonner », car il n’y a plus d’espoir – mais pas la malade, qui sera suivie, calmée, réconfortée, et adressée aux dieux et aux déesses compétentes. La magie psychologique prendra le relais de la médecine pragmatique.

 

         Tous ces éléments rassemblés nous indiquent que le diagnostic de la « fièvre puerpérale » pouvait déjà être prononcé à l’époque, car il serait pratiquement possible d’en restituer ici un libellé théorique, mais il nous manquerait pourtant les traitements suggérés afin d’adoucir la fin des malades.

 

 


 

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         10. Quelques autres textes antiques

 

         Pour les Hippocratiques [lxv] :

         Ἢν ἐκ τόκου ἢ τρωσμοῦ ῥῖγος λαμβάνῃ, ἀρκεύθου τὸν καρπὸν καὶ ἐλελίσφακον ὁμοῦ τρίψας, διεὶς ὄξεος λευκοῦ κυάθῳ, ἐπιχέας οἴνου λευκοῦ κεκρημένου κύλικα, καταμίξας, ἔασον κεῖσθαι· ἕωθεν δὲ ἀπηθήσας, χλιήνας, πιεῖν δίδου.

         « Si, à la suite d’un accouchement ou d’un avortement, survient un frisson de fièvre, broyez ensemble du fruit du genévrier et de la sauge, mouillez avec un cyathe (soit 4,5 cl.) de vinaigre blanc, versez une coupe de vin blanc coupé, mélangez, laissez reposer. Filtrez le matin, chauffez et donnez à boire » (Nature de la Femme, 63) [lxvi].

         Les Hippocratiques nous ont encore laissé plusieurs descriptions malheureuses, avec par exemple la femme de Philinos décédée le vingtième jour, la femme d’Épicratès au quatre-vingtième jour, et la femme de Dromaiadès morte le sixième jour. Suite à l’expérience clinique des anciens mis devant ces cas redoutables, seuls, et faute de mieux, des suppositoires communs avaient été prescrits (Épidémies, livre I, 13, XXVII.4-XXVII.5, XXVII.11) [lxvii].

 

         Celse confirmera plus tard l’importance de la fièvre dans les mauvaises suites puerpérales :

         Satis autem convenit, cum omnibus febricitantibus nimius umor alienus sit, tum praecipue esse feminis, quae ex partu in febres inciderunt.

         « On s’accorde assez sur le fait que chez toute personne prise de fièvre, une humeur excessive est mauvaise, et elle l’est particulièrement chez les femmes qui sont atteintes de fièvres après un accouchement » (De la médecine, II, 16) [lxviii].

 

         Cet adage restera vrai encore bien longtemps …

 

         9. Conclusion

 

         Ces quelques éléments rassemblés d’infectiologie pharaonique, auxquels il faut ajouter ceux concernant la typhoïde [lxix], le typhus [lxx], et d’autres principes ayant trait à la parasitologie [lxxi], plus ceux que nous aborderons ensemble prochainement avec bientôt le tétanos, nous montrent que les médecins égyptiens n’étaient pas sans avoir eu l’intuition des causes et des effets de ces maladies. Ils tentèrent pourtant de s’y attaquer dans un combat singulier réfléchi comme nous l’indique ces textes, en proposant des solutions médicales et chirurgicales qui préludent bien nos actions d’aujourd’hui. 

         Si de nombreuses substances naturelles ont une action sur des cellules bactériennes isolées in vitro, sans que cela ne se traduise nécessairement par une efficacité chez l’homme, il faut savoir que des expériences scientifiques très récentes montrent que par contre, les mêmes composés réunis dans certaines formulations empiriques semblent fonctionner ensemble d’une manière pour le moment encore difficile à expliquer : il y a ainsi très probablement des interactions chimiques à découvrir entre ces substances, des effets de synergie, ce qui n’exclue pas que ces différents produits s’attaquent simultanément à plusieurs parties distinctes par exemple d’une bactérie. Ainsi, l’approche conventionnelle pharmacologique actuelle dite « Une molécule - Une cible » ne fonctionne pas toujours bien, car parfois, des ingrédients semblent se conjuguer ou se compléter pour combiner une action anti- microbienne réelle. En effet, pour nous, modernes, et par exemple d’après la chercheuse en biochimie pharmacodynamique Valérie Copié de l’Université d’État du Montana « Sous l’influence des agences de régulation des médicaments, nous nous sommes un peu trop focalisés sur des principes actifs isolésÀ force de purifier, on a pris le risque de perdre d’autres éléments chimiques qui peuvent jouer un rôle synergique bénéfique … » [lxxii]. À la suite de nos devanciers égyptiens, nous pouvons encore progresser.

 

 


  

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[i] Descriptions dans : R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, La mère, l’enfant et le lait en Égypte Ancienne. Traditions médico-religieuses. Une étude de sénologie égyptienne (Textes médicaux des Papyrus du Ramesseum n° III et IV), édité par Sydney H. Aufrère, Collection Kubaba – Série Antiquité – Université de Paris 1, Panthéon Sorbonne, L’Harmattan, Paris, 2010.

[ii] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, II : la gynécologie (1) », dans S.H. Aufrère (éd.), Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV III), OrMonsp XV, Montpellier, 2005, p. 351-381 (ISBN 2-84269-695-6) : le texte complet est désormais accessible en ligne sur

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[iii] Nous avons ainsi déjà examiné le pKahun 33. 3,25-26 : R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne XXXVIII - La Naissance (8) Les accouchements divins, royaux et humains (4) Les textes (2) Les petits moyens », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 24 novembre 2020, et ceci pour en déduire que ce petit texte ne concernait pas le tétanos. 

[iv] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, La mère, l’enfant et le lait en Égypte Ancienne. Traditions médico-religieuses. Une étude de sénologie égyptienne (Textes médicaux des Papyrus du Ramesseum n° III et IV), édité par Sydney H. Aufrère, Collection Kubaba – Série Antiquité – Université de Paris 1, Panthéon Sorbonne, L’Harmattan, Paris, 2010. 

[v] OMS, WHO recommandations for Prevention and Treatment of Maternal Peripartum Infections, Genève, 2015, p. 4-5. 

[vi] Thomæ WILLIS, Opera omniaNitidius quàm unquam hactenus edita, plurimum emendata, indicibus rerum copiosissimis, ac distinctione characterum exornata, Apud Henricum Wetstenius, Amsterdam, 1682, p. 124 « De Puerperarum Febribus».

[vii] C. Lamy, S. Zuily, E. Perdriolle, E. Gauchotte, S. Villeroy-de-Galhau, M.-O. Delaporte, D. Wahl, O. Morel, P. Judlin, « Prise en charge des infections du post-partum », EMC, 24 oct 2017, (Doi : 10.1016/j.jgyn.2012.09.024)

[viii] St. Tarnier, De l'asepsie et de l'antisepsie en obstétrique : leçons professées à la clinique d'accouchements, chez G. Steinheil, Paris, 1894, par exemple p. XII, et p. 792-799 …

[ix] Voir au sujet de la toxémie en Égypte pharaonique : R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne - VI . L’inspection des membres inférieurs. Les signes sympathiques de la grossesse », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Angers, 2 octobre 2017 ; R.-A. Jean,« Clinique obstétricale égyptienne – XL . Les accouchements divins, royaux et humains (6) Les textes (4) les Textes médicaux (2) », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 28 février 2020.

[x] R.-A. Jean, « Pour une introduction à la médecine égyptienne », Clystère, n° 50, 2016, p. 38-41 et fig. 1 p. 40. (Disponible en ligne sur ACADEMIA =   

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[xii] Ferdinand von Hebra, Zeitschrift der kaiserlich-königlichen Gesellschaft der Ärzte zu WienWien, décembre 1847. Ignace Philippe Semmelweis, A gyermekágyi láz kóroktana, Orvosi hetilap, 1858 : femmes n° 1 p. 1-5, n° 2 p.17-21, n° 5 p. 65-69, n° 6 p. 81-84, n° 21 p. 321-326, n° 22, p. 337-342, n° 23 p. 353-359.

[xiii] Voir par exemple, Louis Pasteur, « Mémoire sur les corpuscules organisés qui existent dans l'atmosphère. Examen de la doctrine des générations spontanées », Annales des sciences naturelles (partie zoologique), 4e sér., XVI, 1861, p. 5-98.

[xiv] L. Colebrook, M. Kenny, « Treatment of Human Puerperal Infections, and of Experimental Infections in Mice, with Prontosil », The Lancet, 227(1), n° 5884, 6 juin 1936, p. 1279-1286 (DOI:10.1016/S0140-6736(01)20734-X). 

 

 


 

23

 

[xv] J.-P. Gaudillière, « Entre biologistes, militaires et industriels : l’introduction de la pénicilline en France à la Libération », La revue pour l’histoire du CNRS, 7, Paris, 2002, p. 1-30. 

[xvi] J. Horovitz, F Guyon, D. Roux, C Hocke, op. cit. 2003, p. 1063 ; C. Lamy, S. Zuily, E. Perdriolle, E. Gauchotte, S. Villeroy-de-Galhau, M.-O. Delaporte, D. Wahl, O. Morel, P. Judlin, « Prise en charge des infections du post-partum », EMC, Paris, 2012, (Doi : 10.1016/j.jgyn.2012.09.024) ; K. Faure, R. Dessein, S. Vanderstichele, D. Subtil, « Endométrites du post-partum. RPC infections génitales hautes CNGOF et SPILF », EMC, Paris, 2019, (Doi : 10.1016/j.gofs.2019.03.013).

[xvii] R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne – XX . Les annexes embryonnaires (8) Le placenta (4) Étude comparative historique », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 17 septembre 2018. — , « Clinique obstétricale égyptienne – XLV. Les accouchements divins, royaux et humains (11) Les textes (9) La délivrance et les suites de couches (1) », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 30 octobre 2020.

[xviii] J. Horovitz, F Guyon, D. Roux, C Hocke, « Suites de couches normales et pathologiques », dans D. Carbol, J.-Cl. Pons, Fr. Goffinet (Edt.), Traité d’obstétrique, Paris, 2003, p. 1063. 

[xix] R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne – XLV. Les accouchements divins, royaux et humains (11) Les textes (9) La délivrance et les suites de couches (1) », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 30 octobre 2020.  

[xx] Voir par exemple pour cette technique mettant en fonction les deux pouces de l’opérateur : P. Bar, A. Brindeau, J. Chambrelent, La pratique de l’Art des accouchements, Ansselin et Houzeau, Paris, 1914, vol. I, p. 659-660.

[xxi] Par exemple, en pKahun 32. 3, 24-25, le pronostic repose sur une exploration « au doigt sur le fœtus » (voir peut-être aussi, compris autrement, l’examen prénatal du pBerlin 197. 1,11-12abc, suivi de la perception des battements cardiaques). Cette incursion ou de semblables investigations étaient de toute façon menées par l’accoucheuse. Un texte du temple d’Hatchepsout à Deir el-Bahari parle en effet de la : « Sage-femme aux pouces fermes du ka d’Hatchepsout, celle qui commande à la maison dans la durée, Nebet-Hetepet ». Dans ce texte, l’expression « smnt ʿntj », litt. « aux serres fermes » s’applique aux membres inférieurs de la divinité assimilée au vautour de Nekhbet. Le même texte désacralisé revient à parler, soit, de deux doigts : même mot qu’en pSmith 25. 9, 4, ʿntj (voir aussi pSmith, 8. glose E, 4,18 b et d), explorant (smn), comme il est d’usage, ou, à tout le moins des deux mains de la praticienne (R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, I : la contraception », dans S.H. Aufrère (éd.), Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV II), OrMonsp XI, Montpellier, 2001, p. 159-160 – Accès gratuit sur ACADEMIA : http://medecineegypte.canalblog.com/pages/la-contraception/26002686.html // https://www.academia.edu/41311733/CONTRACEPTION_-_I_ERUV_II_2001_). Dans le pWestcar, 9,25 - 11,4, les déesses Isis, Nephthys et Meskhenet, déguisées en danseuses-musiciennes, disent à Raouser dont l’épouse Reddjedet éprouvait les douleurs prolongées d’une mise au monde trigémellaire laborieuse, « Permets-nous de la voir » et affirment « car nous savons faire un accouchement » … (R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne - XXXVII . Les accouchements divins, royaux et humains (3) Les textes (1) le pWestcar, dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Paris, 25 octobre 2019.)

[xxiii] Plusieurs techniques n’utilisaient pas de dilatateur ni de pince de Museux : voir par exemple Adr. Metzger, L’accoucheur moderne. Précis d’obstétrique, Librairie Félix Alcan, Paris, 1928, p. 502-506.

[xxiv] Hippocrate, éd. Emile Littré, Œuvres complètes d’Hippocrate : traduction nouvelle avec le texte grec en regard, J.B. Baillière, Paris, vol. VII, p. 387 ; Skevos Zervos, Les bistouris, les sondes et les curettes chirurgicales d'Hippocrate, Athènes, 1932, p. 58-60. 

[xxvi] Hippocrate, éd. Emile Littré, Œuvres complètes d’Hippocrate : traduction nouvelle avec le texte grec en regard, J.B. Baillière, Paris, vol. VIII, p. 493 ; Hippocrate, éd. Fl. Bourbon, Femmes stériles. Maladies des jeunes filles. Superfétation. Excision du fœtus, Les Belles Lettres, Paris, 2017.

[xxvii] Soranos d’Éphèse, Maladies des femmes, éd. P. Burguière, D. Gourevitch, Y. Malinas, Les Belles, L. II, 1990, p. 12. 

[xxviii] Hippocrate, éd. Emile Littré, Œuvres complètes d’Hippocrate : traduction nouvelle avec le texte grec en regard, J.B. Baillière, Paris, vol. VIII, p. 148 et 149.

[xxix] Soranos d’Éphèse, Maladies des femmes, éd. P. Burguière, D. Gourevitch, Y. Malinas, Les Belles, L. I, 1990, p. 6. 

[xxx] Gargilius Martialis, éd. B. Maire, Les remèdes tirés des légumes et des fruits, Paris, Les Belles Lettres, 2002, p. 22.

 

 


 

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[xxxi] Gargilius Martialis, éd. B. Maire, Les remèdes tirés des légumes et des fruits, Paris, Les Belles Lettres, 2002, p. 48.

[xxxii] R.D. Eklu-Natey, A. Balet, Pharmacopée africaine : Dictionnaire et monographies multilingues du potentiel médicinal des plantes africaines, Afrique de l’Ouest, Éditions d’en bas, Lausanne, 2, 2012, p. 858.

[xxxiii] N. Nwude, M.A. Ibrahim, « Plants used in traditional veterinary medical practice in Nigeria », Journal of veterinary pharmacology and therapeutics, 1980, 3, p. 261 – 273.

[xxxiv] H. Tamboura, H. Kaboré, S. M. Yaméogo, « Ethnomédecine vétérinaire et pharmacopée traditionnelle dans le plateau central du Burkina Faso : cas de la province du Passoré », Biotechnol. Agron. Soc. Environ., 1998, 2 (3), p. 181-191. 

[xxxv] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, II : la gynécologie (1) », dans S.H. Aufrère (éd.), Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV III), OrMonsp XV, Montpellier, 2005, p. 406-407 (ISBN 2-84269-695-6) : le texte complet est désormais accessible en ligne sur

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[xxxvi] Dioscoride, Les six livres de Pedacion Dioscoride d’Anazarbe de la matière médicinale, éd. Martin Mathée, Chez Thibault Payan à Lyon, 1559, p. 13-14.

[xxxvii] Fabio Colonna, Φυτοβασανος : sive plantarum aliquot historia in qua describuntur diversi generis plantæ veriores, ac magis facie, viribúsque respondentes antiquorum Theophrasti, Dioscoridis, Plinii, Galeni, aliquorúmque delineationibus, ab alijs hucusque non animaduersæ, Napoli, 1592, p. 92-98, et pl. XXVI.

[xxxviii] Fabio Colonna, op.cit. 1592, p. 97.

[xxxix] F. Dorvault, L’officine, Vigot, Paris, 1987 (22e éd.), p. 1815-1817.

[xl] J. Brunéton, Pharmacognosie. Phytochimie. Plantes médicinales, Tec et Doc, Paris, 1999, p. 595-600 ; — , Phytothérapie. Les données de l’évaluation, Tec et Doc, Paris, 2002, p. 152-159.

[xli] Iv. Guermeur, « Entre magie et médecine, l’exemple du papyrus Brooklyn 47.218.2 », ÉAO, 71, sept-nov. 2013, p. 17-18.

[xlii] Am. Marshall, Maternité et petite enfance en Égypte ancienne, Éditions du Rocher, Paris, 2015, p. 91.

[xliii] H. Albert, M. Godskesen M, J. Westergaard, « Prognosis in four syndromesof pregnancy-related pelvic pain », Acta Obstet Gynecol Scand.,2001 Jun, 80(6), p. 505-510 ; S. Jain , P. Eedarapalli, P. Jamjute, R. Sawdy, « Symphysis pubis dysfunction: a practical approach to management »,Obstetrician and Gynaecologist, 2006 Jun, 8(3), p.153-158.

[xliv] A. Niang, Contribution à l’étude de la pharmacopée traditionnelle mauritanienne, Thèse pour le doctorat en médecine vétérinaire (réf. VB 10), École nationale de Médecine vétérinaire, Sidi Thabet, Tunisie, 1987, p. 156.

[xlv] M.O. Bognounou, M.C.O. Ouedraogo, O.G. Ouedraogo, « Contribution à l’inventaire des plantes médicinales africaines en pays Mossi (Région de Ouagadougou), Bulletin Trimestriel Scientifique », Notes et Documents Voltaïques, 8 (4), 1975, p. 50-56. 

[xlvi] J.R. Timberlake, Ethnobotany of the Pokot of Nothern Kenya, East African Herbarium, Center for Economic Botany, Royal Botanic Gardens.Kew, Richmond, Surrey TW9 3AE multigraphié, Nairobi, 1987, p. 106.

[xlvii] B. Heine, C. König, Plant concepts and plant use. An ethnobotanical survey of the semi-arid and arid lands of East Africa, Part 2: Plants of the So (Uganda), Kolner Beiträge zur Entwicklungsländerforschung / Cologne Development StudiesVerlag breitenbach Publishers, Saarbrücken, Fort Lauderdale, 1988, Band 7, p. 142.

[xlviii] L. Boulos, Medicinal Plants of North Africa, Algonac, Michigan, 1983, p. 116. 

[xlix] W.Tigist, As. Arsi, K. Ensermu, « Ethnobotanical study of medicinal plants around ‘Dheeraa’ town, Arsi Zone, Ethiopia », Journal of Ethnopharmacology, vol. 112, 2007, p. 152-161.

[l] T. Teklehaymanot, « An ethnobotanical survey of medicinal and edible plants of Yalo Woreda in Afar regional state, Ethiopia », Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine, vol. 13, 2017, p. 40 (DOI 10.1186/s13002-017-0166-7).

[li] M.C. Baumer, « Étude et dossiers : catalogue des plantes utiles du Kordofan (Rép. du Soudan) particulièrement du point de vue pastoral », Journal d'Agriculture Tropicale et de Botanique Appliquée, 22, 1975, p. 4-6, 81-118.

[lii] L. Boulos, op. cit. 1983, p. 119.

[liii] Iv. Guermeur, op. cit. 2013, p. 17.

 

 


 

25

 

[liv] Pour les anciennes cliniques, donc compatibles avec les observations accessibles aux médecins égyptiens, voir par exemple : P. Bar, A. Brindeau, J. Chambrelent, La pratique de l’Art des accouchements, Ansselin et Houzeau, Paris, 1907, vol. I, p. 483-489 ; Adr. Metzger, L’accoucheur moderne. Précis d’obstétrique, Librairie Félix Alcan, Paris, 1928, p. 461-462.

[lv] Voir par exemple : P. Bar, A. Brindeau, J. Chambrelent, op.cit. 1907, vol. I, p. 489-490 ; Adr. Metzger, op. cit. 1928, p. 462-463.

[lvi] Voir à ce sujet en Égypte pharaonique : R.-A. Jean, « Clinique obstétricale égyptienne - IX . La surveillance (1) : Les déviations utérines. Les prolapsus génitaux. Les occlusions intestinales », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Angers, 1er décembre 2017, p. 2, 5, et fig. 6 i, j, k, l, p. 6.

[lvii] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, op.cit. 2005, p. 400-401, 459, 480-481, tab. 15 p, 463, et, p. 458-459, tab. 16 p. 464-465.

[lviii] Joanny Rendu, De l’utilité des lavages intra-utérins antiseptiques dans l’infection puerpérale, Thèse de doctorat en Médecine n° 196, Paris, 1879 ; éditée par A. Derenne, Paris, 1879.

[lix] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, op. cit. 2005, p. 442.

[lx] S. Tarnier, Recherches sur l’état puerpéral et sur les maladies des femmes en couches, Chez Rignoux, Paris, 1857. 

[lxi] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, II : la gynécologie (1) », dans S.H. Aufrère (éd.), Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV III), OrMonsp XV, Montpellier, 2005, p. 351-381 (ISBN 2-84269-695-6) : le texte complet est désormais accessible en ligne sur

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[lxii] Th. Bardinet, Dents et mâchoires dans les représentations religieuses et la pratique médicale de l’Égypte ancienne (Studia Pohl : Series Maior 15), Editrice Pontificio Istituto Biblico, Roma, 1990, p. 178-179.

[lxiii] Th. Bardinet, op.cit. 1990, p. 181. 

[lxiv] Th. Bardinet, Les Papyrus médicaux de l’Égypte Pharaonique, Fayard, Paris, 1995, p. 222. 

[lxv] Voir aussi : C. Bonnet-Cadilhac, dans V. Boudon-Millot, V. Dasen, B. Maire, « Les fièvres puerpérales : essai d’une grille de lecture médicale actuelle appliquée au Corpus hippocratique », Femmes en médecine en l’honneur de Danielle Gourevitch, Paris, 2008, p. 1-12. 

[lxvi] Hippocrate, ed. Emile Littré, Œuvres complètes d’Hippocrate : traduction nouvelle avec le texte grec en regard, J.B. Baillière, Paris, vol. VII, p. 400-401. 

[lxvii] Hippocrate, ed. Emile Littré, Œuvres complètes d’Hippocrate : traduction nouvelle avec le texte grec en regard, J.B. Baillière, Paris, vol. II, 1840, p. 690-699, 708-711 ; Hippocrate, ed. J. Jouanna, Épidémies I et III, Les Belles lettres, Paris, tome IV, 1re partie 2016, p. 45-50, et, 56-58.

[lxviii] Celse, De la médecine, II, 16.

[lxix] R.-A. Jean, « Infectiologie (4). Quelques traces écrites possibles de la typhoïde en Égypte ancienne (1), les textes », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 16 juin 2014 ; — « Infectiologie (5). Quelques traces écrites possibles de la typhoïde en Égypte ancienne (2), observation et analyse », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 20 juin 2014.

[lxx] R.-A. Jean, « Infectiologie (6). Note sur le typhus et autres rickettsioses (1) », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 23 juin 2014.

[lxxi] R.-A. Jean, « Infectiologie (1). Épidémiologie. La notion parasitaire en Égypte ancienne (1), les insectes », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 28 mai 2014 ; — « Infectiologie (2). La notion parasitaire en Égypte ancienne (2), les mouches et leurs larves (1), épidémiologie, prophylaxie. », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 3 juin 2014 ; — « Infectiologie (3). La notion parasitaire en Égypte ancienne (3), les mouches et leurs larves (2), génération », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 10 juin 2014.

[lxxii] Voir par exemple : J. Furner-Pardoe, B.O. Anonye, R. Cain, et al., « Anti-biofilm efficacy of a medieval treatment for bacterial infection requires the combination of multiple ingredients », Nature - Sci Rep, 10, 2020, 12687 (doi.org/10.1038/s41598-020-69273-8).  

 

  


 

OBSTÉTRIQUE 

 


 

CLINIQUE OBSTÉTRICALE

(En construction)

 

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - I  

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - II  - face, yeux 

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - III - vaisseaux

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - IV - seins

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - V - abdomen. 

                                                                                GEU

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - VI - membres inf.

                                                       + signes sympathiques

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - VII - Δ ≠ (1) Les tumeurs

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - VIII 

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - IX - Surveillance (1)

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - X

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XI

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XII

Cliquer :  CLINIQUE-OBSTÉTRICALE- XIII = Amnios (1)

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XIV = Amnios (2)

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XV - Liquide amniotique

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XVI - Cordon ombilical

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XVII - Placenta (1)

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XVIII - Placenta (2)

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XIX - Placenta (3)

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XX  - Placenta (4)

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXI - L'enfant à naître (1)

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXII - L'enfant à naître (2)

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXIII - L'enfant à naître (3)

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXV - Durée de gravidité, Lune

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXVI - Environ. naissance (1)

                                                                       Les objets de la naissance

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXVII - Environ. naissance (2)

                                                                        L’espace médico-magique

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXVIII - Environ. naissance (3)

                                                                                  ivoires de naissance

                                                                                   L’espace médical (1)                                                           

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXIX

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXX

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXXI = Les modèles animaux

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXXII

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXXIII

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXXIV

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXXV = Analyse iconographique 1

                                                                                Les mammisis

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXXVI = Le lit votif, 

                                                                                 Les signes

                                                                                 Atlas (1) 

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXXVII  = Accouchement

                                                                                   pWestcar

                                                                                + autres textes

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXXVIII = Petits moyens

                                                           Douleurs de l'accouchement

                                                           Sticks, Cale-dents prophylactiques

                                                           Prophylaxie hémorragies hautes

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXXIX  = Prescriptions internes

                                                                                  Réanimation

                                                                                  Ocytociques

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XL = Prescriptions vaginales

                                                                                  Ocytociques

                                                                                  Pré-éclampsie

                                                                                  Éclampsie

                                                            Hématome rétroplacentaire

                                                                                  Réanimation

                                                            Ivoires de Naissance

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XLI = Presciption externes

                                                                                              Massages

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XLII =  Gestes obstétricaux

                                                                                                   Fistules

                                                                                            Épisiotomie

                                                                              Ivoires de naissance

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XLIII =  G. Médicaux-magiques                                  

                                                                                                        Fistules

                                                                                             Complications

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XLIV

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XLV =  La délivrance

                                                                              Les suites de couches 

                                                                                 Ivoires de naissance 

Cliquer :  CLINIQUE OBSTETRICALE - XLVI

Cliquer :  CLINIQUE OBSTETRICALE - XLVII = L'Endométrite

                                                                               du post-partum

                                                                                                                   Curage, curetage,

                                                                               colpotomie post.

                                                                               La "Fièvre puerpérale"

                                                                               =  Votre lecture en cours

Cliquer :  CLINIQUE OBSTETRICALE - XLVIII = Le tétanos

 

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PHYSIOLOGIE OBSTÉTRICALE

(En construction)

 

Cliquer :  PHYSIOLOGIE OBSTÉTRICALE - I

Cliquer :  PHYSIOLOGIE OBSTÉTRICALE - II (C. O.  - XXXI) = Animaux

Cliquer :  PHYSIOLOGIE OBSTÉTRICALE - III (C. O. - XXXV) = Analyse

                                                                                            iconographique

                                                                                            Les mammisis

Cliquer :  PHYSIOLOGIE OBSTÉTRICALE - IV (C. O. - XXXVI) =  Lits votif 

                                                                                  Signes hiéroglyphiques

                                                                                                            Atlas  1

Cliquer :  PHYSIOLOGIE OBSTÉTRICALE - XXXVII  = Accouchement

                                                                                          pWestcar

                                                                                          + autres textes

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXXVIII = Petits moyens

                                                           Douleurs de l'accouchement

                                                           Sticks, Cale-dents prophylactiques

                                                           Prophylaxie hémorragies hautes

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XLV =  La délivrance

                                                                              Les suites de couches

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PATHOLOGIE OBSTÉTRICALE

(En construction)

 

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - V -  abdomen. 

                                                                                 GEU

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - VI - Prééclampsie

                                          Oedèmes, Troubles vasculaires

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - VII - Δ ≠ (1) tumeurs :

                             Fibromes, Tumeurs Utérus, Kystes Ovaires 

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - IX - Surveillance (1)

                              Déviations utérines, Prolapsus génitaux,

                                                          Occlusions intestinales

Cliquer : CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XVII - Placenta marginé

                                                         Hématome retro-placentaire

Cliquer : CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XVIII - GEU

                                                       Placenta praevia

                         Placentas acreta, incréta, percreta

                                                      Môle hydatiforme

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XIX - Placenta (3)

                                                           Placenta multipartita

                                                       Placenta succenturiata

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XX  - Placenta (4)

                                                                   Placenta prævia

                                                Hématome rétroplacentaire

                                                                Version podalique

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXII - Lenfant à naître (2)

                                                                                           Nanismes

                                                                               Achondroplasies

Cliquer : CLINIQUE VÉTÉRINAIRE - I (C. O. - XXXI) = Dystocies

Cliquer : CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXXVIII = Petits moyens

                                                           Douleurs de l'accouchement

                                                           Sticks, Cale-dents prophylactiques

                                                           Prophylaxie hémorragies hautes

Cliquer : CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XXXIX  = Prescriptions internes

                                                                                  Réanimation

                                                                                  Dystocies 

                                                                                  non mécaniques

Cliquer : CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XL = Prescriptions vaginales

                                                                                  Pré-éclampsie

                                                                                  Éclampsie

                                                      Hématome rétroplacentaire

                                                                                  Réanimation

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XLII =   Gestes obstétricaux

                                                                                                     Fistules

                                                                                              Épisiotomie

                                                                               Ivoires de naissance

Cliquer : CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XLIII =  G. Médicaux-magiques                                  

                                                                                                        Fistules

                                                                                             Complications

Cliquer :  CLINIQUE OBSTÉTRICALE - XLV =  La délivrance

                                                                              L'inversion utérine

                                                                              Les suites de couches

                                                                   L'hémorragie du post-partum

                                                                                  L'endométrite du post-partum

Cliquer :  CLINIQUE OBSTETRICALE - XLVII = L'Endométrite

                                                                               du post-partum

                                                                                                                   Curage, curetage,

                                                                               colpotomie post.

                                                                               La "Fièvre puerpérale"

                                                                               =  Votre lecture en cours

Cliquer :  CLINIQUE OBSTETRICALE - XLVIII = Le tétanos

                                                                                Le tétanos maternels

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                 Naissance du scarabée  
Cliquez :  NÉO-BIOLOGIE - IX - 
Cliquez :  NÉO-BIOLOGIE -  X -

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ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DE LA FEMME

 

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Cliquer :  LE BASSIN - II  (partie intégrée)

Cliquer :  LE MEMBRE INFERIEUR - II - La hanche  (partie intégrée)

Cliquer :  LE BASSIN - III - FEMME - Les parties molles

Cliquer :  LE BASSIN - IV - FEMME - Aspects comparés et symboliques

Cliquer :  LE BASSIN - V  - FEMME - Atlas (1)

Cliquer :  ANATOMIE DE LA FEMME (7) - Anatomie préhistorique

                                                                      et mythologique

Cliquer :  ANATOMIE DE LA FEMME (8) - Atlas (2)

Cliquer :  ANATOMIE DE LA FEMME (9) - Anatomie du sein et Atlas

Cliquer :  ANATOMIE DE LA FEMME (10) - Atlas (3 - 2ème partie)

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ARTICLES EN RELATION / CLINIQUE GYNÉCOLOGIQUE

(En construction)

 

Cliquer :  CLINIQUE SÉNOLOGIQUE

                 (la partie complète reste à intégrer)

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Cliquer :  CLINIQUE DES JAMBES

                 (la partie complète reste à intégrer)

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ARTICLES EN RELATION / PATHOLOGIE

(En construction)

 

Cliquer :  PATHOLOGIE DU SEINS

                 (la partie complète reste à intégrer)

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Cliquer :  PATHOLOGIE DES JAMBES FÉMININES

                 (la partie complète reste à intégrer)

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ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DE L'HOMME

 


 

Cliquer :  LE BASSIN - VI - LE BASSIN DE L'HOMME

Cliquer :  LE BASSIN - VII - LE BASSIN DE L'HOMME - Atlas (1)

Cliquer :  LE BASSIN - VIII - LE BASSIN DE L'HOMME - Atlas (2)

                Atlas chirurgical - LA CIRCONCISION

 


 

LA SEXUALITÉ

 


 

Cliquer :  SEXUALITÉ -  I - Interhistorique

Cliquer :  SEXUALITÉ -  II

Cliquer :  SEXUALITÉ -  III - Physiologie

Cliquer :  SEXUALITÉ -  IV

Cliquer :  SEXUALITÉ -  V

 

Cliquer :  La contraception - I

Cliquer :  Avortement - I

Cliquer :  Avortement - II

Cliquer :  Avortement - III

 


 

TABLES

 

Cliquer :  TABLE THEMATIQUE  

Cliquer :  TABLE CHORNOLOGIQUE

 




 

 

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Histoire de la médecine en Egypte ancienne (ISSN 2270-2105)
Histoire de la médecine en Egypte ancienne (ISSN 2270-2105)
  • Histoire de la médecine, de la chirurgie et de la pharmacie en Egypte ancienne - Histoire de la médecine vétérinaire en Egypte ancienne - Relations entre la médecine et la religion en Egypte ancienne - Histoire de la pensée médicale.
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