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Histoire de la médecine en Egypte ancienne (ISSN 2270-2105)

NEUROLOGIE - I

Plusieurs articles à suivre cette semaine sur le même sujet :

NEUROLOGIE - I

 

Hémicrane

Hémicrâne de momie avec bourage (M.M. Louxor)

 

  • Richard-Alain JEAN, « Autour du cerveau. Anatomie, physiologie », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienneCherbourg, 17 juin 2013.

 

AUTOUR DU CERVEAU.

ANATOMIE, PHYSIOLOGIE.

 

Richard-Alain JEAN

 

« Ô mon cœur (jb) je suis ton maître ! »

(Livre Second des Respirations, XXII,1) [1]

 

Eu égard à la position théologique du cœur en Égypte, on pouvait se demander si les spécialistes égyptiens avaient bien réussi à discerner une intervention quelconque du cerveau dans l’organisme. Aussi, j’ai préféré intituler cet article condensé par deux périphrases tant il était important de respecter l’approche des médecins pharaoniques, qui ont dû user d’une très grande diplomatie à l’époque pour aborder ce sujet brûlant. Ainsi pour parler de l’organe et de ceux attachés, plusieurs subterfuges on été utilisés. Il faut rappeler ici que la difficulté majeure de traduction rencontrée à l’occasion de l’interprétation des textes médicaux est due, non pas tant au manque de vocabulaire spécialisé, mais au fait que les responsables hiérarchiques des Écrits devaient sans cesse tenir compte des allégations religieuses. Il restait aux cliniciens d’élaborer – autant que faire ce pouvait – un discours entendu. Aussi ai-je souvent indiqué l’importance de la connaissance préalable des sciences biologiques et cliniques invariables dans le temps avant de se risquer à une exégèse.

En effet, les observations réalisées par les médecins sont notifiées dans les « descriptifs (médicaux) » contenant les « cliniques » (šsȝw). Ces observations seront peu à peu stabilisées dans ces unités littéraires pour la postérité et rassemblées dans des papyrus destinés à l’usage des praticiens.

L’analyse de ces textes nous indique que la problématique médicale de l’époque est, en ce qui concerne la symptomatologie clinique, assez peu éloignée de la nôtre à condition de la comparer à une approche très simplifiée, car la sémiologie résume en ce temps-là toute la nosologie. Toutes les descriptions consistent pratiquement à désigner des manifestations qui nous sont encore aujourd’hui immédiatement accessibles. Ceci n’est pas très étonnant, j’insiste, la biologie humaine n’ayant évidemment pas changé depuis. En revanche, les étiologies sont presque toujours inspirées par la religion et la magie. Aussi quand une maladie est nommée, elle est attributive d’un événement auquel personne ne peut apporter d’autre explication que le surnaturel. Et ce sera encore le cas pour bien longtemps. Cependant, cet état de fait n’a semble-t-il pas complétement empêché en Égypte quelques rapprochements physiopathologiques rendus possibles à partir des observations réalisées dans la pratique journalière.

 

1. ANATOMIE

scanner cerveau residuel momie Caire

Cerveau retracté en place (momie égyptienne).

1.1. Le cerveau

 

La tête ḏȝḏȝ (pSmith I. 4,19) qui comprend le crâne ḏnnt (pSmith I. 4,20) renferme le cerveau ȝjs [2] (var. ȝjt / Ch B VII, 4,9) appelé aussi ʿmm [3] avec à la suite le tbn [4]. Le cerveau est le ȝjs n ḏnnt « ‘viscère’ du crâne » (pSmith 6. II, 18, 19, 22 , 23-24, 24 ; 7. IV, 1 ; 8. IV, 12) [5].

Le cerveau ȝjs (p.Smith 6. 2,18) est situé dans le hn n tp « coffre de la tête » c’est-à-dire la « boîte crânienne » (p.Smith 7. 3,2 4,4 et Glose H).

L’organe est enveloppé par la dure-mère qui est nommée ntnt [6] (pSmith 6. 2, 24).

Les battements artériels sont perçus comme chez le nourrisson, les fontanelles sont pulsatiles (p.Smith 6).

Les ventricules cerébraux sont limités en dedans par une membrane, le chirurgien ne peut y accéder que par sondage. 

Le liquide céphalo-rachidien est connu sous le nom de nẖ [7] (pSmith 6. 2, 24).

La moelle épinière est enfermée dans les vertèbres ṯsw de la colonne vertébrale, puis elle est prolongée par les nerfs mtw blanc et pleins.

Situé comme un pont, le tronc cérébral a pu être situé dans le névraxe.

 

Le cerveau est décrit dans les textes médicaux qui nous sont parvenus, à propos de fractures ouvertes graves avec éclatements osseux exposant au moins une partie de la surface de l’organe in vivo. En écartant les esquilles, les médecins comparent les circonvolutions apparaissant sous la dure-mère écartée avec une sonde, aux ondulations se produisant à la surface de fonte d’un minerai de cuivre (p.Smith 6. Glose B). C’est une bonne image. Le liquide céphalorachidien est bien compris comme baignant le cerveau sous son enveloppe de protection. Il s’échappe aux endroits lésés (p.Smith 6. Glose A).

 

1.2. Les nerfs

 

1.2.1. Provenance du mot

 

Les nerfs sont désignés par un mot représentant un phallus. En effet à l’origine, les organes masculins étaient résumés dans le hiéroglyphe D 52 et ses variantes [8]. Si le début de Pyr. 510 indique que le pénis ḥnn, sert à uriner, c’est sans doute parce que le mot mt [9], est tombé en désuétude [10] pour cet usage, et que le mot bȝḥ [11] n’est pas encore très précisément usité pour désigner la verge. Les textes des Pyramides utilisent aussi une fois le mot ḥms [12] (Pyr. 632b). Cependant, le tuyau mt restera le représentant archétype d’un « conduit réactif » et de là naîtront deux homonymes : le mt plein, comme une corde (mtj [13]) (pour les organes pleins comme les muscles, les tendons ou les nerfs), et le mt évidé, (pour les organes creux, comme la verge et les vaisseaux). Ils formeront par la suite les différents mtw [14], qui resteront toujours à déterminer en fonction des contextes scripturaires, quels que soient les signes entrant en composition.

 

1.2.2. Distribution

 

– Un nerf facial a dû être perçu.

– Le nerf sciatique et les trajets sciatiques poplités interne et externe ont très probablement été distingués.

– Les trajets des nerfs périphériques provenant du plexus cervico-brachial avec ceux du radial et du cubital également [15].

 

2. PHYSIOLOGIE

 

2.1. Le rôle central

 

De façon générale, les modèles animaux avaient certainement dû permettre aux paysans et aux lettrés de constater la non viabilité d’une bête quelconque une fois la tête séparée du reste du corps. Cependant, devant la difficulté à réaliser ce geste radical, et après avoir été entravé, les petits et les gros bétails seront saignés aux niveaux jugulaire et carotidien. Ce geste est montré dans les scènes de boucherie. Parfois, la perte de connaissance de l’animal sacrifié est bien visible [16]. Elle est caractérisée dans les peintures par des yeux révulsés, une langue pendante et l’absence de réactivité [17]. Le membre antérieur libre qui servait à manipuler l’animal peut alors être découpé sans encombre. La privation de sang avec la paralysie qu’elle entraîne suivie de la mort sont des étapes reproductibles remarquables. Les hommes aussi peuvent être « égorgés » et mourir sans lésion médullaire. C’est un aspect de la physiologie vasculaire cérébrale. Les militaires ont également vérifié que les humains décédaient immédiatement une fois la tête tranchée volontairement au cours d’un combat. Ainsi, des notables parmi les prisonniers ennemis peuvent certes être représentés le cœur arraché, mais aussi simplement la tête coupée et posée entre les jambes (Palette de Narmer) [18]. Ils étaient alors réputés ne plus pouvoir créer de problème sur terre ni après leur mort. Les dieux avaient d’autres possibilités pour eux-mêmes, mais Rê préfère également « décapiter » ses ennemis (Amdouat, 7ème heure) [19]. L’observation naturaliste montrant un ophidien finissant par périr après s’être un moment tortillé, amène à montrer le chat ami du soleil à couper la tête du serpent Apophis (LdM vign. Ch. 17) [20].

 

Narmer - Louvre - détail

Palette de Narmer, détail des décapités (Louvre)

 

T

Tombe de Ramsès VI, décapités.

 

L’action centrale de la tête est donc bien établie en Égypte et le cerveau est son viscère principal. Même mineure, une commotion cérébrale était connue comme capable de troubler la nociception. La moelle épinière avait bien également été comprise comme indispensable aux physiologies motrices et sensitives normales en aval. Nous verrons que les connaissances physiopathologiques de l’époque confirmeront ces faits.

Pour la volonté de faire quelque chose de particulier cela peut très bien émaner aussi de la « tête » : « Tu as chaque jour la distraction en tête » (tu n’as pas envie de travailler intellectuellement, s’agissant d’un étudiant scribe) [21].

Pour les centres de l’idéation, avec les notions de compréhension (siȝ), du savoir (r), puis le cumul des mémoires (sḫȝw), et même de discernement (litt. :  jr.t « l’œil ») [22], il faut se reporter à la notion d’apprentissages gouvernée par la tête, où les yeux captent la lecture, et les oreilles conservent les leçons (Enseignement de Ptahhotep[23]. On pourrait traduire ensuite que les choses sont « ‘ruminées’ en son cœur (jb) ». Mais ici le mot peut tout aussi bien désigner le « fort intérieur » – et non un organe – ou alors reprendre l’ensemble de l’organisme (jb), le mental compris c’est-à-dire le lieu où ces choses sont « assimilées ». Une sagesse dit aussi « Fais-le reposer dans le coffre de ton ‘corps’ » (Aménemopé[24], lieu sous-entendu « seuil de ta pensée » [25]. L’exercice oral permet la restitution et la « répétition », et par la suite « l’enseignement » (sbȝ), et même l’enseignement par l’écrit qui n’est lui-même que le prolongement par la main du langage des « signes sacrés ». Ces éléments fondamentaux ne semblent pas stockés dans le muscle cardiaque, mais bien se trouver « en tête », et de ce lieu privilégié se diriger vers la bouche qui « dira » à la main d’écrire sous contrôle visuel [26], mais en silence [27], en ânonnant dans ces propres canaux, à l’image du cœur vrai qui « parle » dans les vaisseaux sanguins (mtw). Ces autres canaux sont donc eux aussi des « transmetteurs ».

 

2.2. La transmission nerveuse

 

Pour la physiologie générale des nerfs, des tendons et des muscles, je renvoie pour le moment à mon article concernant la cinétique fonctionnelle [28].

En ce qui concerne la circulation des influx nerveux, il est donc à mon avis très probable que les égyptiens aient au moins en partie commencé à suspecter une sorte de « transmission » d’ordres et de « contre-ordres » « circulant » dans les « dispensateurs » (mtw) blanc pleins que sont les nerfs « transmetteurs ». Cette « circulation » se faisant d’une façon un peu parallèle pour eux à celle s’effectuant dans des vaisseaux creux, mais ne « transporte » cette fois plus de l’air ou des liquides comme du sang, mais des « forces ». Ces « forces » obéissent normalement à la volonté humaine dans la mesure où ils produisent des « mouvements » qui sont la résultante de la mise en œuvre des tendons et des muscles (mtw) qu’ils « chevauchent ». Le vocabulaire le démontre (cf. mon article cité en supra) *.

 

2.3. Le système nerveux autonome

 

L’équilibre corporel résultant de tous les bons fonctionnements des différentes parties de l’organisme laissait déjà supposer une sorte d’homéostasie à laquelle concouraient des organes importants comme le cœur bien connu comme possédant une très grande autonomie. Ce « Seigneur organique » n’était cependant pas le seul à être reconnu capable d’une certaine indépendance [29]. Par exemple l’estomac [30], le tube digestif, des muscles, et même l’utérus pouvaient se manifester d’une façon visible, audible et sensible en dehors de tout acte volontaire. Ces manifestations bien comprises alors comme normales et attendues pouvaient également dégénérer à l’occasion de maladies.

 

* Richard-Alain JEAN, « Un peu de physiologie égyptienne (1) : Quelques exemples de cinétique fonctionnelle égyptienne (a), anatomie et dynamique des membres inférieurs », dans Histoire de la médecine en Egypte ancienne, Cherbourg, 23 avril 2013. Accès direct à cet article - Cliquer :   CINETIQUE FONCTIONNELLE

 


[1] J.-Cl. GOYON, Le papyrus du Louvre N. 3279, BE XLII, IFAO, Le Caire, 1966, p. 39-41.

[2] Wb I, 2,10 ; Grundriss I, p. 27-28 ; Lefebvre 1952, § 11 p. 11-12 ; FCD, p. 1 « viscera », ȝjs n ḏnnt « brain » (cerveau) ; Walker 1996, p. 265 « internal organs, viscera » ; Hannig 1995, p. 2 « Gehirn (Menschen, Tiere) » (cerveau : des humain et des animaux).

[3] Wb I, 186,14-15 ; Grundriss I, p. 28 n 4 ; Lefebvre 1952, § 11 p. 13 ; FCD, p. 43 « brain » ; Walker 1996, p. 267 « brain » ; Hannig-Wb II,1 - 5205 « Körperteil (im Kopf von Tieren ; Gehirn) » . Ce terme a été interprété comme les entrailles du pélican offerts à ces oisillons, mais, il pourrait aussi se comprendre dans ce contexte par « exiger un cerveau » afin « d’acquérir le formulaire » (CTIII, Sp. 243 (331a) = Carrier I, p. 592-593 ; Barguet p. 133). Il pourrait alors provenir du mot ʿm « savoir, comprendre » (Wb I, 184, 16-21). Voir cependant : D. Meeks, Dictionnaire, Fascicule 1, Montpellier, juillet 2010 (Édition confidentielle CNRS – UMR 5140), dans 3js « remarque » pour ʿmm p. 7.

 

[4] Wb V, 262,1 ; Grundriss I, p. 20 et 28 ; Lefebvre 1952, § 11 p. 3 ; Alex. 78.4544 « le cerveau » ; Walker 1996, p. 278 « brain  » ; Hannig-Wb II,2 - 36697 « Knochenmark » (moelle osseuse). Westendorf 1999, I, p. 133 pRam V XVIII « Knochenmark des Rindes » (moelle osseuse de bœuf). Il pourrait peut-être aussi s’agir du tronc cérébral suivi de la moelle épinière.

[5] BREASTED, 1991, p. 164 suiv. ; G. M. Sanchez, Ed. S. Meltzer, The Edwin Smith Papyrus, Atlanta, 2012, p. 65 suiv.

[6] Wb II, 356,12 ; Grundriss I, p. 28 ; Lefebvre 1952, § 11 p. 13 ; Alex. 77.2250 « membrane (enveloppant le cerveau), dure-mère » ; Walker 1996, p. 271 « intracranial diaphragm i.e. falx cerebri, falx cerebelli » ; Hannig 1995, p. 442 « Membran, ‘Haut’, Fell, Hirnhaut » ;

[7] Lefebvre 1952, § 11 p. 13 ; Hannig 1995, p. 429.

[8] Cat. IFAO 1983, 116,14 - 117,12 ; InvHierInf., 1988, p. 97.

[9] TAKÁCS, p. 691-698.

[10] LACAU 1970, § 209 et § 226.

[11] Mais voir aussi les expressions : m-bȝḥ, (Pyr. 2, 18, 34sq.) ; Speelers 1923 II, p. 32 : « devant » ; Wb. I, 420,1-421,6 ; Alex. 77.1175, 78.1239, 79.0841, « devant, en présence de ». Ḏr- bȝḥ, (Pyr. 233), Speelers 1923 II, p. 32 et 113, « depuis avant » ; Wb. I, 421,11 - 422,2 ; Alex. 77.1177, 78.1241, 79.0841, « dès le début, depuis les origines ». Pour jmjw-bȝḥ (Pyr. 514, 836, 859) : Speelers 1923 II, p. 32 (« ancêtres ») ; Wb. I, 73 16-19 ; Alex. 79.0193 (« les ancêtres »).

[12] WALKER 1996, p. 272.

[13] Wb. II, 169,13 ; Alex. 78. 1907, « corde ». Takács, p. 717-718.

[14] Wb. II, 167, 9-14 ; Alex. 77. 1921 (mt, « vaisseau, veine »), 78. 1900 (« vaisseau [sanguin] », plur. « muscles ? »), 79. 1402 (rwḏ/wAḏ/nḏm mtw.k) ; Daumas, dans Festschrift E. Edel, Bamberg [s.d.], p. 79 n. 86, « nerfs, ligaments » ; Walker 1996, p. 270. Takács, p. 698-703.Voir aussi la note précédente concernant les mtw.

[15] R.-A. JEAN, « Médecine et chirurgie dans l’ancienne Égypte », dans Pharaon Magazine, n° 11 - novembre 2012, p. 48-49.

[16] R.-A. JEAN, La chirurgie en Égypte ancienne. À propos des instruments médico-chirurgicaux métalliques égyptiens conservés au musée du Louvre, Éditions Cybele, Paris, 2012, p. 17 et fig. 12.

[17] Ce phénomène est moins immédiatement perceptible dans les bas-reliefs sans teinte qu’il faut alors examiner de plus près : les cils supérieurs de la paupière visible (s’ils sont représentés), doivent figurer en haut (œil ouvert).

[18] Il existent bien d’autres représentations, voir par exemple : Dominique VIVANT DENON, Figures de divinités et autres bas-reliefs, Paris, 1803, Pl. 124, n°2 : « J'ai trouvé ce groupe très souvent répété dans les peintures qui décorent les tombeaux des rois de Thèbes ; la figure attachée au poteau, terminée par une tête de loup ou de chakal, et qui a la tête coupée, est toujours noire avec le caractère nègre, et celui qui tient le coutelas est toujours rouge ». Voir encore les décapités de la tombe de Ramsès VI.

[19] Vallée des Rois, tombe de Thoutmosis III, Amdouat, 7ème heure.

[20] Voir par exemple les vignettes du Livre des Morts Ch. 17, par exemple dans : R. O. Faulkner, The Ancient Egyptian Book of the Dead, London, 1985, p. 48 (pBritish Museum 9901/8). Voir encore dans les tombes thébaines comme celle de Sennedjem … (TT1, Paroi Est / http://www.osirisnet.net/tombes/artisans/sennedjem1/sennedjem1_02.htm).

[21] P. VERNUS, Sagesses de l’Égypte pharaonique, (Recommandations à l’apprenti scribe), Paris, 2010, p. 484. N.B. : Je ne retiendrai dans les sagesses que ce qui est précisé émaner d’autres endroits que du cœur, bien évidemment le plus souvent cité comme le veut l’usage égyptien, comme avec l’expression parfois traduite « mets-le-toi en tête (litt. Mets-le dans ton esprit) » (Vernus op. cit. 2010, p. 350 et note 38). J’aurai l’occasion de revenir sur la question.

[22] VERNUS op. cit. 2010, p. 372.

[23] VERNUS op. cit. 2010, (Enseignement de Ptahhotep) p. 143.

[24] VERNUS op. cit. 2010, p. 400 et note 46 (« Intériorise-le ») ; p. 375 et note 12. L’affectivité peut aussi être traduite de cette façon, par exemple : « Place ton maître au plus profond de ton affectivité (litt. : dans ton ventre) » (Vernus op. cit. 2010, p. 444).

[25] VERNUS op. cit. 2010, p. 400.

[26] « Ta bouche, habile à lire » (Recommandations à l’apprenti scribe, Vernus op. cit. 2010, p. 485).

[27] Voir par exemple : En énumérant les chiffres mentalement « Ne laisse pas entendre un son … de ta bouche » (Recommandations à l’apprenti scribe, Vernus op. cit. 2010, p. 478).

[28] R.-A. JEAN, « Un peu de physiologie égyptienne (1) : Quelques exemples de cinétique fonctionnelle égyptienne (a), anatomie et dynamique des membres inférieurs », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 23 avril 2013 / Publication électronique : http://medecineegypte.canalblog.com/pages/physio--i--cinetique-fonctionnelle--a--membres-inferieurs/26991353.html. Voir aussi : JEAN, op.cit. Pharaon Magazine, n° 11 - novembre 2012, p. 48-49.

[29] JEAN, op.cit Chirurgie 2012, p. 16 ; R.-A. JEAN, « Notes complémentaires sur le cœur en égypte », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 06 mai 2013, 2. Physiologie / Publication électronique : http://medecineegypte.canalblog.com/pages/la-medecine-en-egypte-ancienne---ii/25975517.html.

[30] R.-A. JEAN, « La médecine égyptienne – " Médecine cardiaque " : le cœur, l'infectiologie », Pharaon Magazine, n° 13, juin 2013, p. 43-45 ; R.-A. JEAN,  « Notes complémentaires sur le cœur en place, embaumé, ou perdu en Égypte », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 20 mai 2013 / Publication électronique : http://medecineegypte.canalblog.com/pages/la-medecine-en-egypte-ancienne---ii/25975517.html.

 


 

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