LA REPRODUCTION
La reproduction
Titres afférents et n° des pages correspondantes :
- Richard-Alain JEAN, Anne-Marie LOYRETTE, « À propos des textes médicaux des Papyrus du Ramesseum nos III et IV, I : la reproduction », dans Encyclopédie religieuse de l’Univers végétal (ERUV - II), Montpellier, S.H. Aufrère (éd.), 2001, p. 537-564 (ISBN 2-84269-502-6) = ERUV-II, 2001, La reproduction, p. 537-564.
Table
I. La reproduction
1. Sur la perception égyptienne de la physiologie de la reproduction
1.1. « tandis qu’il couchait avec son épouse, [elle devint] enceinte »
1.2. « dans les hommes la semence est formée »
1.2.1. Anatomie et physiologie
1.2.2 Physiopathologie
1.2.3. P. Ram IV, E I, 1-2
1.2.4. Un condom masculin ?
1.2.5. Autres formes de conception
1.3.« dans les femmes l’embryon est formé »
1.3.1. Anatomie et physiologie
1.3.2 Physiopathologie
1.3.3. Embryologie
1.3.4. P. Ram IV C 17-18 (partiel, cf. ch. IV)
1.4. « l’enfant est animé dans le sein de sa mère »
Note
ERRATA / ajouter au bas de la page 560 (erreur d’impression) :
N.B. Les signes hiéroglyphiques, la translitération et les lettres coptes n'apparaissent pas ici (se reporter à ERUV-III, p. 486-487).
En somme, au moins pour le roi, le dieu a déposé sa semence dans sa mère, lui transmettant ainsi non seulement sa matière osseuse, la plupart de ses viscères, mais également son for intérieur, siège de la réflexion [1]. De ce fait, le pharaon est dit fils du dieu et même « semence du dieu » (Pyr. 1417). Ramsès II « est le sperme de Rê » (Abou-Simbel) [2], car son corps est formé d’os et de chairs divins, à l’identique. De même qu’Isis a organisé une forme divine à l’intérieur de l’œuf (CT 211b) la reine fera croître l’intérieur jb éjaculé en elle par le dieu (Urk. IV, 219) [3]. Les Textes des Sarcophages précisent que cette semence, qui a « glissé entre les cuisses (en ce mien nom) de chacal nocturne » produit une brèche dans l’œuf pour se jeter dans son blanc afin de se couler sur son jaune, littéralement, sur son sang znf [4] pour se déclarer « maître du sang Dzrw ».
[1] Bardinet 1995, p. 146.
[2] Abou Simbel, paroi sud, registre inférieur, 3e tableau, dénomination du roi, en arrière.
[3] Voir aussi : M. Maher-Taha, A.-M. Loyrette, S. Sayed, Ramesseum, 11, « Les Fêtes de Min », le Taureau blanc et la danse de la reine, CEDAE, Le Caire, 1979, p. 11-12, pl. v-vi, cliché IVb.
[4] Wb. III, 459, 2-14, ; Alex. 77.3649, 78.3609, 79.2615. Copte : snof (SB), snwf (B), KoptHWb, 191 ; Vycichl 1983, p. 193. Voir aussi (*) Ânf, « le jaune de l’œuf(?) » : Alex. 78.3610 et CT IV, 181h ; Th. Bardinet (1995 p. 147-153), a établit le lien entre le jaune de l’œuf et le sang.
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LA GYNECOLOGIE EN EGYPTE ANCIENNE - I
- Richard-Alain JEAN, Anne-Marie LOYRETTE, La mère, l’enfant et le lait en Égypte Ancienne. Traditions médico-religieuses. Une étude de sénologie égyptienne, Paris, S.H. Aufrère (éd.), éd. L’Harmattan, coll. « Kubaba – Série Antiquité – Université de Paris 1, Panthéon Sorbonne », 2010, réimprimé en 2012 (ISBN 978-2-296-13096-8), p. 69-208.
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LA GYNECOLOGIE EN EGYPTE ANCIENNE - III
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