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Histoire de la médecine en Egypte ancienne

GYNÉCOLOGIE - AVORTEMENT - 3

 Article complet - samedi 17 mai 2014 :

L'AVORTEMENT - Troisième partie

Trois articles à suivre

 

Fig

  

  • Richard-Alain JEAN, Anne Marie LOYRETTE, « L’avortement en Égypte ancienne. Quatre hypothèses papyrologiques. Troisième partie (pEbers 798 et 799). La terre cuite. Les dattes », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 17 mai 2014.

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

L’AVORTEMENT EN ÉGYPTE ANCIENNE

QUATRE HYPOTHÈSES PAPYROLOGIQUES

TROISIÈME PARTIE (pEBERS 798 et 799)

 LATERRE CUITE. LES DATTES

 

 

Richard-Alain JEAN

Anne Marie LOYRETTE

 

 

pEbers 798. 94, 11-13

 

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11b Autre (moyen) pour faire descendre (a) tout ce qui est à l’intérieur du ventre d’une femme

12b (Prendre des) éclats (b) de vase henou neuf,

12c (les) broyer avec de la graisse - faire chauffer (le tout).

13a Verser dans son vagin.

 

 


 

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         Note. – (a) n(y).t rd.t h3 nt(y).t nb.t m ẖ.t n(y).t z.t « pour faire descendre tout ce qui est dans le ventre d’une femme » : c’est-à-dire, s’agissant d’une personne du sexe féminin, tout ce que contient son utérus. Ici, l’hypothèse concernant la délivrance suggérée par les Grundriss ne convient sans doute pas. En effet, les Égyptiens savaient parfaitement désigner le placenta à chaque fois que cela était nécessaire (Jean, Loyrette, 2010, p. 197-208).

Bardinet 1995, p. 449 « pour faire descendre » ; Westendorf 1999, I, p. 425-426, notes 734-735 « Abort ? » ; Guiter 2001, p. 223 « probablement l’avortement ».

 

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         Pharmacognosie. – Le vase employé correspond à un pot de terre neuf, donc dépourvu d’impuretés résultant d’utilisations antérieures. La procédure de préparation correspond à se servir d’une glaise cuite reconstituée en phase grasse. Pour l’utilisation des terres dans la pharmacopée égyptienne, nous renvoyons à l’un de nos articles (Jean, Loyrette 2005, p. 408-429). Cette terre modifiée par la chaleur a d’autant plus de pouvoirs absorbants que sa qualité est anhydre. Cependant, il est peu vraisemblable que cette « aspiration douce » soit susceptible d’attirer tout le contenu de l’utérus. Par contre, si la force de la cuisson laisse suffisamment de substances grasses liantes, l’ensemble peut constituer une sorte de bouchon étanche après son introduction. De plus, si cette prescription suit la précédente (pEbers 797. 94, 10-11) [1] et qu’un pessaire végétal concentré a été au préalable introduit, la diffusion des principes actifs que nous avons étudiés restera très localisée dans un premier temps et se dirigera en amont par la suite. L’action physique de cette préparation renforce donc l’action chimique de la première. Ainsi, les propriétés pharmacodynamiques de la monomédication botanique évoquée précédemment à propos de la menthe rend très probable l’hypothèse couplée abortive de ce passage textuel.

 

         Théodynamie. – Les termes des deux formulations faisant référence au constituant initial de l’œuf humain, la terre, ne consisteraient-ils pas à « rappeler proprement » l’enfant en formation à sa première constitution, issue des mains mêmes du dieu qui a puisé dans la glaise et à laquelle l’embryon est destiné à retourner quand son « nom n’est pas suscité » ( = sa naissance n’est pas désirée). Or, nous connaissons l’importance des éléments constitutifs de la « personne » dans l’anthropologie égyptienne [2]. Ainsi, dépourvu de tous ses composants, les uns corporels qui n’ont pas eu le temps d’être « liés » par la mère, les autres spirituels qui ne sont pas encore « donnés » par les dieux, ni les éléments sociaux « acceptés et attribués » par les hommes, l’individu au tout début de sa « composition charnelle terrestre » est encore tout à fait comparable à une statue d’argile très inachevée, « informe et innommable ». Cette « ébauche » pourtant potentiellement perfectible au point de devenir « forme humaine » peut être « cassée » avant sa viabilité, et ceci d’une façon quasiment théologale.

 

 


 

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L’enfant ne serait donc, dans ce cas, tout simplement, pas encore venu à l’existence. Son ébauche fœtale n’est pas considérée comme « douée de vie ». Cette « non-forme » ne peut, par conséquent, pas être « tuée », mais « rendue à la terre » (rdj r t3), comme un « tesson de terre cuite » (p3qyt). Un rituel exécratoire par bris d’un vase assimilé à la matrice « liante », destiné à « séparer » l’utérus d’une ébauche démembrée, cordon et placenta rompus comme autant de tessons restitués au sol, peut compléter le « vœu ». Il existe des traces archéologiques et dans les écrits [3].

 

         Commentaire. – Il semble que la référence au texte supérieur soit nécessaire pour trouver l’utilisation réelle de ce stique puisque l’ensemble réalise bien un « moyen » de se débarrasser du contenu de l’utérus. Il se pourrait également que l’argument religieux proposé « dédramatise » en quelque sorte l’acte pragmatique.

 

pEbers 799. 94, 13-14

 

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13b Autre (préparation) (a)

13c Composition (de noyaux ?) de dattes (b), sel de mer, huile - faire chauffer (le tout).

13d Boire (une fois atteinte) une température vérifiée au doigt.

 

          Note. – (a)  k(y).t « autre » : ce terme titre correspond à l’abréviation de l’énoncé plus développé k(y).t pẖr.t n(y).t « autre remède pour » ou simplifié k(y).t n(y).t (Grandet, Mathieu 1997, p. 385-386) = « autre moyen pour », « autre préparation pour » …  Cependant, elle peut ne pas faire ici qu’abréger la locution (tout comme dans k(y).t n(y).t des deux stiques précédents), même si ces énoncés sont au premier abord comparables et expriment bien la notion principale « autre … », et se comprendre « ou », « ou bien », « en remplacement de » – c’est-à-dire une proposition de substitution d’une action que l’on veut mener « pour aboutir à (guérir) » – et n’excluant pas pour cette raison, le « cumul » : « et/ou », « et », « à la suite de ». La notion principale est courante en pharmacie (produit « en remplacement de » …), surtout autrefois chez l’apothicaire (plante « pouvant être utilisée en remplacement de » telle autre plante). En médecine, le praticien a l’habitude de « choisir », « d’adapter », de « changer » ou « d’additionner » les médications. Dans l’Égypte ancienne, l’opérateur est responsable des deux fonctions simultanément, il agit comme « médecin propharmacien » c’est-à-dire qu’il gouverne à la fois « l’acte (médical) » et la « procuration (pharmaceutique) ».

 

 


 

4

 

La description qu’il fait de son action par écrit s’en trouve spécifique (idiome technique) et se retrouve dans sa langue, comme les expressions qu’il reconnaît, et l’usage qu’il en déduira à la relecture de son vade-mecum. Ainsi le médecin « ordonne » un traitement dont il est le seul « juge » en modulant dans ce texte (et dans bien d’autres exemples possibles) [4], les dosages quand ils ne sont pas indiqués, en cumulant les formulations si nécessaire, et en les renouvelant selon les réactions de la patiente et de son expérience professionnelle. Ceci se rapporte déjà à « l’Art de prescrire » et constitue le fondement de la médecine moderne, elle-même construite sur les raisonnements scientifiques issus des observations pratiques et historiques. Je propose donc en conséquence de relier les trois stiques et de les lire comme possiblement une seule proposition opératoire consistant à prescrire deux formulations locales l’une à la suite de l’autre – l’une active et l’autre occlusive – puis, un traitement per os.

 

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         Quelques indications historiques. – Une préparation anticonceptionnelle du pEbers 783. (93, 6-8) utilise des dattes (Jean, Loyrette, 2001, p. 573-577), comme d’autres médications égyptiennes. Pour Avicenne, « Si l’accouchement est difficile, qu’elle prenne une décoction de dattes et de fenugrec » (n° 924) [7]. Prosper Alpin (Plantes d’Égypte [1980], p. 42, n° 27) nous apprend au sujet du fruit que jusqu’à son époque, « la poudre blanche que l’on trouve dans l’enveloppe au printemps – c’est-à-dire lorsque commence la floraison – … (est) douce et légèrement astringente ; les femmes l’utilisent beaucoup pour arrêter les règles et retenir le fœtus ». Dans le Tibesti, une sorte de purée de noyaux de dattes est considérée comme « fortifiante (iqouwi) pour l’utérus vide » (c’est-à-dire non gravide) [8].

 

 


 

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         Les fellahs de Haute-Égypte ont conservé quelques croyances. Parmi celles-ci, on notera à propos de la réputation des palmiers, qu’ils sont censés pouvoir contribuer à la fécondité par l’usage du pollen des sujets mâles, mais, de la contrer dans une pratique magique, avec, comme dans notre préparation pharaonique, des noyaux de dattes [9]. S’agit-il d’un écho antique ?

 

         Pharmacodynamie. – Le noyau de datte contient des œstrogènes [10]. Ceux-ci peuvent de nos jours être prescrits en association avec des progestatifs comme inhibiteurs de l’ovulation [11]. Ils ont été utilisés seuls dans l’aménorrhée primaire et pour diminuer la lactation. La grossesse reste une contre indication absolue de prescription (surtout au premier trimestre) mais le surdosage de produits naturels ne semble pas entraîner d’effet fœtotoxique [12]. Il faut toutefois se souvenir d’anciens travaux concernant la folliculine (œstrone) [13] dont des doses élevées administrées à des lapines et qui ont soit déterminé une résorption de l’embryon dans l’utérus, ou, provoqué l’avortement [14]. Localement [15], les œstrogènes hypertrophient la muqueuse (pseudokératinisation) et sont utiles pour traiter la vaginite atrophique, les ulcérations, le prurit vulvaire et la dyspareunie (cf. Jean, Loyrette, 2001, p. 556-558 : pRamesseum IV. A 2-4).

         Il faut noter ici que les œstrogènes sont des stéroïdes, ils sont donc liposolubles [16]. Les médicaments actuels contiennent aussi du sodium [17]. La préparation égyptienne favorise donc la biodisponibilité des principes œstrogéniques contenus [18].

 

         Théodynamie. – Dans une très ancienne fonction originelle, Isis, la Grande en Magie, avait sans aucun doute le pouvoir d’initier, de faire se mener à bien, ou au contraire, de stopper, une conception naturelle, aidée en cela par sa sœur Nephtys qui eut quelque part en son temps mythologique maille à partir avec la divinité séthienne [19]. Ainsi tout ce qui pouvait être « noué » en son sein, et dans celui de ses sœurs humaines par assimilation, pouvait très probablement être « dénoué » sur la double intervention et ceci un peu comme si les rôles étaient partagés, Isis agissant après le « conseil d’expérience malheureuse » délivré par Nephtys, déesse compassionnelle. Il faut aussi rappeler l’avortement de Seth devenu, par la ruse imaginée par Isis, « enceinte » (ʿʿ jwr=tj) (pChester Beatty I, 11,12) [20] de son neveu dont il avait voulu abuser. Un légitime retour des choses. Acte opératoire magique ordonné en séance de justice par le dieu Thot avec l’accord de l’Ennéade.

 

 


 

6

 

J’avais déjà fait remarquer que « du sperme liquide blanc, après gestation dans le corps de Seth, naît un disque d’or solide de la couleur de la chair des dieux. On pourrait gloser « passer de la matière blanche à la matière grise à la manière des dieux » avec ce que cela comporte de connaissance de soi, la mémoire et l’intelligence de ce qui fait la « personnalité divine » injectée sous forme de Jb à l’occasion d’une fécondation réputée normale chez un modèle humain (rapport sexuel homme - femme). Cette transmutation est donc prise très au sérieux par Thot qui s’empare de cette « connaissance » (résultante sexuelle maturée des deux consciences) pour la ceindre comme couronne et se réservant la contenance des deux sciences à usage solaire devant le tribunal de Rê. » [21]. Or, de la conscience est issue la psychologie humaine.

 

         Psychomagie. – Si une relation théodynamique pure osirienne en rapport avec le palmier dattier n’est plus utile à rechercher dans la mesure où dans ce tristique formé par la nécessité d’unir les éléments opératoires aboutissant à la non-création d’un être vivant, et qui donc ne peut pas mourir puisqu’il n’a jamais existé, la « magie psychique réparatrice » se chargera du retour de la jeune femme à l’état de « non-mère » souhaité, en gommant, en même temps que la gravidité vérifiée par l’absence de règles, le sentiment de culpabilité qu’elle pourrait éprouver, et ceci, dans la mesure où la bienveillance divine sera reconnue par le retour du flux menstruel le mois suivant. Ce rétablissement sera cependant gâté avec l’angoisse qu’il sied par le seul geste qu’il impose et qui n’est pas bénin, mais le traitement secondaire et son abord psychomagique aideront à compenser doublement les effets de la manœuvre abortive en facilitant la physiologie féminine par l’effet trophique de l’administration orale décrite plus haut et son acceptation douloureuse en augmentant le seuil de tolérance. Autrement dit, la « magie œstrogénique » de « l’extrait de noyaux de dattes » pourra (peut-être) compenser la perte utérine et l’abrasion agressive résultante en modifiant physiquement suffisamment les muqueuses de façon que celles-ci puissent être à nouveau normalement fonctionnelles. Ce « retour en grâce isiaque » [22] ne peut que favoriser le « retour en grâce hathorique » [23] intimement perçu. C’est le « retour à l’état normal ». Ainsi rassérénée, la femme pouvait alors à nouveau se consacrer à sa vocation d’épouse, et peut-être à nouveau de mère si elle le désirait et si son état et son âge le permettaient. Ainsi, médecine, religion et magie pouvaient probablement venir à bout d’une situation difficile à un moment de la vie, quelles qu’en soient les raisons malheureuses (écomomiques, guerres, famines …), ou, de recherche de la maîtrise de la fécondité.

 

         Commentaire de l’hypothèse abortive. – Cette préparation orale pourrait venir en complément des deux premières pour assurer la pérennité de la non-gestation. Son action devait également s’avérer utile à la réparation des muqueuses internes attaquées par les composés actifs du végétal employés. Nous avons peut-être ici un exemple de médication destiné à réduire des effets indésirables provoqués par une application réputée traumatisante. Dans ce cas, il est également possible de penser que nulle relation théodynamique pure n’est à rechercher dans cette ordonnance, – sinon dans la dédramatisation divine – dans la mesure où elle ne serait établie que pour sa seule fonction thérapeutique et préventive d’éléments iatrogènes. Ce serait alors l’une des preuves scripturales de l’émulation médicale en Égypte pharaonique.

 

 


 

7

 

         Toutes les prescriptions médicales abortives que nous avons étudiées dans ces trois parties sont donc proposées sans jugement de valeur vis-à-vis de la morale, de la philosophie et de la pratique religieuse.

 

 

 

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[1] R.-A. Jean, A.-M. Loyrette, « L’avortement en Égypte Ancienne, quatre hypothèses papyrologiques. Deuxième partie (Papyrus Ebers 797). La menthe », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 15 mai 2014.

[2] Cf. : R.-A. Jean, « Notes complémentaires sur le cœur en Égypte », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 29 avril 2013, et fig. 9 ; R.-A. Jean, « La place du cœur dans les anthropologies égyptienne et comparées. Perspective médicale », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 3 juin 2013, et tableaux 1 à 5.

[3] Nous aurons l’occasion d’en reparler très prochainement.

[4] Voir par exemple en infectiologie : R.-A. Jean, « La médecine en Égypte ancienne (II) », Pharaon Magazine, 13, 2013, « Infectiologie » p. 43-44, et, R.-A., Quelques éléments de la notion d'infectiologie en Égypte ancienne, Paris, 2014.

[5] Wb. I, 461, 12-16 ; Germer 1979, p. 153 sq. ; Alex. 77.1257, 78.1328, 79.0902 (« datte »). Fruit du palmier dattier bnrt : Wb. I, 462, 1-3 ; Alex. 77.1258 (Phœnix dactylifera L.), 79.0903 ; Charpentier 1981, n° 406-407 ; de Vartavan, Asensi Amorós 1997, p. 193-199 ; Perrot, 1944I, p. 580-589.

[6] Prosper Alpin, Plantes d’Égypte, 1581-1584, R. de Fenoyl (éd), IFAO 550, Le Caire, 1980, (27) p. 41.

[7] Avicenne, Poème de la médecine, , H. Jahier, A. Noureddine (éd.), texte arabe et français, Les Belles Lettres, Paris, 1956, p. 71.

[8] Ce propos est rapporté pour la femme et la chamelle ( !).

[9] Voir par exemple : W.S. Blackman, Les fellahs de la Haute-Égypte, vie religieuse, sociale et économique. Le présent et les survivances anciennes, Paris, 1948, p. 95.

[10] J. A. Duke, Handbook of Phytochemical Constituents of GRAS Herbs and Other Economic Plants, London, 1992, p. 449. Dictionary of Natural Products, London, 1992, VII, p. 715, et E. 01617 pour l’Estrone. Voir aussi les travaux historiques de A. Butenandt et H. Jacobi à partir des noyaux de dattes (Z Phhysiol Ch, 218, 1933, p. 104).

[11] Type Mercilon des Laboratoires Organon, à base d’éthinylestradiol et de désogestrel.

[12] J.-Cl. Magnier, communication personnelle, avril 2013.

[13] L’œstrone, nommée d’abord folliculine et qui peut se convertir facilement en estradiol n'est pourtant pas la plus active des principales hormones dites œstrogéniques (estradiol : estra triène-1,3,5 diol-3,17 ; estrone : estra triène-1,3,5 ol-3 one-17 ; estriol : estra triène-1,3,5 triol-3,6,17 ; voir aussi la 16-a-hydroxyœstrone). La plus active est l’estradiol. Voir pour tout cela : P. George, M.D. Chrousos, « Hormones gonadiques et leurs inhibiteurs » , « Œstogènes », dans B. G. Katzung (éd.), Pharmacologie fondamentale et clinique, Piccin, Padoue, 2006, p. 661-668.

[14] P. Lebeau, G. Courtois, Traité de pharmacie chimique, Paris, 1938, II, p. 928 avec ref.

[15] Type Trophicrème ® des Laboratoires Sanofi Winthrop à base d’estriol (estrogène naturel).

[16] Ex : L. Sherwoo, Physiologie humaine : A Human Perspective, de Boeck, Bruxelles, 2006, p. 95-98.

[17] Bonne résistance à l’action hydrolysante des acides et des bases et stabilité à la chaleur. Des procès utilisent du sodium.

[18] Il faut toutefois remarquer que les solutions huileuses orales sont d’actions inconstantes du fait des phénomènes hépatiques et des relargages – avec des variations individuelles, mais il ne faut pas trop en demander pour l’époque ( !) Les œstrogènes artificiels sont moins dégradés par le foie et très actif per os. Voir encore pour ces sujets : P. Mauvais-Jarvis, J.-P. Bercovici, « Biogenèse des stéroïdes ovariens », Presse Médicale, 1968, 76, p. 571-574.

[19] Et ceci même si le pJumilhac est tardif car il peut constituer l’écho d’une beaucoup plus ancienne tradition (J. Vandier, Le Papyrus Jumilhac, CNRS,‎ Paris, 1961).

[20] Voir par exemple, M. Broze, Les aventures d’Horus et de Seth, OLA 76, Peeters, Leuven, 1997, p. 92-100, et plus spécialement p. 94-95 pour l’expréssion.

[21] R.-A. Jean, « Autour du cerveau. Chirurgie. Pharmacologie. Théodynamie », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 19 juin 2013 (= http://medecineegypte.canalblog.com/).

[22] C’est-à-dire le retour potentiel à la condition de mère sur le modèle d’Isis.

[23] C’est-à-dire le retour potentiel à la condition de femme sexuellement libre sur le modèle d’Hathor.

 

 


 

 

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