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Histoire de la médecine en Egypte ancienne

ANATOMIE HUMAINE - MEMBRE SUPÉRIEUR - V - ATLAS - 3

Article complet du vendredi 7 novembre 2014 :

ANATOMIE - LE MEMBRE SUPÉRIEUR - V - ATLAS (3)

 

Fig 00 & 01 - ATLAS 3 © R

 

  • Richard-Alain JEAN, « Anatomie humaine. Le membre supérieur - IV - Atlas anatomique égyptien commenté (3) La main », dans Histoire de la médecine en Égypte ancienne, Cherbourg, 7 novembre 2014.

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

ANATOMIE HUMAINE

LE MEMBRE SUPÉRIEUR - V

ATLAS ANATOMIQUE ÉGYPTIEN COMMENTÉ (3)

LA MAIN

 

Richard-Alain JEAN

 

 

            1. Paléographie

 

            La main, en tant que partie active terminale essentielle et fonctionnelle de l’homme est naturellement très bien représentée dans la paléographie, et ceci comme il se doit, depuis les origines (Fig. 2). Aussi, il n’est pas étonnant que son registre représentatif se soit également considérablement étendu à la suite des différentes périodes jusqu’aux plus récentes (Fig. 6). En voici des exemples, la main seule, ou en composition avec le membre supérieur.

 

           1.1. La main

 

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2

 

            On peut noter que si la face antérieure de la main est le plus souvent montrée avec sa paume, éminence thénar marquée (Louvre B 49 ; Louvre, B 77) ou non (Louvre, AF 9757), on rencontre aussi parfois, et ce n’est pas si rare, la main représentée par sa face postérieure. Elle est singularisée cette fois par les ongles apparents (Louvre, C 14 ; Louvre, E 10779A). Voir encore pour d’autres exemples, cette partie externe de la main qui est en plus très nettement figurée avec ses tendons extenseurs, comme nous le verrons plus bas dans certains éléments de la statuaire, mais le plus souvent par contre en raison de la taille plus réduite de ces représentations (Louvre, C 14), ces derniers éléments anatomiques sont graphiquement confondus avec les espaces inter-digitaux dont ils provoquent un allongement anormal. Le poing est quant à lui assez souvent représenté par sa face interne (doigts et ongles apparents) contrairement au signe D 49 du Hieroglyphica (2000) qui le présente du côté externe. Pour tout cela cf. infra (Fig. 4 a-m).

 

           1.2. Signes en composition

 

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 Louvre

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            2. Le poignet

 

            L’anatomie égyptienne ne pouvait pas ignorer au moins six composants du poignet et au nombre desquels, les apophyses styloïdes du radius et du cubitus représentées dans la statuaire (Jean, 10 octobre 2014, fig. 10 p. 6 et fig. 12-13 p. 8), l’extrémité distale du radius, la gouttière radiale, puis le scaphoïde, et enfin le canal carpien pour des raisons médicales. Il est toujours marqué ceinturé par le rétinaculum des extenseurs (Fig. 7).

            Nous avons vu que le poignet est toujours montré dans le prolongement de la main elle même, et donc compris comme une partie intégrante de l’organe articulé par excellence. Il n’y a pas encore suffisamment d’éléments permettant de savoir si les Anciens avaient distingué les huit os du carpe, sinon probablement pour le scaphoïde appartenant à la rangée proximale et pour des raisons cliniques évidentes. Cependant, comme je l’ai déjà dit, « tous les os étaient comptés » afin de permettre à l’Osiris NN de retrouver tous ses membres, dénombrement qui est peut-être l’une des anciennes origines, qui sait, de l’expression « numéroter ses abattis ».

            Le poignet était également connu comme l’un des endroits où le médecin perçoit le pouls au niveau, je l’ai déjà indiqué, de la gouttière radiale où passe l’artère du même nom.

            La fracture de l’extrémité distale du radius, dite de Pouteau-Colles est fréquente, ce type de pathologie chirurgicale a dû augmenter considérablement dans les armées de Pharaon dès après la période Hyksos en raison des entraînements équestres. Il fallait par conséquent réduire, consolider et remobiliser rapidement sous peine de déformations et d’algodystrophie.

            Le syndrome du canal carpien peut être une autre complication de cette fracture mal soignée. Une autre des causes possibles de cette dernière affection est l’inflammation des tendons (tendinites, ténosynovites). Dans tous les cas, c’est le nerf médian qui signale sa souffrance par compression et donc le singularise dans cet ensemble anatomique – peut-être tous mtw confondus – mais qui ne pouvait plus passer inaperçu. J’y reviendrai.

            Nous voyons ainsi que ce lieu stratégique était observé.

 

            3. Myologie

 

           3.1. Le dos de la main

 

           Les têtes des métacarpiens sont parfois bien saillantes et dans ces cas, les espaces inter-osseux contenant les muscles correspondants sont bien délimités par les diaphyses des premiers métacarpiens (Fig. 7).

           Quatre tendons des muscles extenseurs des doigts, ainsi que ceux correspondant au court et au long extenseurs du pouce sont parfois bien visibles en surface et en amont du premier doigt, de l’index, du médius, de l’annulaire, et de l’auriculaire sur lesquels ils s’insèrent respectivement au niveau leurs faces supérieures (Fig. 8 et 9).

           Si la « tabatière anatomique » est pratiquement toujours ignorée, c’est probablement parce qu’elle correspond à une dépression surtout provoquée au moment d’une extension des doigts, ou au moins du pouce qui est activé par une contraction en amont répercutée par les deux tendons des muscles long et court extenseur du premier doigt accolés sur le premier métacarpien et qui s’écartent l’un de l’autre avant de se dérober sous le ligament annulaire dorsal du carpe (ou rétinaculum des extenseurs).

 

 


  

6

 

           On trouvera plus souvent la loge du premier interosseux dorsal qui forme le plancher d’une dépression un peu plus importante (Fig. 9), ou bien, qui est marquée au contraire par un léger bombement très logique en situation de non extension, surtout dans la représentation d’une main en situation fonctionnelle (Fig. 7).

 

 

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           3.2. La paume de la main

 

           3.2.1. Groupe confondu externe des muscles de l’éminence thénar (thénarien)

 

           Ce groupe est composé de quatre muscles superposés annexés au pouce, avec, au premier plan le court abducteur du pouce ; au deuxième plan et de dehors en dedans, le muscle opposant du pouce et le court fléchisseur du pouce (faisceau superficiel) ; au troisième plan encore le court fléchisseur du pouce (faisceau profond) ; au quatrième plan l’adducteur du pouce. Ils sont discernables en surface (en partie) (Fig. 13-14).

 

           3.2.2. Groupe confondu de la loge palmaire moyenne

 

           Ce groupe est composé de sept muscles interosseux, dont trois palmaires et quatre dorsaux (Fig 15-16), ainsi qu’en superficie de chacun des quatre muscles lombricaux qui eux peuvent être aperçus en partie par des fenêtres aponévrotiques (Fig. 17).

 

           3.2.3. Groupe confondu interne des muscles de l’éminence hypothénar (hypothénarien)

 

           Ce groupe est composé de trois muscles superposés annexés au petit doigt, avec, au premier plan et de dedans en dehors, le muscle abducteur du petit doigt et le court fléchisseur du petit doigt ; au deuxième plan le muscle opposant du petit doigt. Ils sont discernables en surface (en partie) (Fig. 12-13).

 

 


  

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           La paume de la main est donc divisée en trois loges, avec comme nous l’avons vu les éminences thénar et hypothénar séparées par celle médiane de la main recouverte sous la peau de l’épaisse et solide aponévrose palmaire (Fig. 17). Les endroits charnus (Espaces celluleux) sont bien représentés. La paume est limitée en dedans par le pli du pouce qui la sépare du creux de la main. Plusieurs autres plis variables selon les personnes, dont en plus ceux du pouce et des doigts qui délimitent la saillie inférieure de la paume, puis ceux qui épousent les bourrelets graisseux et celluleux, forment ensemble ce qui constitue dans le langage populaire, les « lignes de la main ». Ces dernières sont parfois représentées aux époques classiques (Fig. 18 et 19 ; Jean, 10 octobre 2014, Fig. 3, p. 3), et surtout aux époques plus tardives (Fig. 20-22) et encore plus tard pour des raisons magiques (Fig. 24) qui perdurent quelque peu dans certaines croyances aujourd’hui … !

 

 

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           4. Les doigts

 

           4.1. Les doigts normaux

 

           Les anciens Égyptiens connaissaient le nombre des phalanges composant chaque doigt, soit deux pour le pouce (proximale et distale), et trois pour les autre (phalange, phalangine, phalangette). Les plis dorsaux et ventraux sont parfois bien représentés au niveau des articulations interphalangiennes. Les têtes des métacarpiens figurent parfois sur les mains fermées (Fig. 7, 27 et 28). Les ratios des tailles respectives des pouce, index, médius, annulaire, et auriculaire sont respectés.

           Les phanères sont biens délimités. Ainsi, l’ongle est montré bordé latéralement par le paronychium et à sa base matricielle par l’eponychium (ou cuticule) (Fig. 25, 26 et 27). On peut aussi deviner l’hyponychium sous l’extrémité de l’ongle coupé court, mais à son opposé, la lunule est beaucoup moins souvent apparente.

 

 

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            4.2. Anomalie anatomique

 

            Un scribe accroupi de l’Ancien Empire était peut-être porteur d’une polydactylie pré-axiale avec un pouce droit supplémentaire, ou bien une phalange distale surnuméraire, si l’on interprète de cette façon la forme de cette extrémité qui semble pourtant à première vue recouverte par un même ongle. Cependant, si on l’examine le phanère de plus près, on trouvera bien une gouttière médiane longitudinale sans paronychium centro-latéraux interne et externe très précisément marqués. Ainsi nous sommes en présence au centre de deux traits à peine suggérés (Fig. 29). Une sorte de cupule arrête le vertex comme pour signaler une dichotomie naissante que son profil accentue (Fig. 30). De plus, ce pouce est sculpté deux fois plus large que son homologue gauche (Fig. 28). Il ne correspond pas non plus à la physionomie des autres représentants portés sur les statues de la même époque (Fig. 42-43 et 51).

           Ce diagnostic n’est donc pas à écarter complètement. Cette particularité n’est pas si rare.

 

 

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            5. Dissection

 

            Comme je l’ai déjà indiqué ailleurs (R.-A. JEAN, La Chirurgie en Égypte ancienne. A propos des instruments médico-chirurgicaux métalliques égyptiens conservés au Musée du Louvre, Éditions Cybele, Paris, 2012, p. 15-16), on ne peut pas imaginer que les médecins égyptiens n’aient pas profité des monceaux de membres prélevés sur les ennemis morts sur les champs de batailles lors de leurs comptages, et parmi ces pièces anatomiques libres de tout tabou religieux, des mains (Fig. 31).

           Il était alors facile de les ouvrir et d’en explorer tous les détails, surtout les tendons extenseurs et fléchisseurs (Fig. 35-37) qui se laissent encore un bon moment manipuler de la même manière que ceux des oiseaux comme nous l’avons déjà vu. Voilà la raison pour laquelle j’ai commencé à donner les différents muscles figurant dans les plans profonds comme ceux de la loge palmaire moyenne (Cf. supra, p. 7 et fig. 15-17). C’est également l’endroit où le discernement différentiel entre les tendons et les nerfs est le plus probable à réaliser.

           Les vaisseaux sanguins eux aussi ont dû être examinés. N’oublions pas que les textes situent les produits de l’intervention du cœur jusqu’aux bouts des doigts. Cependant, les très nombreuses variations constitutives de l’arcade artérielle palmaire superficielle (la plus aisée à observer), puis les changements des réseaux veineux comme ceux du dos de la main selon les individus ont pu quelque peu dérouter les bonnes volontés qui cherchaient à établir un standard de description anatomique. C’est très probablement l’une des raisons pour lesquelles les intellectuels du temps ne citaient que les plus gros conduits moins susceptibles de modifications de trajets.

           C’est aussi le bon moment d’examiner les coupes (Fig. 32-33), d’étudier les différentes techniques d’amputations à plusieurs niveaux correspondants et d’imaginer des procédures de désarticulations dont bien plus tard les chirurgiens militaires napoléoniens auront le secret. Procédés qui perdureront encore un certain temps.

 

 

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            5. La main fonctionnelle

 

            Sans trop chercher encore cette fois à décrire les notions physiologiques bien comprises des Anciens, il suffira de quelques clichés bien choisis et surpris sur quelques œuvres bien représentatives conservées au Musée du Louvre, pour montrer que les artistes, et ceci sûrement après l’enseignement des médecins, avaient saisi les principales positions fonctionnelles et donc dynamiques fondamentales avec au premier rang desquelles, la « pince anatomique » (Fig. 38). Cette dernière et ses dérivés combinés permettant toutes les formes de préhension, allant de la plus simple au poing fermé (Fig. 39-40), aux plus fines ne mettant en jeu que le pouce et l’index par exemple dans les exercices d’écriture (Fig. 31-44), les gestes de musique (Fig. 45, 47 a et b, 48 et 49) ou les indications de chant (Fig. 46). Sans exclure d’autres jeux d’adresse seulement effectués avec les doigts (Fig. 50).

           Ces représentations picturales, en reliefs, ou en rondes-bosses, nécessitent en effet plus de savoirs initiaux qu’il ne peut paraître au premier abord. Leurs défauts entraînent des anomalies insoutenables comme celles déjà évoquées de « la main contraire » et qui n’est pas spécifique de l’Égypte Antique (Jean, 10 octobre 2014, p. 4-5 et fig. 6-9).

 

 

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           La reproduction corporelle juste exige un apprentissage anatomo-physiologique obtenu avec des spécialistes au cours d’instructions théoriques puis pratiques. Il faudra s'appliquer à façonner des formes cohérentes malléables avec de la glaise, établir ensuite des modèles en calcaire, en bois, puis faire des essais de moulages pour la cire, le verre et les métaux … Les copies de structures en trois dimensions bénéficieront des applications de « boudins » sur plans durs en ligneux figurant les os. Plusieurs couches, croisées ou parallèles, recouvertes de « nappes » plus larges et lissées en surface laissent penser que les plans profonds avaient été explorés, ce qui est très logique. Il nous en reste des exemples en mumiologie et en restaurations d’époque. Ces reconstitutions pouvaient être « plastiques » comme par exemple les seins des femmes, mais aussi, néo-orthopédiques avec la réparation d’un membre abîmé ou disparu. Ces restitutions n’étaient pas rares. Cependant, elles étaient souvent simplifiées par des procédures plus hâtives privilégiant plutôt l’aspect extérieur de la dépouille. J’ai déjà parlé de la « médecine des morts », il fallait en effet que le défunt possède tous ces membres sains pour en faire usage tout à loisir dans son éternité. Nous voyons ainsi que la religion même imposait un certain niveau de connaissances permanentes.

 

 


 

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            6. La main apotropaïque

 

            Par manière de conclusion sur le membre supérieur et son extrémité fonctionnelle, finissons par un autre ministère de la main mêlant à la fois la force physique, l’agilité et la destination spirituelle, office dynamique agissant véritablement et déjà pour les Égyptiens comme un prolongement de la volonté propre. Cette notion moderne de projection a donc bien des racines très anciennes.

 

            Ainsi par exemple, les mains courtes et fortes du dieu Bès (fig. 54-55) ne pourraient-elles pas être comparées aux pattes de lion figurant juste à leurs côtés et qui appartiennent à son manteau ? Cet ornement ritualiste participerait ainsi à renforcer encore quelque peu sa « poigne » et sa vigueur apotropaïque « à la patte puissante » et rejoindre ainsi le geste du prêtre saisissant la patte de félin formant son vêtement sacerdotal à l’occasion d’un acte magique (Fig. 56).

 

 

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